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Archives des Bretton Woods - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : Bretton Woods

  • Inertie : Etoudi met en péril la coopération avec la Banque mondiale

    Déjà validés par le Conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods, plusieurs projets sont bloqués à la présidence de la République.

    « Il n’y a pas d’urgence ici… », ont-ils coutume de répondre aux ministres qui s’inquiètent de la durée du traitement d’un dossier à leur niveau, un peu comme pour indiquer qu’ils sont maîtres du temps. Cette maxime d’un autre temps, les fonctionnaires à la présidence de la République l’appliquent même aux dossiers des projets pour lesquels le Cameroun sollicite le financement des partenaires extérieurs, au point de provoquer leur agacement. La Banque mondiale est de ceux-là.

    Ce 19 mars, à l’ouverture de la revue conjointe du portefeuille de ses projets au Cameroun, l’institution de Bretton Woods n’est pas allée du dos de la cuillère pour dénoncer des lenteurs dans leur mise en œuvre. «Le premier frein est le délai de mise en vigueur des projets du portefeuille. Ce délai a plus que doublé entre 2016 et 2019, passant de 6,7 mois à plus de 14 mois », indexe le responsable des programmes du secteur économie, finances et gouvernance de la Banque mondiale. « Sept projets du portefeuille sont en attente de la déclaration de leur mise en vigueur alors qu’ils ont été approuvés depuis plus d’un an pour certains », regrette Mazen Bouri. Ce dernier parle à cette cérémonie au nom de la directrice des opérations, empêchée.

    Mise en garde
    Un projet ne peut être lancé sans la signature des accords de crédits. Cette signature se fait généralement entre le ministère de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) et la direction des opérations de la Banque mondiale au Cameroun. Mais avant, il faut que le président de la République signe un décret habilitant le Minepat à engager le Cameroun. Et on attend souvent plus d’un an pour que ce texte soit signé. C’est ce qui est arrivé au projet de développement de l’hydroélectricité sur le fleuve Sanaga ainsi qu’à celui de développement des villes résilientes et inclusives. Approuvés par le Conseil d’administration de la Banque en 2017, les décrets y relatifs ont seulement été signés en fin février 2019.

    Au regard de ces lenteurs, « l’engagement de la Banque pourrait s’en trouver diminué, du fait d’un ralentissement de la préparation et de la soumission de nouvelles opérations au Conseil d’administration », prévient Mazen Bouri. Surtout que même le rythme d’exécution des projets se dégrade. «Le taux de décaissement sur l’année fiscale 2019 n’excédera pas 7 % contre 18 % en 2018 et 22 % en 2017».

    Aboudi Ottou

  • Pour l’homme du 6 novembre, l’Histoire ou la poubelle

    Pour l’homme du 6 novembre, l’Histoire ou la poubelle

    M. Paul Biya prête serment ce 6 novembre 2018. Pour un nouveau bail de sept ans à la tête de l’Etat. Le président réélu inaugure son septième mandat dans un contexte de morosité, en contraste avec sa prise de pouvoir le 6 novembre 1982.

    En effet, l’homme du 6 novembre est désormais loin de la quasi unanimité et de l’enthousiasme autour de sa personne, après le discours de démission du président Amadou Ahidjo. Au soir du 4 novembre 1982, Paul Biya hérite, dans une ferveur populaire inédite, d’un pays bien portant. Presque tous les indicateurs sont au vert. Une économie des plus florissantes. Un pays pacifié des démons de la guerre d’indépendance. L’autosuffisance alimentaire palpable. L’éducation de qualité pour tous. Évidemment, le Cameroun de 1982 n’est pas un paradis. «La rigueur et la moralisation», dont se prévaut le chantre du Renouveau national, suggère à souhait la crise de gouvernance qui travaille le pays en début des années 80.

