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Étiquette : FAO
Exportations de crevettes: le Cameroun se met aux normes
Il est question pour le pays de rétablir ses liens commerciaux sur ce segment d’activités avec l’Union européenne, puis de conquérir d’autres marchés rémunérateurs.
Le Cameroun améliore son système de maîtrise, de suivi et de contrôle de la qualité sanitaire à l’exportation de crevettes. Grief lui en était porté par l’Union européenne qui a de ce fait suspendu toute transaction commerciale sur ce segment avec le Cameroun depuis 2004. Le pays souhaite rétablir ce lien commercial et même investir d’autres marchés porteurs à l’instar de la France, du Viet Nam, de la Chine, des États-Unis et de l’Espagne.
Le Cameroun produit annuellement 5300 tonnes de crevettes issues de la pêche maritime, selon des données de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Cette denrée est jusqu’ici acheminée principalement vers le marché régional (Gabon,
Guinée équatoriale, Nigéria, République centrafricaine et Tchad, avec environ 590 tonnes par an) et l’Asie (Chine, Chine – RAS [Région Administrative Spéciale] de Hong Kong, Viet Nam, Malaisie, estimées à 290 tonnes par an). Environ 126 tonnes sont consommés à l’échelle nationale et à peu près autant seraient perdues, d’après l’institution.La valeur totale des exportations camerounaises de crevettes oscille entre 1,6 et 4,6 millions de dollars. Par ces faibles performances, le Cameroun reste en retrait sur la scène internationale. Il occupe la 79eme position dans le classement 2019 des pays exportateurs effectué par le Centre du commerce international (ITC); avec un volume de 143 tonnes vendues pour une valeur de 950 000 dollars et 0,00% des parts du marché.
Le gouvernement souhaite renverser la courbe en misant sur le potentiel des crevettes grandes tailles. Il a en conséquence souscrit en 2019 au programme FISH4ACP de la FAO en 2019 avec pour objectif de booster ses ventes de 70%, revèle l’institution dans son rapport «Chaîne de valeur des crevettes de grande taille au Cameroun». Lequel vise à améliorer la productivité et la compétitivité des chaînes de valeur du poisson, tout en assurant la durabilité environnementale et l’inclusion sociale. Quelques défis s’imposent cependant au Cameroun dans l’atteinte de cet objectif. Cela concerne l’obtention de l’agrément d’exportation à destination de l’Union européenne et l’effectivité renforcée des dispositifs d’exclusion des tortues sur les navires de pêche industrielle. Ce, afin d’accéder légalement au marché américain.
Louise Nsana
32 millions
D’après la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), c’est sensiblement le nombre de personnes qui, à cause de la pandémie du coronavirus, souffriront de la faim cette année dans le monde.
Parue le 13 juillet 2020 dans le rapport annuel de la FAO, l’estimation est jugée «prudente» par les experts de l’institution onusienne en raison des nombreuses incertitudes qui continuent de peser sur l’évolution de la pandémie. Par ailleurs, le rapport indique que «ces millions d’individus s’ajoutent donc aux quelque 690 millions d’êtres humains qui étaient déjà en sous-alimentation chronique l’année dernière, soit 8,9% de la population mondiale. La tendance est clairement à la hausse — c’est 10 millions de plus qu’en 2018 et 60 millions de plus qu’en 2014 — ce qui rend encore plus improbable l’un des principaux objectifs de développement durable adoptés par les Nations unies en 2015. Non seulement la faim ne sera pas éradiquée dans le monde en 2030, mais elle devrait alors concerner 840 millions de personnes», a commenté Thibault Meilland, analyste des politiques au sein de la FAO.
Femme rurale au Cameroun : Le pli qui ne rompt pas
Face aux difficultés qui sont les siennes, elle tient toujours le beau rôle de mamelle nourricière du pays.
La ministre camerounaise en charge des questions de femmes prêche par l’exemple «On souffre!». Décidément, la phrase fonctionne désormais à tous les coups au Cameroun. Le 15 octobre 2019, on l’a expérimentée à Endom (Nyong-et-Mfoumou). Pour habiller leur plaidoyer pour de meilleures conditions de vie, les femmes rurales de cette localité l’ont dit à pas moins de 4 femmes ministres.
