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Étiquette : Variole du singe
Cameroun: Covid-19, choléra et variole du singe sous contrôle (gouvernement)
Les épidémies de COVID-19, de choléra et de variole du singe sont désormais sous contrôle au Cameroun, a déclaré ce 29 décembre 2022 le ministre de la Santé, Manaouda Malachie, au cours d’un conseil de cabinet. Au 28 décembre 2022, a-t-il affirmé, ces trois maladies n’ont pas connu d’évolution particulière; la tendance étant plutôt à la maîtrise de la situation épidémique sur le terrain.
S’agissant de la COVID-19, le ministre camerounais en a fait état de 122.223 cas pour 1.965 décès, soit le même nombre de morts enregistrés au 19 octobre dernier.
En ce qui concerne le choléra aujourd’hui actif dans quatre régions du pays, Manaouda Malachie indique qu’il a fait 276 décès pour 15.085 cas au 27 décembre 2022. Il annonce d’ors et déjà le lancement prochain d’une campagne de vaccination ciblée dans le pays.
La variole du singe touche pour sa part quatre des dix régions du pays. Elle a jusqu’ici fait trois décès pour 113 cas depuis son apparition en octobre dernier dans le pays, a-t-il ajouté.
Intégration avec Xinhua
Variole du singe: alerte dans le Sud-Ouest du Cameroun
Des cas de variole du singe ont été détectés aux environs de Kumba.
Le délégué régional de la Santé du Sud-Ouest a confirmé lundi l’apparition des cas de variole du singe dans les districts de Kumba et Mbonge. Dans une correspondance adressée aux responsables des districts de santé, Dr Filbert Eko Eko revèle que ces cas ont préalablement été documentés par le Centre Pasteur du Cameroun. Sans en dévoiler le nombre, il appelle ces derniers à prendre toutes les mesures d’urgence nécessaires pour fournir une réponse adéquate.
La variole du singe gagne ainsi de nouveaux champs au Cameroun. Cette zoonose qui semblait avoir été oublié dans le pays a refait son apparition en 2020 dans la localité d’Ayos dans la région du Centre, causant la mort d’une personne. En dehors d’Ayos, les localités de Mbinang dans le Centre, de Belabo et de Diang à l’Est sont les zones à risque du pays.
La variole du singe se caractérise par une éruption cutanée pustuleuse, de la fièvre et des troubles respiratoires. Sans soins, le malade peut être exposé à la mort. Au 7 mai dernier, 1392 cas suspectés et 44 confirmés ont été signalés dans sept pays africains dont le Cameroun. Ces données sont de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Lire aussi : les cas de variole du singe passent à 1400: le Cameroun touché
Louise Nsana
Les cas de variole du singe passent à 1400: le Cameroun touché
Sept pays africains dont le Cameroun font face à recrudescence des cas de variole de singe. La maladie se transmet de l’animal à l’homme, ensuite d’une personne à une autre.
Mille quatre cent cas de variole du singe dont 1392 cas suspectés et 44 confirmés sont signalés au Cameroun, Centrafrique, République démocratique du Congo, Libéria, Nigeria, République du Congo et en Sierra Leone. L’information est de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) qui renseigne que l’épidémie gagne de nouveaux champs dans les pays concernés cette année.
La variole du singe est une maladie virale qui peut se transmettre de l’animal à l’homme, mais aussi d’une personne à l’autre, par un contact étroit avec une personne infectée et/ou des objets, notamment des vêtements et des draps, ainsi que des gouttelettes respiratoires. Elle occasionne des éruptions cutanées, des lésions, la fièvre, d’intenses maux de tête, des douleurs musculaires, des maux de dos, une baisse d’énergie et des ganglions lymphatiques enflés. La maladie est également contractée par la consommation de viande d’animaux infectés pas suffisamment cuite, notamment les singes, les rongeurs, des rats géants de Gambie, des loirs, des chiens de prairie, les écureuils, entre autres.
Au 7 mai dernier, le nombre de cas signalés étaient de 250 personnes confirmées et suspectées. Au Cameroun, cette zoonose qui semblait avoir été oubliée depuis plusieurs a refait son apparition courant janvier 2020 dans la localité d’Ayos (région de Centre). Le pays est entré en veille sanitaire après le décès d’une personne.
«Pendant des décennies, seuls quelques cas ont été signalés de manière sporadique. Puis, en 2017, il y a eu un pic soudain, avec plus de 2 800 cas signalés dans cinq pays. Cette flambée s’est poursuivie, atteignant un pic en 2020 avec plus de 6 300 cas. Les chiffres ont ensuite chuté l’année dernière pour atteindre environ 3 200 cas. Les raisons de ces pics ne sont pas entièrement connues, mais ils peuvent être dus à la déforestation et à l’empiètement des populations sur les habitats des animaux hôtes de la variole du singe», souligne l’OMS. L’organisation appelle un effort de lutte harmonisé à l’échelle mondiale et à la vaccination pour éradiquer la maladie.
Louise Nsana