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Dix raisons d’espérer et de continuer avec le candidat-président Paul Biya

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François SAMBA MBONO

Histoire d’un parcours, fait de roses et d’épines, mais parfois maladroitement comparé.

François SAMBA MBONO


《Je n’ai jamais été dans la logique de soutenir que tout est beau dans ce pays de rêve. Au contraire, je fustige , lorsque c’est nécessaire, des comportements, un management ou des ratés. Cependant, je suis un adepte du verre à moitié plein. Donc positiviste à souhait.
Mais de là, à dire qu’il n’y a rien eu , j’ai envie de dire, que ce n’est pas chrétien, sinon honnête. .. car il y va de la mauvaise foi, pour ceux qui le disent….

C’est quoi un commentaire sans démonstration ?…

Si le Renouveau n’est pas allé avec la vitesse espérée et l’ampleur des réalisations possibles, attendues de son parcours, on ne peut pas lui nier des réalisations et des Grandes…

I- LE RACCOURCISSEMENT DES DÉLAIS DE VOYAGE

Je ne fais plus 2 jours, pour aller à Batouri ou Yokadouma et même Nanga Eboko, partant de Bertoua ou Yaoundé… c’est une avancée concrète, sans cars « SAVIEM » avec le résultat imparable d’en sortir poussiéreux.
Même si on attend encore que les routes, de ce côté et ailleurs, soient enfin achevées, on roule toutefois en heures et non plus en nombre de jours…

II- LES TÉLÉCOMMUNICATIONS

Sur le plan des Télécommunications, chacune et chacun de nous, cause en temps réel avec son frère ou sa sœur, à l’autre bout du monde, sans grands frais et je le/ la vois comme réel….
C’est une très grosse avancée avec le numérique…
On s’est adapté aux évolutions technologiques du temps, avec plus ou moins de bonheur.
On est certes, au delà des 45% de pénétration de l’internet ; même si certains pays font mieux… mais ça évolue. On peut revoir les chiffres à souhait…

L’architecture juridique sur ma protection des données s’est enrichit depuis 2010 avec les lois sur la criminalité cybernétique, ainsi que la régulation des Télécoms avec la création d’une Agence de Régulation (ART)
L’accès à la fibre optique ou l’ouverture aux satellites avec le projet encore attendu de CAMSPACE de CAMTEL, en relation avec Starlink,pour envisager la distribution de l’internet via les satellites.

Reste à améliorer les coûts et la connectivité, pour réduire le fossé numérique.
Ce qui contribue effectivement à booster la recherche dans le secteur. On a la « Buea silicon Mountain » qui s’est inspirée de la « Silicon Valley » de la Stanford University en Californie, aux Etats-Unis, où des génies du numérique, produisent et développent de vrais projets, dans le cadre des start-ups.

A ce jour, plus de trois milles jeunes start-uppers occupent le paysage cybernétique et numérique du Cameroun. Ce qui en fait, un secteur à fort potentiel de croissance , grâce aux services qui s’y greffent et se développent au quotidien.

III- L’OFFRE DE FORMATIONS ACADEMIQUES ET UNIVERSITAIRES

Avant, pour sortir de Bertoua, il fallait avoir le Baccalauréat en vue l’incription à l’université, la seule , qui était à Yaoundé…
Aujourd’hui, on les a partout dans les 10 Régions et deux, dites de Yaoundé 1 et Yaoundé II-Soa…
On a donc 11 Universités d’Etat, près de 300 Instituts Privés d’Enseignement Supérieur (IPES), des dizaines de Grandes Écoles et Instituts Publics, qui dépendent des Universités et une pléthore de Centres de formations professionnelles…
L’offre des bourses aux étudiants s’est accrue avec le partenariat interuniversitaire et j’en passe…
Nous abritons même des chairs comme celle de l’UNESCO et des Établissements d’enseignement supérieur internationaux, comme l’université inter-Etats dans le Sud et l’université Panafricaine à Yaoundé, pour ne citer que celles-là.

