Penci Sport plugin only working with the Soledad theme.

Archives des Transport - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : Transport

  • Victoire en match d’ouverture : les Eléphants pour le pesant de leurs ivoires

    Victoire en match d’ouverture : les Eléphants pour le pesant de leurs ivoires

    Les poulains de Jean-Louis Gasset battent la Guinée-Bissau par le score de 2-0.

     

    Le pays organisateur de la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des nations a livré son premier match face à la Guinée-Bissau ce 13 janvier 2024 au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpe (Abidjan). Seko Fofana et Jean-Philippe Krasso, respectivement, ont donné la victoire à l’équipe de Côte d’Ivoire. Le score est de 2-0. Ils permettent aux Eléphants d’occuper provisoirement la première place du groupe A. Et de se mettre à l’abri avant la prochaine rencontre avec les Supers Eagles du Nigéria. Selon Le Monde, les Éléphants de Gasset «devront régler quelques détails en défense». Pour son 100ème match en Coupe d’Afrique, la Côte d’Ivoire a donc assuré l’essentiel, avec une première victoire qui lance peut-être l’épopée des Éléphants dans cette Can. Il faut souligner que le dernier sacre des Eléphants remonte en 2015 avec Hervé Renard comme entraineur. Le pays d’Alassane Ouattara vise un nouveau titre, à domicile.

    2) CAN 2023

    Côte d’Ivoire, terre d’accueil et d’hospitalité
    Les Ivoiriens ont réservé un accueil chaleureux aux Lions indomptables du Cameroun le 10 janvier dernier à leur arrivée à l’hôtel du Président de Yamoussoukro.

    La population ivoirienne a réservé un accueil chaleureux aux Lions indomptables du Cameroun. Ils ont pris leur quartier à l’hôtel Président de Yamoussoukro à 300 km d’Abidjan en provenance de Djeddah, en Arabie Saoudite. Ceci en présence de l’ambassadeur du Cameroun en Côte d’Ivoire son Excellence Marie Yvette Koloko. L’euphorie et la liesse sont à leur comble. Tous en chanson, les responsables de l’hôtel et les fans, reprennent le refrain «Akwaba», «Le beau des beaux». Ce qui annonce une Can hospitalière et de fraternité entre les deux nations. Les Lions indomptables partagent l’hôtel avec l’équipe du Sénégal. Les poulains de Rigobert Song, manager-sélectionneur de l’équipe nationale du Cameroun, étaient accompagnés du président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o Fils. Au total 26 joueurs répondent à l’appel, en attendant l’arrivée du portier de Manchester United, André Onana.

    Olivier Mbéssité 

  • Monnaie : la Beac lance le processus de retrait des billets de la gamme 2002

    Monnaie : la Beac lance le processus de retrait des billets de la gamme 2002

    Dans une circulaire signée le 5 janvier 2024 par le directeur d’exploitation de l’institut d’émission de la monnaie des pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), des orientations sont données aux directeurs nationaux et chefs de centre de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) sur la mise en œuvre du processus de retrait progressif de la circulation des billets de la gamme 2002. À en croire Jean Clary Otoumou, ce processus est effectif depuis le 2 janvier 2024, conformément à une résolution prise lors de la session ordinaire du comité interministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale du 7 novembre 2022.

    Afin de rendre cette mesure effective, le directeur d’exploitation de la Beac prescrit de ne servir que «les billets de la gamme 2020 lors des prélèvements des banques et comptables publics, à compter du 2 janvier 2024; reconnaître et contrôler les billets de 5000, 2000, 1000 et 500 FCFA de la gamme 2002, puis, les transférer à la caisse de destruction après perforation; procéder au tri qualité des billets de 10 000 de la gamme 2002 reçus des versements des banques et comptables publics, puis les transférer dans les caisses dédiées (caisse réserve et caisse de construction)», détaille le document.

    Officiellement mises en circulation dans la zone Cemac depuis le 15 décembre 2022 par la banque centrale, les nouvelles coupures de la gamme 2020 doivent progressivement envahir les circuits économiques, d’où cette opération. Il est tout de même à noter que les coupures de 2002 sont toujours admises lors des transactions financières dans la zone Cemac. Car elles seront toujours utilisées par les agents économiques, jusqu’à la survenue de la décision de les démonétiser.

    Par exemple, les billets de la gamme 1992, remplacées par celles de la gamme 2002, ne seront démonétisés qu’à partir du 1er juin 2024, soit plus de 30 ans après leur mise en circulation.

    Diane Kenfack 

  • Réseau routier: déjà 62% des routes  bitumées au Cameroun

    Réseau routier: déjà 62% des routes bitumées au Cameroun

    Le ministère camerounais des Travaux publics (Mintp) a publié le 9 janvier 2024, un tableau présentant la situation des routes nationales du réseau routier au Cameroun. Selon ce tableau, le Cameroun compte à ce jour 5824,42 km de routes nationales bitumées sur un linéaire total de 9387,26 km, ce qui représente 62% des travaux effectués. Selon les données officielles, le pays compte au total un linéaire en terre de 3562,84 km de routes nationales non revêtues, tandis que 279,48 km sont « en cours de bitumage ».

