Dans la capitale régionale de l’Est, le Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) ne fait pas que promettre : il transforme réellement la vie des habitants.
Les allées du marché central et le pont de la Djadombe ne sont plus des parcours du combattant : traverser d’un quartier à l’autre devient presque un plaisir. La congestion diminue, les piétons respirent, et les risques d’accidents semblent moins jouer à la roulette russe. Quant aux marchés Mokolo II et Mbartoua, ils offrent aux commerçants des boutiques modernes et sécurisées. Fini le marchandage dans la poussière : désormais, on fait ses courses comme dans une mini-ville modèle, avec l’avantage non négligeable d’accéder facilement aux produits de première nécessité.
Les espaces publics suivent le même mouvement. Le parc Sembé Lecco et les jardins ENIA et Rotary deviennent de véritables lieux de vie, où toutes les générations se croisent, se saluent et parfois même se défient au terrain multisports. Les jeunes s’éclatent, les familles se retrouvent, et la salle de fête ainsi que le restaurant du parc apportent une touche conviviale qui fait oublier les longues heures passées à rêver d’un espace de détente digne de ce nom. L’éclairage solaire et les forages, eux, font un double effet kiss-cool : sécurité et eau potable enfin accessibles. De quoi éviter que la nuit et la soif ne deviennent de vrais casse-têtes.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : près de 18 km de routes modernisées, plus de 250 boutiques construites et 4,5 hectares d’espaces publics aménagés. Ces chiffres, derrière leur côté un peu administratif, traduisent une amélioration concrète du quotidien des Bertouanais. On circule mieux, on fait ses courses sereinement, on se détend et on retrouve enfin ce petit luxe simple : un peu de confort dans sa ville. Le C2D ne se contente pas de construire ; il métamorphose, rend la vie plus agréable et, parfois, même un peu plus drôle… car rien n’est plus joyeux qu’un Bertouanais qui traverse enfin le pont de la Djadombe sans stress !
Jean -René Meva’a Amougou