IV- LES INFRASTRUCTURES ROUTIÈRES

Le nombre de kilomètres de routes bitumées du temps de la Première République (25 ans, si on veut 22 ans) n’est en rien, comparable à la moyenne annuelle du temps du Renouveau (43 ans): Soit 65km en moyenne de routes bitumées construites par an, au temps de l’ancien Régime, qui est passé de 600 à 1600 km de routes bitumées en 25 ans; contre une moyenne de près de 280 km de routes bitumées par an, pour le Président BIYA, qui est parti de 1600 km de linéaire de routes bitumées en 1982, à un peu plus de 12 000 km de linéaire de Routes bitumées à 2025, sur les 43 ans en cours …

Si on veut comparer avec la Côte d’Ivoire, c’est 12 000km de routes bitumées au Cameroun contre 8775 km de routes bitumées en Côte d’Ivoire.

De même, on a un réseau routier dense de 121 milles km de linéaire de routes contre près de 9 000 km de linéaire pour la Côte d’Ivoire…
Les 120 km d’autoroutes sont à débattre oui, mais ça fait partie des écueils à rectifier. Pour autant, tout est faut, pour corriger le tir avec les financements disponibles et les dédommagement ainsi que les déguerpissements entamés. …

Les entrées des grandes villes? Oui, ça coince, mais pour combien de temps encore avec les avancées des travaux que nous voyons?
Pourquoi ne pas user de cette patience confiante, pour laisser voir le Cameroun comme on l’aimerait?
La sécurité routière est un axe majeur qui a aussi engrangé beaucoup de lauriers dans le cadre des mesures de contrôle et de protection, visant à améliorer la conduite, réduire les accidents sur la voie publique et préserver les infrastructures routières. C’est le cas de citer la construction des stations de pesage et de péages, mais aussi l’introduction des caméras embarqués dans les véhicules de transports en commun, gros porteurs, pour suivre les chauffeurs, prévenir et réduire drastiquement les risques d’accidents.

Les contrôles des équestre de prévention et de sécurité routières du MIN Transports et de n’a Gendarmerie veillent au grain.
Les nombreuses villes que nous avons et qui se sont développées sont l’œuvre du Renouveau, qui a choisi un Développement harmonisé, cohérent et général de toutes les Régions et départements de notre pays. On y revient dans le volet Décentralisation.

V- DANS LE SECTEUR DE LA SANTE PUBLIQUE

Si on doit aller sur le domaine de la santé, c’est aussi impressionnant, même s’il y a encore à faire.
Le Cameroun a aujourd’hui, une offre en formations sanitaires, étendue sur tout le territoire et regroupée en catégories, loin, alors très loin de celle des pays avec lesquels on nous compare souvent trop hâtivement…
Sans oublier que la population est passée d’environ 9 millions d’habitants en 1982 à plus de 30 millions aujourd’hui.

Les besoins s’étant quadruplés… les opportunités aussi…
Avant, nous étions à 0.03 médecins pour mille habitants; puis on est passé à 0,06/1000 hbts en 1983. Puis le Renouveau a fait grimper ces chiffres en les multipliant par 4 ou 10… au point où on en est à près de 0,30 pour mille habitants à ce jour; soit 1 médecin pour près de 10.000 mille habitants et 1 infirmièr(e) pour 1800 malades etc … Ce qui était différent dans les années 80…

Toutefois cette situation va, en s’améliorant…

Aujourd’hui on a plus de 555 hôpitaux et plus de 3700 centres de santé intégrés…
Nous ne laissons pas de côté, l’offre globale en formations sanitaires qui va au-delà de 6800 formations dont un peu plus de 3500 appartenant aux privés, bien catégorisée et répertoriée.

Je laisse les plateaux techniques améliorés ces derniers temps, à travers la Construction des hôpitaux de référence, ceux de première catégorie, de deuxième catégorie comme les Centre Hospitaliers Régionaux que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a récemment inauguré dans au moins, 4 Régions, venant compléter l’offre en Hôpitaux Provinciaux de l’époque.

On a même déjà en plusieurs hôpitaux relookés, comme les hôpitaux Généraux de douala et Yaoundé, ainsi que les 02 Hôpitaux Gynéco-Obstétrique et Pédiatriques qui, avec la présence de l’hôpital Central de Yaoundé, ainsi que du Centre des Urgence (CURY), comme du CHRACERH, qui ont pris une autre dimension ; malgré la présence des Hôpitaux Régionaux Annexes qui, suppléent les demandes locales en soins de santé primaires. Ainsi de suite.

