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Étiquette : partenariat
Partenariat: l’association Enfant du soleil et la mairie de Yaoundé 5e font un
Les deux entités ont signé des documents de nature à leur permettre de travailler en osmose pour mieux accomplir leur mission humanitaire en faveur des couches défavorisées.
L’Association enfant du soleil du Cameroun a scellé sa coopération avec la commune d’arrondissement de Yaoundé 5ème (Essos). Le 17 mars dernier, les différents acteurs ont signé les documents devant leur permettre de travailler main dans la main pour le bien-être des enfants orphelins et des populations. Leur leitmotiv étant de lutter contre la pauvreté. «Cette signature de partenariat entre l’association enfant du soleil et la mairie de Yaoundé V est une initiative que nous avons entreprise auprès de celle-ci et nous sommes émus de la voir aboutir. C’est un plaisir pour nous, car nous savons qu’à travers ce partenariat, nous aurons de nombreuses activités à mener ensemble au niveau national pour venir en aide aux populations vulnérables que sont les orphelins, les veuves, et les personnes à motricité réduite», se réjouit Bienvenu Gabriel Ottou Ottou, président de l’Association. Et de poursuivre: «à travers ce partenariat, nous comptons raffermir nos liens de travail, et ceci est une aubaine de travailler en osmose avec l’association basée en Suisse, c’est un grand pas. Nous attendons beaucoup de la commune et ceci réciproquement pour l’atteinte de nos objectifs qui sont d’épanouir les orphelins, et les déshérités».
Ouverture
Selon Augustin Bala, maire de Yaoundé 5ème, la signature du partenariat permet de donner une large ouverture à notre commune. Dans l’ère de la décentralisation, «il va permette de jumeler les deux communes, celle de Yaoundé 5 et celle de Delémont située en Suisse. Cela devra contribuer inéluctablement au développement local, poussé, voulu, et boosté par les frères établis soit au Cameroun, soit à l’extérieur du pays. Dans le cas d’espèce, l’association enfant du soleil est basée au Cameroun, mais a des bras au niveau de la Suisse, c’est la raison pour laquelle nous saluons cette coopération, ce partenariat qui est naissant», explique-t-il. «Nous espérons qu’avec la communauté de Delémont d’abord, nous allons signer un accord de jumelage, et par ailleurs, nous pourrons l’étendre à d’autres commune de Suisse pour le plus grand bien de notre pays, pour le plus grand bien de notre ville et de Yaoundé 5, parce que cette coopération est souhaitée et voulue, et très utile à nos populations qui sont encore à un niveau de pauvreté assez préoccupante. Et donc, nous avons besoin de cette coopération pour lutter efficacement contre la pauvreté et ceci pour le développement de notre pays. L’action humanitaire qui anime l’Association enfant du soleil est louable».Olivier Mbessité
Professionnalisation des enseignements: l’Université de Douala sur de bons rails avec Camrail
Les deux institutions ont signé deux conventions de partenariat pour renforcer la recherche, le développement, l’innovation et la formation dans le domaine ferroviaire.
Le développement des sociétés et des entreprises ne peut se faire sans le concours des universités, ni comme le temple du savoir. Surtout dans notre contexte où il faut établir une passerelle entre les
formations académiques au profit des entreprises. C’est ce qui justifie la signature de deux conventions le 11
novembre dernier entre l’Université de Douala et Camrail, filiale de Bolloré Railways et concessionnaire du
chemin de fer camerounais. L’entreprise Camrail était représentée par son directeur général, Pascal Miny et
l’Université de Douala par son recteur, le Pr Magloire Ondoua.D’une durée de deux ans renouvelables, les conventions mentionnées « ont pour objet de définir et de préciser les modalités de coopération entre Camrail et deux établissements de l’Université de Douala. L’Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala et l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales », mentionne le communiqué. Les domaines d’intervention couverts par ces conventions sont le management des organisations, la maintenance des équipements ferroviaires, les systèmes d’information, l’environnement et le génie civil, la recherche, la formation, les stages académiques et toutes les autres expertises techniques .
Partenariat
Camrail « en sa qualité d’entreprise citoyenne, s’engage ainsi à contribuer à la mise en œuvre de la politique
gouvernementale relative à la professionnalisation des enseignements, c’est aussi l’occasion pour nous de
partager notre longue expérience dans l’ exploitation technique et commerciale des services de transport ferroviaire, la maintenance, l’aménagement et la gestion de l’infrastructure ferroviaire », indique Pascal Miny, directeur général de Camrail. Dans la même veine, le Pr Magloire Ondoua, recteur de l’Université de Douala, pense que «ce partenariat avec Camrail est un partenariat souhaité et attendu. Cette entreprise nous donne l’occasion de montrer aux yeux du monde que nos étudiants sont très ingénieux. Le chemin de fer est bienvenu dans le campus. Nous voulons aller au-delà de la signature de cette convention de façon à faire de cette coopération un parfait exemple pour la communauté universitaire », souligne-t-il.La politique de Camrail en matière d’encadrement et de création d’emplois à destination des jeunes est constante en 23 ans de concession. Outre les stages académiques et professionnels et le recrutement direct de plus de 1500 jeunes dans le cadre du renouvellement des effectifs, l’entreprise a investi 300 millions de FCFA dans la formation d’un demi-millier de jeunes aux métiers ferroviaires de base de leur suivi de leur recrutement. L’Ecole nationale supérieure polytechnique de Douala et l’Ecole des sciences économiques et commerciales sont les quatrième et cinquième institutions éducatives à signer une convention de partenariat avec Camrail après l’Icac-Ucam, le Cfpc –LS, et l’IMEFAC.
Olivier Mbessité
Numérique et entreprises: la Banque mondiale offre 65 millions de dollars à la RCA
Ces fonds devraient permettre au gouvernement centrafricain de poursuivre la dématérialisation des processus de base, mais également l’ensemble des réformes en cours visant entre autres à digitaliser l’administration fiscale.
Les efforts de la République Centrafricaine (RCA) en matière d’amélioration de la gouvernance des finances publiques viennent d’être récompensés. La Banque mondiale vient d’approuver en sa faveur «un don de 35 millions de dollars». Les fonds sont destinés au projet de gouvernance du secteur public. Ils devraient permettre au gouvernement centrafricain de poursuivre la dématérialisation des processus de base, mais également l’ensemble des réformes en cours visant entre autres à digitaliser l’administration fiscale. «L’amélioration de la gouvernance, de la transparence et de l’efficacité des finances publiques est au cœur du partenariat de la Banque mondiale avec le gouvernement centrafricain», a confié Han Fraeters, représentant résident de l’institution de Bretton Woods en RCA. Le Projet de gouvernance numérique du secteur public doit donc à terme transformer les pratiques administratives en Centrafrique. Et ce faisant, «améliorer l’efficacité et la transparence de la gestion des ressources publiques, jeter les bases de la gouvernance numérique pour la prestation de services publics de confiance et inclusifs et faciliter les paiements de salaires des fonctionnaires à distance depuis leurs lieux d’affectation», rapporte un communiqué de la Banque mondiale.
L’institution de Bretton Woods s’est également présentée ce 5 mai 2022 à Bangui, comme un ardent défenseur de la compétitivité des entreprises. Elle a mis à la disposition du Projet d’investissement et de compétitivité des entreprises un don de 30 millions de dollars. Le représentant résident de la Banque mondiale en RCA vise notamment «la création d’opportunités d’emplois en faveur des jeunes».
Théodore Ayissi Ayissi