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Christian Yoka Président du Comité de Pilotage (COPIL) PREF-CEMAC ministre des Finances, du budget et du portefeuille Public de la République du Congo : « Nous sommes déjà à un taux de réalisation de près de 75% »

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Ils ont dit…

«L’appréciation que je porte à l’état d’avancement des projets intégrateurs de la zone Cemac est une appréciation extrêmement positive.

Vous savez deux tables rondes pont été organisées pour mobiliser des financements et dans le cadre de ces deux tables rondes, le montant financier a, à chaque fois, dépassé le niveau attendu. Et dans le cadre du premier lot de projets nous sommes déjà à un taux de réalisation de près de 75% c’est qui est extrêmement encourageant et la deuxième vague de programmes prend aussi la même direction, donc tout c’est extrêmement encourageant pour le financement de l’intégration des projets d’infrastructure dans notre zone. Tous les Etats membres de la Cemac sont particulièrement mobilisés, les projets avancent sur toute l’étendue de notre région qu’il s’agisse des projets d’infrastructure routière, des projets d’interconnexion sur la fibre optique, sur tous les volets, les projets avancent de manière extrêmement satisfaisante. Je ne peux qu’encourager les Etats membres et les différents organes de notre PREF-CEMAC à redoubler d’efforts pour aller encore plus vite et ce qui est extrêmement encourageant c’est le fait que d’autres partenaires financiers se mobilisent, je pense en particulier au fond nordique ou au fond islamique qui eux ont répondu présent, confirmant leur volonté de nous accompagner dans ces projets intégrateurs ».

Professeur Michel-Cyr Djiena Wembou, Secrétaire permanent du Programme des Réformes : économiques et Financière de la CEMAC (Pref-CEMAC).

« Au lieu de parler, allons sur le terrain »

«Nous ne sommes plus dans la phase des avant-projets sommaires, des avant-projets détaillés. Il y a des projets qui avancent. Nos projets ont été montés suivant les critères internationaux reconnus en la matière. C’est pour cela que les partenaires n’ont pas eu de problème parce que nous-mêmes, on a monté sur le plan technique suivant des critères internationaux et quand nous étions à la table ronde à Paris, quand le président Sassou-Nguesso a proposé à la conférence des chefs d’État, il n’y a eu que des applaudissements parce que les dossiers étaient au point à Paris. Le président Touadera est venu pour donner la caution comme président en exercice de la CEMAC et vous voyez que nous sommes allés au-delà de ce dont nous avons besoin nous sommes environ à 114 %. Et par la suite, la procédure c’était que nous demandions aux partenaires de confirmer par écrit. Il nous faut maintenant nous lever et aller discuter les modalités. Une chose est de te promettre, une autre est de discuter les modalités de démarrage et de décaissements.

Il vaut mieux voir les réalités sur le terrain. Il faudrait que nous, en Afrique centrale, une des plus belles zones que Dieu a créées au monde, nous fassions l’effort de connaitre nos pays. C’est-à-dire que quand tu es à Douala et tu es Camerounais, tu devrais quand même savoir comment et par où on passe pour arriver au Tchad. Lorsque nous sommes ici à Brazzaville, il faudra que nous puissions savoir le chemin qui nous conduit vers Dolisié. Il faut donc que nous descendions sur le terrain. Nous serons très surpris par ce qui se passe. Alors, lorsque vous dites à quelqu’un qu’il peut aller d’un point à l’autre et qu’il ne voit pas sur la carte, il ne peut pas croire ».

Vous savez que vous pouvez partir maintenant de Douala jusqu’à Brazzaville ; il y a trois compagnies qui le font du côté du Cameroun et deux du côté du Congo. Ça c’est la réalité. Si vous partez d’ici le lundi, le mardi soir vous serez à Yaoundé. Si nous partons d’ici maintenant, on est à Dolisié, on prend le corridor qui va nous conduire à Libreville, il faut que nous sachions qu’à partir de Dolisié, on va aller de Dende à Douala et on va continuer. Et il faut savoir que ce corridor a deux côtés : un côté congolais qui est achevé à peu près à 61 km, et le côté gabonais. Il y a 2 semaines, le président du Gabon a inauguré cette infrastructure du côté du Gabon. Il devrait relier celle du Congo. On pourra désormais circuler librement entre Libreville et Brazzaville. Vous comprendrez pourquoi il faut un port sec à Dolisié ; parce que les marchandises venant de Pointe-Noire pourront désormais être déposées là-bas et après venir à Brazzaville, traverser sur le projet de pont route-rail.

Donc les projets ne sont pas faits au hasard. Si vous regardez l’interconnexion par fibre optique vous verrez qu’on a déjà complètement connecté 4 de ces pays. Ce qui reste à faire maintenant ce sont des travaux entre la RCA et le Tchad, la RCA et le Congo. je suis parfois surpris de constater lors des échanges que l’on ignore le point de jonction entre trois pays que sont le Congo la RCA et le Cameroun au niveau de la sanga. Maintenant à côté de ce projet si vous prenez l’interconnexion électrique entre le Cameroun et le Tchad, il y a une ligne de 225 kV qui est en train d’être construite sur 525 km. Au total, c’est 524 km. Si vous vous rendez du côté du Cameroun vous verrez qu’il y a presque 80 km déjà fait. Progressivement on se rapproche de la frontière tchadienne et après ça on va entrer par Bongor et ainsi de suite…
Beaucoup de personnes ne connaissent pas cet itinéraire mais ils le critiquent. Que de parler, allons sur le terrain. Faisons le tourisme chez nous.

Au regard des résultats exposés, je voudrais exprimer ma profonde gratitude à l’endroit des autorités des pays de la Cemac qui ne ménagent aucun effort dans la mise en œuvre effective de ces projets ».


Propos rassemblés par Rémy Biniou

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