Le seul CUSS des années 69 je crois, est devenu toute une Faculté qui s’est étendue à plusieurs nouvelles universités depuis des années , en plus du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) relooké, juste à côté…
Les différents hôpitaux neufs, par Région, ne font que la fierté des camerounais.

VI- DANS LE SECTEUR DE L’ÉDUCATION

Dire qu’on est parti d’une centaine d’établissements sur tout le territoire de 1960 à 1982 , à aujourd’hui, des milliers d’écoles maternelles et primaires à la fois publiques et privées.

Les 22 mille établissements d’enseignement secondaire, dont plus de 8 milles répertoriés dans le privé et 14 mille autres, dans le public sont des raisons de continuer avec le Renouveau.

Sans compter l’accroissement du nombre d’apprenants.
On a accru l’offre en infrastructures éducatives ainsi, parce que face à une croissance de la demande d’apprentissage de plus de 13% sur les 5 dernières années, on a pratiquement 22% d’augmentation du nombre des enseignants recrutés.

Si on voit la différence, comprenons qu’il y a une volonté de l’Etat de mieux former. Et ceci n’est pas en dehors de la Politique du Renouveau, inscrite dans le Programme: POUR LE LIBÉRALISME COMMUNAUTAIRE, revu opportunément il y a quelques temps, pour l’adapter aux réalités ainsi qu’aux défis actuels et futurs.

On est parti des contributions de moins de 2% au budget dans les années 70 à 85…
Puis, le Renouveau est allé vers les 3,5% du PNB et aujourd’hui, en terme d’offre globale en éducation, la part du budget que l’Etat consacre à ce secteur, est à plus de 18% du PIB…
Certes, le minimum de 20% du PIB, que recommande l’UNESCO n’y est pas encore, mais on est loin des 3% de départ…

Et si nous parlions de l’héritage que l’Homme-Lion a souhaité léguer à la postérité?

VII- SUR LE PLAN DE LA DÉMOCRATIE ET L’EXPRESSION DES LIBERTÉS

Déjà, reconnaître la Prudence, choisie par l’Homme du 06 Novembre 1982 , pour ouvrir le Pays à ce retour au Multipartisme d’antan, qui avait vite viré au Parti Unique, que dis-je à la pensée Unique, était un levier important, qui nous a évité un embrasement qui aurait été fatale.
Souvenons-nous du Discours de l’Homme du Renouveau, qui pensait que son peuple n’était pas assez mâture pour accéder à ce pluralisme politique. Pour cela, il a usé de méthode et de Pédagogie, pour l’y amener.
Qu’on ne se trompe guère, Paul BIYA est l’instigateur des débats télévisés et radiophoniques dans les années 1988 avec l’avènement de la Television. Il avait dit :《Débattons, ne combattons pas.
Le Premier présentateur du Journal Télévisé, M. Éric Chinje, peut mieux en dire sur le sujet, en tant que personne-ressource.
On a vite oublié les émissions comme « Antenne Libre »… qui nous ont effacé de la mémoire, les périodes où il était risqué de débattre de la personnalité du Président ou de la Gouvernance du pays.
Puis, l’ère des libertés a sonné avec les lois de décembre 1990, sur les libertés d’association, de la Presse et celle d’expression, ainsi que l’ouverture démocratique au multipartisme…
Les villes mortes et les casses de ces années de braise, jusqu’à la grande élection Présidentielle de 1992, nous ont révélé que le Peuple Camerounais n’était pas encore prêt, pour assumer ce précieux bien : « La Liberté d’expression »… il fallait aller molo.
Et c’est ainsi, que la « Conférence Nationale Souveraine » fut « SANS OBJET » pour le Cameroun.
33 ans plus tard, l’histoire et le temps donnent raison au PRESIDENT BIYA.
C’est à force de tact et de sensibilisation, ainsi que d’interpellation du peuple Camerounais, par Son Grand Leader , l’Homme Providentiel, le PRÉSIDENT BIYA, qu’on a, petit à petit , commencé à voir, les résultats des graines des libertés, ainsi semées.
La seule école de journalisme, l’ESIJY créée en 1970, devient l’ESSTI en 1982 et plus tard, avec la reforme, elle prend l’acronyme d’ESSTIC en 1991.