Venues rehausser l’éclat de la 24e édition de la Journée mondiale de la femme rurale, Marie-Thérèse Abena Ondoua, ministre de la Promotion de la femme et de la famille (Minproff), Pauline Irène Nguene, ministre des Affaires sociales (Minas), Clémentine Ananga Messina, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Fomundam Mbah Acha, ministre déléguée à la présidence de la République en charge du Contrôle supérieur de l’État (Consupe) et Ashéri Kilo, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation de base ont pris note du calvaire des agricultrices dans les territoires éloignés des grandes villes.
«Nous dépensons beaucoup d’argent pour acheminer nos vivres en ville et au final on ne gagne pas grand-chose, du moins pas assez d’argent par rapport au travail que nous abattons au quotidien; on ne se soigne pas bien; on fait des accidents de motos… Parfois avec nos maris et leurs familles, la vie a plutôt des allures de séjour au purgatoire», déballe Mme Lucie Noah Manga au nom de ses congénères. Pour le reste, ses mots trahissent de l’optimisme: «On plie, mais on ne va pas rompre. Nous espérons que le gouvernement fera quelque chose pour nous, car selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation (FAO),les femmes rurales fournissent environ 90 % des denrées nécessaires à la subsistance de la population en Afrique».
Lignes de vie
Fortement représenté ici, ce gouvernement, par la voix de la Minproff, a davantage exalté le rôle de ces êtres régnant sur des champs et des étangs pour nourrir le pays. Dans son discours, Marie-Thérèse Abena Ondoua ne s’attache nullement à faire revivre la culture de la souffrance, mais à camper de nouvelles lignes de vie. «Je vous invite à créer des plateformes coopératives à travers lesquelles il vous sera aisé d’accéder aux offres de formation.Il faut de trouver et saisir des opportunités de financement pour mieux exploiter les terres, améliorer la productivité tout en protégeant l’environnement, utiliser à grand profit les technologies modernes et être les principales actrices du bien-être de vos familles», exhorte-t-elle, en écho au thème retenu cette année («Femme vivant en zone rurale et gestion durable des ressources productives»).
Comme beaucoup d’autres, la Minproff se désole des effectifs chétifs du Centre de développement de la femme(Cedefe) d’Edom. Créée depuis 10 ans, la structure est boudée par ses principales destinataires. Cela a appelé la réaction la plus vive de Marie-Thérèse Abena Ondoua: «il n’est pas question de laisser continuer cet état de choses».
Bobo Ousmanou
Journée mondiale de l’alimentation (JMA) : Pour une meilleure santé nutritionnelle dans le monde
Au regard des statistiques alarmistes dévoilées le 10 octobre 2019 à Yaoundé, la représentation de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation (Fao) au Cameroun suggère l’amélioration du tableau alimentaire, tant à l’échelle locale qu’internationale.
Séquence de présentation des chiffres de 2018 de la FAO Comme chaque année, le Cameroun se joint au reste du monde ce 16 octobre 2019 pour célébrer la Journée mondiale de l’alimentation (JMA). À cet effet, le point de presse tenu le 10 octobre dernier parle Minader Gabriel Mbairobe,a permis de poser les jalons de l’événement placé sous le thème: «Agir pour l’avenir une alimentation saine pour un monde sans fin».
Présent aux côtés du membre du gouvernement, le Dr Abdou Salla a dévoilé les enjeux de cette l’édition de cette année. Pour lui, la situation alimentaire dans le monde est suffisamment alarmante. «820 millions de personnes souffrent de la faim.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime à 600 millions le nombre de personnes qui tombent malade chaque année après avoir consommé des aliments contaminés la conséquence de l’intoxication étant la mort pour 420 mille personnes, 40 % de la morbidité imputable aux maladies d’origine alimentaire soit 120 000 décès chaque année d’enfants de -5ans . Au Cameroun 31,7% d’enfants de moins de 5 ans souffrent d’un retard de croissance ; 12% d’adultes sont obèses et 32% autres en situation de surpoids», a déclamé le Minader.