    Aujourd’hui, après 36 années de «Renouveau», la plupart des indicateurs du pays sont longtemps passés au rouge. La crise économique secoue le pays depuis deux décennies, malgré les remèdes (inopérants) des institutions de Bretton Woods. Le pays est exsangue et lessivé par des plans d’ajustements structurels ayant détruit toute la politique sociale du Gouvernement. Le chômage des jeunes atteint des pics effroyables. L’éducation et l’enseignement sont sinistrés. Il faut désormais payer le prix fort pour envoyer les enfants à la bonne école. Le panier de la ménagère n’arrête pas de maigrir, conséquence de l’érosion continue du pouvoir d’achat des populations. La classe moyenne de la population a totalement disparu. La pauvreté a pris ses quartiers partout. Selon des statistiques fiables, environ 32% de la population vit sous le seuil de la pauvreté.

    Sur le plan politique, le multipartisme imposé par les vents d’Est dans les années 1990 n’a pas entraîné l’alternance démocratique souhaitée. Il y a comme un verrouillage du jeu électoral par Paul Biya, qui a réussi à concentrer l’essentiel des pouvoirs en ses mains. Ce qui met tout le monde politique à ses pieds. L’opposition, les syndicats et la société civile sont atones. La moindre contestation dans la rue est réprimée par les forces de sécurité, à défaut d’être interdite par une administration publique aux ordres. Grosso modo, le Cameroun de 2018 est comme une dictature douce parée des atours démocratiques.

    Pas d’état de grâce
    Autant l’accession de Paul Biya à la magistrature suprême en 1982 a suscité espoir et engouement ; autant l’inauguration de son nouveau mandat ce 6 novembre 2018 suscite inquiétude et scepticisme. Et pour cause, Paul Biya entame son nouveau septennat avec des handicaps préjudiciables à la bonne conduite de ses promesses de campagnes. Le malaise né d’une réélection aux résultats contestés par ses deux principaux challengers (Maurice Kamto et Cabral Libii) a laissé une population divisée. Mobiliser et remettre au travail tout le monde n’est pas gagné d’avance. La fracture sociale sans cesse grandissante, dans un environnement économique incertain, est également un facteur défavorable à l’élu aux 85 printemps. La confiance des populations au processus démocratique reste à (re) conquérir.

    En attendant d’y parvenir, les investisseurs resteront sur leurs gardes. Ils le seront d’autant plus que le président réélu doit adresser efficacement les problématiques sécuritaires qui secouent de toutes parts le pays: la crise dite anglophone, le débordement de la guerre civile centrafricaine sur la frontière Est du Cameroun ; les coupeurs de route dans la région de l’Adamaoua, la secte terroriste Boko Haram dans l’extrême – nord du pays… À coup sûr, des éclaircies sur le ciel ombrageux du pays sont attendues du président de la République. De quelle baguette magique va-t-il se servir pour réussir ?
    À n’en point douter, Paul Biya est à un virage décisif de sa longue carrière de chef de l’État. En négociant bien ce virage, il rentrerait dans l’histoire comme «celui qui a apporté la démocratie et la prospérité au Cameroun». À défaut, il rentrera dans les poubelles de l’histoire du pays. À l’évidence, Paul Biya commence un septennat de tous les dangers. Certainement le mandat le plus compliqué de son «règne». «To be or not to be, that’s the question», lui murmure Shakespeare.

    Thierry Ndong Owona

  • 03 milliards de francs CFA

    03 milliards de francs CFA

     

    Selon la Banque mondiale (BM), c’est la valeur globale du bétail volé par les membres de la secte islamiste nigériane Boko Haram, dans la région de l’Extrême-Nord, depuis 2013. Ce chiffre est contenu dans le rapport intitulé «briser les obstacles au commerce agricole régional en Afrique centrale», récemment publié par l’institution de Bretton Woods. Cette dernière estime que sur une période de 5 ans, environ 17 000 têtes de bovins et des milliers d’ovins et de caprins, ont été emportés par des membres de cette secte islamiste, au cours de leurs attaques meurtrières dans les villages de la région de la région. La BM relève que cette estimation n’est que partielle. Tant il est vrai, appuie-t-elle, que les exactions de Boko Haram sur le secteur de l’élevage ne se sont pas limitées aux vols du bétail. Les attaques ont également eu des effets néfastes sur le fonctionnement des marchés du bétail, la prise en charge sanitaire des bêtes, ou encore le fonctionnement de l’activité d’élevage dans son ensemble.