Elle a vu naître d’autres Ecoles comme celle de Buéa à laquelle , on a ajouté le volet « Traduction et interprétariat ».
D’autres instituts privés et structures Publiques ont été fondés un peu partout dans le pays.
Résultat des courses, nous avons une pléthore de professionnels de la communication.
Même la multiplication des Régies Publicitaires, du fait de la formation des professionnels, a connu un boom.
Ce qui a favorisé et boosté l’existence ou la création des médias, qui font souscrivent des publicités et annonces.
A date, les 760 médias regroupant les organes de presses écrites et audio-visuelles, qui ont densifié et diversifié le paysage médiatique du Cameroun, font chorus, sur le degré d’ouverture et de démocratisation de l’expression des libertés au Cameroun.
Comment on qualifie un pays qui est parti de quelques journaux et une Radio Diffusion Nationale, pour ouvrir ses fréquences à des dizaines de Chaînes internationales et libéraliser le paysage médiatique local, en permettant la création de: 232 publications imprimées, 95 Chaînes de Télévisions, 139 stations Radios commerciales et 169 radios communautaires? Si ce n’est pas un pays de liberté ce serait un pays d’expression libre.

En plus de cette énumération non exhaustive, le pays a délivré des licences d’exploitation et amélioré le cadre d’exercice de la profession de Journaliste en assurant une meilleure gestion des fréquences et leur régulation à travers tout un Organe comme le Conseil National de la Communication mis en place à dessein, au lendemain de l’année des libertés (1991) , puis réorganisé à la faveur d’un Decret du président de la République en 2012, après les dérapages du début des années des villes mortes en 1990, ainsi qu’apres l’élection présidentielle de 2011…
Aujourd’hui, le pays a suivi la mouvance numérique en permettant aussi à 72 plate-formes de médias en ligne et à 65 câblo-operateurs, d’exercer sans inquiétude, leurs activités, dans ce paysage concurrentiel bien encadrée.

Le Régime de la déclaration qui existe en matière de création des associations et autres partis politiques qui eux, sont autorisés, est le signe même de l’accompagnement du Renouveau à libérer les énergies.

Qui pouvait s’attendre à mieux que ça en 1970 ou même en 1980?

Ceux qui comparent ces époques, s’ils sont amnésiques, c’est une chose; Mais ceux des plus jeunes, qui osent le faire , n’ont pas visité notre histoire ou causé avec leurs parents ou grand-parents.

Ce n’est pas parce qu’il arrive des moments où, les Autorités Administratives interdisent des manifestations au nom de la précaution du maintien de l’ordre et de la garantie de la sécurité des biens et des personnes, qu’on leur récusera ce droit conféré dans les lois de décembre 1990, de s’assurer que toutes conditions d’une organisation paisible et sécurisée des manifestations publiques, soient remplies.
Entendons-nous, ceux qui envisagent d’organiser des manifestations, doivent fournir les garanties de leur déroulement sans heurt. Très souvent, ceux qui sont déboutés, ne l’assurent pas.

Et pourtant, l’Etat ne peut pas être celui qui crée les conditions de faisabilité des activités, pour ensuite détruire ses propres efforts de libéralisation. Il s’agit bien des turpitudes des requérants.
Nous avons un grand leg, qui est la Liberté dans toutes ses composantes….

VIII- EN CE QUI CONCERNE L’ENVIRONNEMENT JURIDIQUE DES AFFAIRES ET LA REFORME JUDICIAIRE

Qui aurait vu plus grand que le cadre d’exercice actuelle des activités commerciales auquel le Cameroun a souscrit avec l’OHADA… ?

L’adoption d’un Nouveau Code de Procédure Pénale, a été tout un épisode remarqué et remarquable.
La réorganisation de la Justice qui reprend à juste titre, l’Administration Pénitentiaire, en vue de mieux gérer l’ensemble du cheminement du justiciable et améliorer l’environnement carcéral ainsi que la logique correctionnelle, qui doit mettre l’homme, au cœur du SOUCI DE RENDRE JUSTICE, POUR UNE SOCIÉTÉ DEBARASSÉE DU VICE ET DE LA PEUR.

