Home COMMUNAUTÉS Mouvement sportif national: la machine à polémique ne cesse de s’emballer

Mouvement sportif national: la machine à polémique ne cesse de s’emballer

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Chaque jour, les acteurs s’étripent au gré de tous les démons.

Amadou Hampaté Ba soutient que « l’histoire est un perpétuel recommencement. Les actions tournent, vont et reviennent périodiquement. Elles ne font que changer d’acteurs ». Cette maxime trouve toute sa vigueur dans ce qui oppose aujourd’hui les principaux acteurs du sport au Cameroun. Les rapports entre les structures managériales du sport ont toujours été chargés de tumultes. Dans son ouvrage sur la fécafoot, Jean-Lambert Nang édifie sur les combines en vigueur dans cet univers qu’il présente comme un véritable clair-obscur où seuls les initiés y pigent quelque chose. Il estime que la solidarité entre les membres de la chaine des «braconniers» est magique, et les collusions d’intérêts évidentes. Voilà pourquoi, Nang soutenait à une certaine époque que toute logique de refondation de la gestion du football ne pouvait qu’échouer. L’élection de Samuel Eto’o à la tête de cette fédération a nourri les espoirs d’une renaissance inéluctable du sport roi rapidement douchée par le choix irrationnel des hommes habilités à l’accompagner dans cette noble mission.


La Fecafoot, un coursier assermenté ?
Le Minsep a l’obligation mettre en œuvre et évaluer la politique des sports et de l’éducation physique. Des textes réglementaires définissent sa principale mission : celle d’élaborer les projets de coopération avec les organismes nationaux et internationaux ou des pays amis dans les domaines de l’éducation physique et des sports, et de veiller à leur mise en œuvre, ainsi qu’à leur évaluation. A ce titre, il est pleinement dans son rôle, celle d’assurer un contrôle tutélaire sur les associations sportives régulièrement rattachées à sa compétence. Mais il faut aussi avouer que la Fécafoot est dans ses droits. Elle est malheureusement perçue par ses tutélaires nationaux comme une institution exclusivement chargée de jouer les relais auprès des instances faitières du football international. Ses limites financières, l’oblige à se cantonner à ces responsabilités : celles d’assumer ses taches de coursier auprès de ces instances internationales. Et la personnalité de l’homme qui actionne le levier du «paquebot de Tsinga» n’est pas prêt à accepter cet état de choses.

Bobo Ousmanou

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