    La région de l’Ouest est celle qui enregistre le plus fort linéaire bitumé avec 338,44 km, soit 100% du linéaire des routes nationales de la région. Elle est suivie de la région du Littoral, qui présente 98,93% de routes bitumées sur un linéaire de 332,25 km. En troisième position, la région du Centre, qui présente 90,02% de routes bitumées sur un linéaire de 1145,95 km. La région de l’Est quant à elle affiche le plus faible taux linéaire bitumé avec 671,39 km, soit 40%.

    Dans le but de densifier le réseau routier national, de renforcer l’accessibilité des régions intérieures du pays, le gouvernement s’est fixé l’objectif de bitume 1888,719 km de nouvelles routes entre 2024 et 2026, avec au moins 656,959 km en 2024. Ces routes nationales, qui dépendent essentiellement des chefs-lieux de la région à la capitale Yaoundé et du Cameroun aux pays voisins, permettent de faciliter les échanges en bien et services.

    Diane Kenfack

  • Cameroun-BEI: 57 ans de coopération pour 577 milliards FCFA de portefeuille projets

    Cameroun-BEI: 57 ans de coopération pour 577 milliards FCFA de portefeuille projets

    Les secteurs prioritaires concernent l’eau et l’énergie, les transports, l’agriculture et le soutien au secteur privé camerounais.

     L’arrivée au Cameroun d’une délégation de haut niveau de la Banque européenne d’investissement (BEI) a été l’occasion d’évaluer le volume et la consistance du portefeuille projets de l’institution bancaire dans notre pays. La note de coopération produite à cet effet par le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) retrace ainsi 57 ans de relations.

    Elles «ont été nouées en 1965. Et depuis lors, l’organisme de financement des États membres de l’Union européenne met d’importantes ressources au service du développement du Cameroun, à travers des partenariats public-privé et des prêts souverains à des taux concessionnels», apprend-on.

    À date, «le portefeuille de coopération, y compris les opérations régionales ayant un impact sur le Cameroun, se chiffre à 880,43 millions d’euros, soit environ 577,52 milliards FCFA», renseigne le Minepat. Plusieurs indicateurs sont également fournis et concernent pour l’essentiel le secteur des PME, des transports, de l’agriculture et celui de l’énergie et de l’eau.

    Les PME camerounaises

    «En mai 2022, on totalise 94 millions d’euros, soit environ 61,66 milliards FCFA de lignes de crédit octroyées par la BEI pour le bénéfice final des PME camerounaises». Selon le Minepat, ces appuis contribuent également à renforcer le secteur financier par la mise à disposition des ressources adaptées «en termes de durée et de coût, aux besoins des investissements locaux».

    Transports

    Le montant total des financements de la BEI dans le secteur des transports au Cameroun est de 225,98 millions d’euros, soit environ 148,23 milliards FCFA. Ces financements portent aussi bien sur les projets de développement routiers, maritimes que ferroviaires. La note de coopération met par exemple en exergue «l’extension du Port de Douala (1987), le Pont sur la Dibamba (1987) et la concession de chemin de fer (2002)». Il faut désormais y ajouter le projet de renouvellement de la ligne de chemin de fer Belabo-Ngaoundéré. Les accords de financement ont été signés ce 5 mai 2022. «C’est le plus important investissement de la BEI dans le domaine des transports en Afrique subsaharienne», l’a plusieurs fois souligné le vice-président de la BEI, Thomas Östros.

    Agriculture

    Jusqu’au début du mois de mai 2022, l’agro-industrie camerounaise avait déjà bénéficié de la part de la BEI, des financements d’un montant global de 69,12 millions d’euros, soit environ 45,33 milliards FCFA. Parmi les bénéficiaires, on retrouve la Société des plantations de Mbanga pour la mise en valeur de 500 hectares de plantations de bananes. La BEI a en effet consenti en décembre 2008 un effort financier de l’ordre de 4,1 millions d’euros, soit environ 2,65 milliards FCFA. Le Minepat précise que «le projet est en cours d’exécution et les décaissements sur le financement de la BEI se situent autour de 50%».

    Eau et énergie

    Ces deux secteurs cumulent des financements de la BEI d’un montant global de 361,85 millions d’euros, soit environ 237,35 milliards FCFA. Pris individuellement, c’est le secteur de l’énergie qui est le plus gros bénéficiaire des appuis de la BEI. «À mai 2022, l’intervention de la BEI dans le secteur de l’énergie au Cameroun se chiffre au total à 307,25 millions d’euros, soit environ 201,54 milliards FCFA». Au Minepat, on met par exemple en avant le prêt direct accordé en 2006 par la Banque à AES-Sonel d’un montant d’à peu près 37 milliards FCFA. C’était selon les précisions fournies, pour le financement de son programme d’investissement sur la période 2006-2011. Étant entendu qu’il visait «l’accroissement de l’offre en énergie électrique au Cameroun, à travers le raccordement électrique de plusieurs ménages urbains et ruraux». La note de coopération ajoute que «le programme est en cours d’exécution et le taux de décaissement sur le financement de la BEI est d’environ 90,5%».