On a vu densifier la création et la réorganisation du corps des fonctionnaires des Greffes, du Parquets, des Tribunaux, des Cours et des chambres, ainsi que des Juridictions Spéciales, dans le but d’adresser des problématiques dédiées.
La création de la Section du Common Law à l’ENAM pour adapter et intégrer la formation des Auditeurs de Justice , au deux sous-systèmes Anglophone et Francophone.

IX- EN TERME DE POLITIQUES PUBLIQUES

Elles ont été menées avec des fortunes diverses, au milieu des crises ambiantes.
Celle du désengagement de l’Etat, pour promouvoir l’initiative privée avec des capitaines d’industrie carrement crées à été une reussite à bien des égards.
Cette politique a succédé à celle de l’Etat Providence » que certains regrettent encore aujourd’hui et dont on connaît les résultats, mais que personne des opposants (les nostalgiques du temps de l’époque d’alors), ne veulent assumer.

1- Les politiques de développement

Celle de l’exploration et de l’exploitation des richesses de notre sous-sol (Politique Minière), connaît un timing dont seul, a l’art de la maîtrise du moment, le CHEF DE L’ETAT.
Il avait misé le développement de notre pays, sur l’exploitation minière en 2012, avec une mise en place de Convention Minière-Type, appréciée de par l’Afrique,du fait de son contenu. Qui en parle au sein de l’opposition ? Personne. Et pourtant c’était un point essentiel vers l’essor dans ce secteur.

C’est pourquoi l’un des départements Ministériels est passé de Ministère de l’industrie et des Mines en 2004 (MINIMIDT), au Ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique (MINMIDT) en 2013.

C’était sans compter avec le cycle des matières premières, notamment celui du fer (entre 5 ou 7 et 9 ans) ainsi que celui de la Bauxite. En plus, la détérioration des termes de l’échange et les différentes crises sur ces matières premières, ont été d’un frein pour notre modèle: de développement, qui a été réorienté.

On est alors passé des Programmes d’ajustement Structurel (PAS), qui nous ont permis d’alléger notre dette à moins de 1000 milliards de FCFA et de mettre en place des Documents de planification de notre développement, comme le DSRP qui a cédé la place au DSCE, et aujourd’hui, à la Stratégie Nationale de Développement à l’horizon 2030 (SND30), qui est notre boussole depuis 2020.

Au fait , s’intérroge-t-on souvent sur le contenu des accords coloniaux avec certains de nos pays amis? Quelles ont souvent été les contraintes qui ont amené le Sage, Notre Président, à ne pas engager l’exploitation de notre sous-sol depuis des décennies ?

Pourquoi n’était-il pas bon de les reconduire, comme un seul homme a eu le courage et l’adresse pour le décliner???
C’est des questions auxquelles, seuls les patriotes trouveront les justes réponses.

Il faut que les Camerounais se renseignent bien, pour comprendre que le leader que nous avons actuellement et qui demande à ce qu’on lui renouvelle notre confiance et notre fidélité, est celui, grâce à qui, La prospérité et la Grandeur de notre pays devaient et doivent arriver … ALLONS AVEC LUI, VERS LES GRANDES RÉUSSITES… Et c’est dans cette ESPERANCE que nous devons tous, patriotiquement, nous inscrire, pour participer à l’essor d’un pays émergent demain.

2- Quid du secteur industriel?

Il n’a pas été en reste. Après avoir évacué et répertorié les grandes problématiques du développement industriel, dans les documents comme la Charte des Investissements et le Plan Directeur d’industrialisation, avec la création des Zones Economiques et des Zones Franches Industrielles, dotées de tout un Organe de Gestion (ONZFI), malgré les nombreuses crises et la mise du Cameroun sous ajustement structurel pendant plus de 20 ans, avec des sociétés qui commençaient insidieusement à constituer des risques budgétaires, il a été nécessaire, de commencer par redresser l’ensemble de l’économie.

On est passé par les privatisations qui ont connu des fortunes diverses, puis, des réhabilitations à plusieurs résultats, tournant le dos aux plans quinquenaux qui ne pouvaient plus tenir, car les objectifs de croissance étaient inhibés par bien des pesanteurs comme la dette et la corruption, que le President a combattu avec adresse. Et une fois les effets de ces pesanteurs atténués,
C’est alors que L’Homme-Lion, s’engage dans les Grandes Réalisations, faisant suite aux Grandes ambitions, qui devaient mettre en place, les conditions préalables à notre industrialisation.