     

     

  • Flux financiers illicites : Les visages du fléau en Afrique centrale

    Flux financiers illicites : Les visages du fléau en Afrique centrale

    Les flux financiers illicites sont des flux de capitaux non comptabilisés provenant : du produit du vol, de pots-de-vin et d’autres formes de corruption de fonctionnaires ; du produit d’activités criminelles telles que le trafic de drogues, le racket, la contrefaçon, la contrebande et le financement du terrorisme ; et du produit de l’évasion fiscale et des opérations de blanchiment d’argent. Les estimations de plusieurs études récentes, dont celle intitulée «Financing Africa’s post-2015 development agenda», montrent que, entre 1970 et 2008, les flux financiers illicites ont fait perdre à l’Afrique entre 854 et 1 800 milliards de dollars. Selon le dernier rapport intérimaire du Groupe de haut niveau sur les flux financiers illicites en provenance d’Afrique, le montant moyen perdu annuellement se chiffre entre 50 et 148 milliards de dollars (CEA, 2013). Les multinationales, à travers la fraude fiscale et les prix de transfert, sont à l’origine de la plus grande partie de ces flux. Après viennent les produits d’activités criminelles et de la corruption.

    Dans cet écosystème, l’Afrique centrale représente 9 % des flux financiers en circulation. C’est la région ayant le niveau le plus bas. Malgré tout, avec les difficultés que connait l’infrastructure régionale et les institutions nationales de lutte contre ce phénomène, le secteur financier et l’intégrité territoriale de cette région sont de plus en plus fragilisés.

     

    La région peine à maitriser le fléau. La stratégie de lutte demeure infructueuse et imprécise.

    La présence en Afrique centrale du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac) qui regroupe 7 pays est significative, mais pas suffisante. L’institution a encore du mal à détecter les filières et foyers de flux financiers illicites. Malgré le nouveau règlement de la Cemac édicté en 2016, l’architecture peine à prendre corps. La fiabilité du dispositif n’est toujours pas admise. «Le système financier international demeure très méfiant du fait de l’inexistence d’une action en réseau qui responsabilise le change manuel, la microfinance, les établissements de crédits non bancaires et les banques» déclare Adamou Petouonchi, expert financier et cofondateur de l’agence de communication financière Strategy. C’est ce qui fait peser un effet de-risking sur le système financier de l’Afrique centrale. En effet, les banques commerciales de la sous-région sont menacées de rupture de relations commerciales (perte de compte de correspondant) avec leurs partenaires internationaux ou occidentaux.

    Origines

    Les profits illicites en Afrique centrale sont d’origines diverses. Mais les trois activités les plus lucratives sont le trafic de stupéfiants, le trafic d’armes et le trafic d’êtres humains et de migrants. Dans une note intitulée, « constatations et recommandations provisoires sur la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans la zone Franc » présentée lors de la dernière rencontre des ministres de la zone Franc, en avril dernier, la Banque mondiale relève que « le trafic de drogues est une source de préoccupation majeure dans la zone, car elle constitue une aire de transit des produits stupéfiants en provenance d’Amérique latine».