Face à cela, le représentant de la FAO a été clair. Il faut «conjuguer les efforts en termes de renforcement de la productivité des aliments de qualité, en essayant de combattre la malnutrition, à la racine C’est-à-dire de revoir nos politiques agricoles afin que du point de vue de la production végétale, la production animale, la production halieutique, que nous arrivions à prendre des aliments de qualité, des aliments nutritifs qui nous permettent non seulement de combattre la faim, mais aussi de réduire les grands risques de maladie».
Par, ailleurs, ajoute-t-il, la FAO envisage également la sensibilisation des couches défavorisées. «Nous pouvons aussi partager des formations qui peuvent inciter les populations à choisir leurs comportements alimentaires , tout cela dans le cadre de la promotion d’une agriculture de nouvelle génération qui tient compte des aspects de lutte contre la faim, de lutte contre la pauvreté, mais d’avoir une alimentation saine», précise-t-il.
Causes
Selon le Minader, la sous-alimentation et autres maladies nutritives sont causées par un certain nombre de facteurs. «Les mauvaises pratiques culturelles et l’utilisation abusive des produits agro-chimiques, les changements d’habitudes alimentaires, les mauvaises techniques de stockage, de transformation, d’emballage et d’entreposage d’aliments», a-t-il indiqué. Ces constats au niveau mondial concernent également le Cameroun.Double événement
Ainsi, ce 16 octobre 2019, le Cameroun commémore également la journée internationale de la sécurité des aliments (JISSA), sous le thème «sécurité alimentaire des aliments, c’est l’affaire de tous». Elle a été créée en décembre 2018 par les Nations unies, puis célébrée le 7 juin 2019 pour la première fois dans le monde.Ce mercredi au Cameroun,les deux événements couplés ont pour thème: «Éduquer les populations pour une alimentation de qualité et abordable pour un avenir meilleur».Joseph Julien Ondoua Owona
Agro-industrie : De bons tuyaux brésiliens se déclinent à Yaoundé
En partenariat avec la Chambre d’agriculture, des pêches et des forêts(Capef) et la compagnie IBSS, l’ambassade du Brésil au Cameroun présente l’expérience de la transformation agricole dans ce pays d’Amérique du Sud.
La mécanisation: visage fort de l’agriculture brésilienne «Le Brésil était encore, il y a près de 30 ans, un important importateur de produits alimentaires». L’ambassade du Brésil à Yaoundé qui assume ces propos y associe surtout une lecture sociohistorique des performances agricoles constatées dans ce vaste pays d’Amérique latine. Jusque dans les années 1970, le Brésil était considéré comme impropre à l’agriculture, d’abord en raison de la sévérité de la saison sèche y sévissant, mais également à cause de la nature des sols.
«Aujourd’hui, il est le plus grand exportateur net de produits alimentaires au monde, et une référence mondiale en matière d’agriculture tropicale. L’agriculture constitue le premier poste d’exportation du Brésil. En 16 ans, selon les données du ministère de l’Industrie et du Commerce extérieur (MDIC), le pays a multiplié par quatre ses exportations de produits agricoles et agroalimentaires, passant de 20 milliards de dollars en 2000 à 85 milliards en 2016. Selon un rapport sur les perspectives agricoles 2015-2024 de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Brésil est prêt pour devenir le plus grand fournisseur de produits alimentaires et agricoles au monde, détrônant les États-Unis», exalte encore la chancellerie brésilienne à Yaoundé. Ici, l’on pense que l’expérience heureuse peut être dupliquée ailleurs.
C’est tout le sens à donner au séminaire sur l’agrobusiness annoncé ce 26 septembre 2019 à l’hôtel Mont Febé. Cette rencontre, apprend-on, est organisée en collaboration avec la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts du Cameroun (Capef) et la société brésilienne IBSS-Agronomy. En gros, l’objectif est de présenter les solutions développées au Brésil grâce à la recherche. Il est en outre envisagé des possibilités d’échanges et de partenariats dans le cadre de modernisation de l’agriculture camerounaise. L’on parle aussi de la création des chaînes de valeur locales capables de réduire la dépendance du Cameroun aux importations.
