Les violences post-électorales ont fait 20 morts dans cinq régions du Cameroun et ont entraîné l’interpellation de 1.243 personnes, a annoncé mardi le ministre camerounais de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, lors de l’ouverture de la deuxième conférence semestrielle des gouverneurs de régions à Yaoundé, capitale du pays.
Selon lui, les personnes interpellées ont été prises en flagrant délit de pillage de biens, et seront traduites en justice au même titre que leurs commanditaires pour répondre de leurs actes devant les tribunaux. Il a appelé les gouverneurs à renforcer leur présence sur le terrain aux côtés des forces de défense et de sécurité, soulignant que leur mobilisation conjointe avait permis de réduire l’ampleur des dégâts. Quant aux élections régionales prévues dimanche prochain, le ministre a demandé un renforcement des mesures de sécurité pour assurer la stabilité dans les prochains jours. Il a également insisté sur une veille sécuritaire à l’approche des fêtes de fin d’année, période durant laquelle l’insécurité devient importante, notamment dans les grandes villes du pays. Réagissant au climat sociopolitique actuel, le ministre s’est félicité du « calme et de l’ordre qui règnent » désormais dans des régions qui avaient connu des violences après la proclamation des résultats de la présidentielle le mois dernier
YAOUNDÉ, 26 novembre (Xinhua)