    En outre, ajoute l’institution de Bretton Woods, « le trafic d’armes est une réalité préoccupante dans la région. La demande locale est forte, et provient notamment de groupes terroristes, rebelles et de milices. La propagation des conflits dans la région et la porosité des frontières entravent la régulation du commerce des armes. La plupart des flux illicites d’armes résultent du détournement illégal ou du vol d’armes à partir des arsenaux de la police et de l’armée. L’afflux d’armes en provenance de Libye ou du pillage de casernes au Mali constitue une grave menace pour la stabilité des pays de la Zone ». Une récente réunion du Comité des Nations unies pour la sécurité a estimé à 10 millions le nombre d’armes en circulation dans la région.

    La Banque mondiale rejoint le Gafi (Groupe d’action financière) sur le trafic d’êtres humains. Selon les deux institutions, ce fléau alimente, entre autres, des réseaux de prostitution, de migration clandestine, et l’exploitation d’êtres humains dans des mines (travaux forcés). En Afrique Centrale, il s’agit d’un phénomène aux dimensions régionales, profondément enraciné dans le contexte de pauvreté. A ces phénomènes, s’ajoute la survenance récurrente d’enlèvements avec demande de rançon.

    Le Gafi observe par ailleurs que « les trafics illicites sont aussi alimentés par la contrebande de produits divers (pharmaceutiques, cigarettes, etc…) et de carburant. Le trafic de minerais (or, diamants et autres) et l’exploitation illégale des ressources naturelles (comme le trafic de bois et la pêche illégale) procurent des moyens importants aux groupes criminels. En Afrique centrale, la RDC et la République Centrafricaine (RCA) abritent de vastes zones diamantifères qui ont été l’enjeu de conflits et d’activités criminelles». Il montre en plus que « les filières criminelles alimentent les pratiques de blanchiment des revenus issus du braconnage, de la fraude fiscale, du versement des pots-de-vin voire même le piratage sur internet. Les infractions de corruption, de détournement de deniers publics et les délits fiscaux sont également très présents dans ce contexte et engendrent des flux financiers importants ».

    Zacharie Roger Mbarga

    Focus sur les secteurs sensibles

    La rémanence des flux financiers illicites fait peser une lourde hypothèque sur la sécurité et le secteur financier de la région.

     

    I-Secteur financier

    La vulnérabilité du système financier de l’Afrique centrale repose sur la vacuité du secteur et la pratique des crimes financiers tels que la fraude fiscale, l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent qui gangrènent le système bancaire de la région. Il est difficile de tracer certaines transactions financières pour en justifier l’origine et établir la licéité. Qui plus est, bien des établissements de crédits appliquent le secret bancaire. « Ces facteurs font planer un doute sur la fiabilité du système bancaire et plus loin constituent une entrave à l’investigation financière» selon l’expert financier Adamou Petouonchi.

    De manière globale, les banques servent de refuge au recyclage des fonds issus de la corruption, des détournements de biens publics, des activités extractives illicites, des trafics (drogues, diamants, pétroles, cotons, êtres humains).

    Selon les Rapports d’évaluation mutuelle (REM) et les rapports de typologies, les secteurs considérés comme les plus exposés au blanchiment des capitaux et au financement du terrorisme sont le secteur bancaire, celui des transferts des fonds, le change manuel, et la microfinance. Récemment, certaines banques commerciales, notamment en République démocratique du Congo, ont été menacées de perte de leur compte de correspondance. Au Gabac, on accélère l’appropriation du règlement N° 01/CEMAC/UMAC/CM du 11 avril 2016 portant prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme et de la prolifération en Afrique Centrale à travers des ateliers de sensibilisation dans les pays. Cette directive invite les Etats membres de cet organisme spécialisé de la Cemac à densifier l’action des agences nationales d’investigation financière.