Jean-René Meva’a Amougou
Source: ambassade du Brésil au CamerounHenri Eyebe Ayissi
«Agir pour l’avenir. La faim zéro en 2030 c’est possible». Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a repris en boucle ce thème de la 38e journée mondiale de l’alimentation.
Il a surtout exalté les efforts du Cameroun en matière de lutte contre la faim, lesquels ont été reconnus par l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la communauté internationale. Selon le Minader (qui s’exprimait le 23 octobre dernier devant la presse à Yaoundé), trois ans avant l’échéance, le pays a atteint l’un des Objectifs du millénaire pour le développement (ODD) en ramenant de 4,7 millions en 1990-1992 à 2,3 millions en 2012-2014, le nombre de personnes sous-alimentées.
Alimentation : Le FAO garde un œil sur les prix des denrées
De manière continue, l’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture travaille à établir les variations de cinq principaux produits de consommation.
De la viande de boeuf, l’un des produits à promouvoir Ce n’est pas connu de tous: l’agence des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) joue un rôle clé dans le suivi, l’analyse et la diffusion des données sur les prix des denrées alimentaires. Au Cameroun, tout comme dans d’autres pays, ce démembrement de l’Organisation s’intéresse à la chaîne d’approvisionnement, du producteur au consommateur.
Cadrant avec cette démarche, Athman Mravili, le représentant de la FAO au Cameroun, explique que son institution fournit des informations sur les prix par le biais de deux principaux domaines. Il s’agit du domaine des prix internationaux (qui inclut les prix internationaux et l’indice FAO des prix des produits alimentaires) et le domaine des prix intérieurs (qui inclut les prix à la production et à la consommation, les prix de gros et de détail et les indices des prix des aliments).Accent
Pour cette dernière catégorie, la FAO se sert des données sur la production. Ceci en vue d’estimer la valeur de la production pour un pays, par produit et au total, ainsi que les indices des prix à la production, qui permettent de mesurer l’inflation des prix. Les prix à la production permettent également d’analyser la transmission et la volatilité des prix. «Ces instruments d’analyse servent généralement à mesurer et à suivre le taux d’inflation, à fixer les objectifs en matière de politique monétaire, à indexer les prestations sociales telles que les pensions et les allocations chômage, et à augmenter les seuils et les crédits dans les systèmes d’impôt sur le revenu et les salaires dans les contrats salariaux des secteurs public et privé », détaille Athman Mravili.Au-delà, cela permet d’avoir un œil sur les circuits de distribution des produits vivriers pour résoudre la crise alimentaire de manière durable dans certaines régions camerounaises. Chaque mois, l’indice mondial de la FAO mesure la variation des prix de cinq denrées alimentaires de base sur les marchés internationaux: les céréales, les huiles végétales, le lait, la viande et le sucre.
Cette année, le Cameroun célèbre la journée mondiale de l’alimentation le 25 octobre 2018. En prélude à l’événement placé sous le thème «Agir pour l’avenir», Henri Eyebe Ayissi, le ministre camerounais de l’Agriculture et du Développement rural (Minader) donne une conférence de presse à Yaoundé ce 23 octobre.
Jean-René Meva’a Amougou
17 milliards de francs CFA
Selon Athman Mravili, le Représentant de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) au Cameroun, c’est la somme réservée au programme de cette institution onusienne en faveur du Cameroun.
Prévu pour la période 2018-2020, cet argent est destiné au financement des projets en rapport avec la sécurité alimentaire et le développement des chaînes de valeur, la gestion des ressources naturelles et le renforcement de la résilience et de la nutrition. «Nous travaillerons avec toutes les institutions gouvernementales concernées, pour transformer le cadre national en projets spécifiques. Quand cela sera fait, nous passerons à la 2ème phase qui est celle de la mobilisation des ressources», a précisé Athman Mravili, approché par le magazine Investir au Cameroun, le 14 juin 2018 à Yaoundé.