    De son côté, le secteur de l’eau a réussi à capter 54,60 millions d’euros soit à peu près 35,81 milliards FCFA. Le 30 novembre 2009 par exemple, le Cameroun et la Banque européenne d’investissement ont «signé un contrat de prêt d’un montant de 40 millions d’euros (environ 26,6 milliards FCFA». Les informations disponibles sur ce sujet précisent que l’appui était destiné «au financement partiel du projet d’amélioration des adductions d’eau potable dans les villes d’Édéa, Bertoua, Ngaoundéré et Yaoundé au profit de la Camwater qui relève du programme d’investissement de cette structure».

    Théodore Ayissi Ayissi

  • Cameroun : 3 733 milliards FCFA de prêts de la Chine entre 2000 et 2020

    Cameroun : 3 733 milliards FCFA de prêts de la Chine entre 2000 et 2020

    L’information est du Centre de politique de développement mondial de l’Université de Boston.

    Les engagements de prêts chinois au Cameroun durant la période de 2000 à 2020 sont de 45 pour un montant cumulé de 6, 2 milliards de dollars (plus de 3 733 milliards de Francs CFA. Selon le Centre de politique de développement mondial de l’Université – lequel fournit des données sur les engagements de prêt des banques politiques et commerciales chinoises, des entités gouvernementales, des entreprises et d’autres financiers, envers les gouvernements africains et les entreprises publiques – ces fonds ont servi dans les secteurs de la santé, du transport, énergie, eau, défense, les technologies de l’information et la communication, les infrastructures sociaux, l’industrie.

    Six prêts ont été octroyés dans le secteur du transport pour un montant global de  ont été consentis dans le secteur de deux milliards de dollars. Ils ont servi à financer la première phase du projet de construction du port de Kribi (423 millions de dollars, 263,148 milliards FCFA) ; la phase I de l’autoroute Yaoundé-Douala (483 millions de dollars, 300,474 milliards FCFA) ; l’achat de deux avions MA60 (71 millions de dollars, 44,169 milliards FCFA) ; l’Autoroute Kribi-Lolabe, Tronçon Kribi-Edéa – Phase I (386 millions de dollars, 240,130 milliards FCFA) ; phase II du projet de construction du port de Kribi (675 millions de dollars, 419,917milliards FCFA).

    Dans le secteur de l’énergie, les prêts ont dédiés à la mise en œuvre de six projets pour des : les barrages hydroélectriques de Mekin (51 millions de dollars, 31,727 milliards FCFA), Memve’ele (542 millions de dollars, 337,178 milliards FCFA) ; la mise en place de systèmes photovolcaïques pour l’électrification de 166 localités (90 millions de dollars, 55,989 milliards FCFA) ; le projet hydroélectrique de Warak-Bini (303 millions de dollars, 188,496 milliards FCFA) ; la construction de Lignes de transport d’énergie depuis Memve’ele  (142 millions, 88,338 milliards FCFA) ; la mise en place de systèmes photovolcaïques pour l’électrification de 184 localités (123 millions, 76,518 milliards FCFA) ; la construction de Lignes de transport électrique au barrage de Mekin (56 millions de dollars, 34,837 milliards FCFA).

    Les secteurs de l’industrie, de la santé, défense et de l’éducation, ont chacun bénéficié d’un seul financement de projets. Respectivement : la réhabilitation du parc d’équipements de génie civil de l’État, Matgenie (14 millions de dollars, 8,709 milliards FCFA), la construction d’un hôpital Gynéco-obstétrique et pédiatrique à Douala (7 millions de dollars, 4,354 milliards FCFA), l’équipement militaire (333 millions de dollars, 207,159 milliards FCFA), la mise en place de réseau e-national de l’enseignement supérieur (135 millions de dollars, 83,983 milliards FCFA).

    Les principaux crédits chinois en matière de technologies de l’information et la communication (1,1 milliard de dollars) portent sur la construction d’un Réseau fédérateur en fibre optique (52 millions de dollars, 32,349 milliards FCFA) ; le programme de numérisation des services postaux (69 millions de dollars, 42,924 milliards FCFA), projet de réseau national de télécommunications à large bande – phase I (168 millions, 42 924 milliards FCFA) ; la mise en place du réseau de télécommunications d’urgence (156 millions de dollars, 97,047 milliards FCFA) ; l’extension de la dorsale nationale à fibre optique (79 millions de dollars, 49,145 milliards FCFA) ; le réseau national de télécommunications à large bande – Phase II (337 millions de dollars, 209 647 milliards FCFA) ; le projet de Réhabilitation de la Crtv (62 millions de dollars, 38 570 milliards FCFA) ; l’extension nationale du système de vidéosurveillance urbain intelligent – Phase I et II (84 millions de dollars, 52 256 milliards FCFA).

    A l’échelle continentale, les engagements financiers chinois sur la période 2000-2020 s’élèvent à 159,9 milliards de dollars. Ce qui représente 1188 conventions signées, rapporte l’Université de Boston.

    Louise Nsana