    Dans le document transmis aux ministres de la zone  franc, la Banque mondiale constate que le secteur bancaire devrait améliorer les mesures préventives de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

    II-Terrorisme

    Dans son document de travail intitulé « Flux financiers illicites» publié en 2014 après le 9e Forum pour le développement de l’Afrique tenu à Marrakech (Maroc), la commission économique des Nations unies pour l’Afrique estime que « les flux financiers illicites font peser des menaces sur la stabilité et la sécurité des pays africains, fragilisent les institutions et la démocratie, et hypothèquent le développement durable et l’état de droit. Il ne fait aucun doute que pour trouver une solution aux conflits en Afrique, il importe de comprendre la nature et les caractéristiques des flux financiers illicites ». Selon le même document, le blanchiment d’argent, le trafic de drogues, le racket, la contrefaçon, la contrebande et le financement du terrorisme représentent environ 35 % des flux financiers illicites au niveau mondial.

    En Afrique centrale, le développement des flux financiers illicites s’est réalisé parallèlement à la montée du financement du terrorisme. La manne issue des trafics illicites et criminels permet l’acquisition de la logistique militaire (armes, minutions, véhicules) et entretiennent le train de vie des bandes criminelles et subversives.

    Voilà pourquoi, les activités des bandes criminelles gravitent autour des zones riches en matières premières vivant des activités extractives artisanales, du commerce illicite des matières premières (hydrocarbures), du commerce illicite des véhicules et des armes et des activités de corruption.

    Zacharie Roger Mbarga

  • Gestion des réfugiés: La Banque mondiale se félicite de l’approche camerounaise

    Gestion des réfugiés: La Banque mondiale se félicite de l’approche camerounaise

    Elisabeth Huybens, la directrice des Opérations de l’institution de Bretton Woods au Cameroun l’a fait savoir le 19 juin 2018 à Yaoundé.

     

    Pour faire face aux flux de personnes déplacés et des réfugiés sur son territoire, le Cameroun a, dans sa lettre de politique de développement, élaboré une approche essentiellement axée sur la préparation d’une stratégie de gestion de la base analytique. « Une approche intéressante », selon Elisabeth Huybens. Lors de l’atelier de lancement de l’opérationnalisation de la Lettre de Politique de Développement à l’égard des réfugiés, le 19 juin 2018 à Yaoundé, la directrice des Opérations de la Banque mondiale (BM) au Cameroun marquait ainsi le satisfecit de l’institution qu’elle représente.

    En effet, la BM regarde d’un bon œil l’ensemble des éléments détaillés dans le premier pilier de la Stratégie pour le relèvement et la consolidation de la à moyen terme des réfugiés. Il s’agit de la facilitation de l’accès aux services sociaux; l’amélioration de la sécurité juridique des réfugiés ; et le renforcement Paix (RCP) récemment publiée, menée par le gouvernement et soutenue par l’ONU, l’Union Européenne et la BM.

    Pécule

    La dernière citée remarque également, pour s’en féliciter, que pour soutenir les engagements de la Lettre de Politique de Développement, le gouvernement camerounais ait décidé de mettre l’accent sur l’amélioration de l’accès aux services sociaux et les moyens de subsistance.  Raison pour laquelle « le guichet IDA appuiera ces objectifs avec 130 million de dollars EU mis à disposition de quatre projets : le projet d’appui à la réforme de l’éducation, le projet filets sociaux, le projet de renforcement de la performance du système de santé, et le projet d’appui au programme national de développement participatif », promet Elisabeth Huybens.

    Elle s’inspire d’ailleurs d’un motif : « cette approche pluridisciplinaire répond aux besoins complexes des réfugiés et de leurs communautés d’accueil en proposant des solutions intégrées et multisectorielles ».  Les caractéristiques communes de mise en œuvre de cet ensemble comprennent : un mécanisme de ciblage commun et une base de données unique sur les bénéficiaires ; un mécanisme commun de gestion des doléances afin de renforcer l’engagement citoyen et la responsabilisation des acteurs institutionnels et  une coordination et plus, un cadre de coordination interministériel (co-présidé par la Banque mondiale et le HCR) pour le suivi des engagements de la Lettre de Politique de Développement et la mise en œuvre effective de la collaboration et des synergies entre les quatre opérations.

    Jean-René Meva’a Amougou