Les problèmes qui plombent ma vie, depuis huit ans, ne se seraient jamais posés, si le Ministre de la Communication de l’époque avait payé mes frais de relève et de congés, en juillet 2018, soit trois mois avant que mon salaire au titre de l’étranger ne soit interrompu, comme le veulent la réglementation et la pratique en la matière.

En effet, quand mon salaire au titre de l’étranger est interrompu, en octobre 2018, il se trouve, qu’au Ministère des Finances, on est persuadé que j’ai déjà touché « mes frais de relève et de conges », trois mois plus tôt ! Car, le Ministère des Finances avait, à cet effet, délégué des crédits au Ministère de la Communication, en juin 2018.
Début novembre 2018, j’avais réalisé, en consultant mon compte BICEC sur Internet, que je n’avais pas eu de salaire au titre de l’étranger, au mois d’octobre. Or, nulle part, ni avant octobre, ni ce mois-là, mon compte n’affichait un virement exceptionnel des 49.345.850 F CFA, attendus au titre de frais de relève et de congés.
J’en avais donc immédiatement saisi le Ministre des Finances, avec copie au MINCOM, par courrier daté du 12 novembre 2018, transmis à Monsieur le Ministre des Finances, via le Percepteur-Payeur auprès de l’Ambassade du Cameroun en France.
Hélas, une fois la méprise mise à nu, plus tard, c’est-à-dire que mon salaire au titre de l’étranger avait été interrompu, avant que je n’aie perçu « mes frais de relève et de congés », contrairement à ce que l’on croyait aux Finances, j’avais multiplié les requêtes, pour me les faire payer, directement par les Finances.
Mais, à la suite des mois, des années étaient passées, sans que ce problème soit réglé, ni que ma situation financière catastrophique, décriée, soit prise en compte. Car, comment perdre de vue que, dès octobre 2018, j’avais été mis sur une prépension de 320 mille francs, là où mon seul loyer coûtait un million de F CFA ?
Comment ignorer aussi que c’est ainsi qu’avait été déraillé mon projet (1) d’affréter un container, pour mes effets à renvoyer au Cameroun, et (2) d’aménager dans un appartement plus petit et moins coûteux pour mes adolescents et moi ?
Et, alors que je restais, contre ma volonté, bloqué en France et dans un appartement onéreux, mes cris d’alarme restèrent, eux aussi, sans écho, quant aux conséquences, pour l’Etat, face à ce manque à percevoir sur salaire au titre de l’étranger qui s’était créé et qui grossissait, au fil des mois !
Malheureusement,j’étais tout simplement devenu, entre temps, « une victime de querelles entre Administrations ». Car, les appels du nouveau Ministre de la Communication, Monsieur René Emmanuel SADI, nommé en janvier 2019, en vue d’obtenir une nouvelle délégation de crédits restaient vains et sans suite.
Car, pour le Ministère des Finances, c’était au Ministère de la Communication, qui avait déjà reçu des crédits à cet effet, de régler le problème. Mais, alors, comment y arriver sans de nouveaux crédits, au vu de l’unicité des caisses de l’Etat ?
Comment y arriver, si l’ancien Ministre de la Communication ne pouvait pas être appelé à en répondre et ne l’était pas, malgré mon insistance dans ce sens ?
Car c’est, précisément, ce que j’avais commencé, dans mes nouvelles requêtes, à rappeler, aux uns et aux autres. N’avais-je pas arrêté d’écrire : « je ne peux pas devenir une victime de querelles entre Administrations, que le Ministère des Finances devrait me payer et se tourner, ensuite, vers l’Ancien Ministre de la Communication, pour réclamer les nécessaires explications, quant à l’utilisation des fonds délégués en juin 2018 ». Mais rien n’y fit.
Le Ministre ISSA TCHIROMA BAKARI, voilà donc l’homme par qui tous mes malheurs sont arrivés. Ce calvaire dont je ne suis toujours pas sorti, c’est lui à la base.
Certains ont argumenté, c’est vrai, que le Ministère des Finances aurait dû vérifier que mes frais de relève et de congés m’avaient, effectivement, été payés, trois mois plus tôt, avant de suspendre mon salaire au titre de l’étranger, en octobre 2018.
Et, qu’en plus, dès qu’il avait été établi que je ne les avais pas touchés, les Responsables du Ministère des Finances auraient dû me payer, comme je leur avais dit et redit, quitte à demander au Ministre ISSA TCHIROMA BAKARI l’usage qu’il avait fait des centaines de millions qui lui avaient été délégués, à cet effet, par le Ministère des Finances, dont une cinquantaine pour moi, KEYE NDOGO ?
Observations pertinentes ! Mais pourquoi, lui, le Ministre ISSA TCHIROMA BAKARI s’était-il permis d’utiliser, à d’autres fins, un argent qui n’était pas le sien ? Qui était « estampillé » (c’est plus expressif de le dire en anglais : « earmarked ») : « frais de relève et de congés » ?
Quelles que soient les évolutions qui ont suivi, le problème vient de lui.