Ça passe par la stabilité d’une énergie suffisante et abordable, dont ont besoin les industries lourdes à venir et l’amélioration du cadre ou climat des affaires avec toute une Loi accordant les incitations à l’investissement privé en République du Cameroun en 2013.
Les secteurs prioritaires sont identifiés et les incitations, administratives, ainsi que celles fiscalo-douanieres, sont accordées à des centaines d’entreprises locales et étrangères. Le volet de l’attractivité est actionné et le pays est courru par des firmes étrangères et des partenaires.

C’est le moment de la construction des barrages hydroélectriques, avec certains ratés certes, dans les montages ou dans la prise en considération de certains aspects techniques et environnementaux dans certains projets de ces projets.

Toutefois, la periode marque la volonté du Renouveau, de diversifier les Sources d’énergie, pour satisfaire la demande locale des industries, des entreprises et des ménages.

Les Centrales solaires photovoltaiques de 30MW chacune à Maroua et Guider récemment et, les dizaines de villages et localités éclairés à l’énergie solaire dans certaines communes reculées du pays, montrent le dynamisme impulsé par le Renouveau, pour résorber la question énergétique.

On est passé d’une capacité de moins de 900MW d’énergie électrique il y a plus de 38 ans, à près de 3000MW , avec un objectif d’aller autour des 5000MW de capacité installée, en terme d’énergie électrique, d’ici à 2050, sans oublier les autres sources d’énergie.
Le projet ambitieux, du Compact énergétique obtenu auprès des bailleurs récemment à New-York aux États-Unis, est un espoir qu’il faut concrétiser.

Pour l’instant, Les barrages de Nachtigal, Song-Loulou, Mbakaou, Memve’ele, Lom Pangar et les centrales à gaz de Kribi, Edea et de Logbaba à Douala, ainsi que celles thermiques et le grand barrage en cours , de Kikok-Mbebe sur le fleuve Sanaga, sans compter ceux envisagées sur le fleuve Nyong comme Makaï et Njock, vont permettre au Cameroun d’asseoir les bases de son envol industriel.

Les lancements des travaux, pour les grands projets miniers et industriels, qui coincident avec la campagne électorale actuelle, sur l’ensemble du territoire, ne sont pas le fortuits. Il s’agit de veritables indices de la Grandeur et de l’espérance, auxquelles nous invite l’homme du Renouveau, dans un futur proche, très prometteur.

3- En matière d’adduction en eau potable

On avait à l’époque les bornes fontaines publiques où l’eau coulaient à flot, pour une population de moins de 10 millions d’âmes avec une très faible urbanisation.
Avec la croissance démographique, le développement de nos villes et les effets négatifs des changements climatiques sur les ressources rares en eau, il a été de bon ton, de rationner cette denrée, le temps de trouver la meilleure alternative ou la solution idoine.

Ainsi, le renouvellement des équipements et l’extension des réseaux de branchements, sans oublier la recherche de nouvelles sources d’eau, qui ont demandé des financements colossaux et une stratégie de mobilisation desdites ressources, ont permis au Renouveau, de faire face au défi de production et de distribution de l’eau potable aux ménages et aux Entreprises.

Mieux qu’hier, il y a une embellie dans l’adduction des populations camerounaises en eau potable, ainsi qu’aux industriels et opérateurs installés dans l’agriculture, la sidérurgie et l’agro-alimentaire.

Le Président de la République avait annoncé les effets positifs du projet PAEPYS qui est venu améliorer l’offre et l’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et au moins , de 25 localités environnantes. L’expérience qui va s’étendre à Douala, fera aussi son bonheur, en plus des 300 mini-reseaux d’adductions d’eau qui se mettent en place par la CAMWATER.

Il faut attendre aussi que s’achève la campagne de branchement de 200 000 compteurs au nouveau réseau CAMWATER, pour voir l’offre se densifier davantage. Ce sont les faits, pas des promesses…

Pour avoir un forage privé, il fallait des dizaines de millions de FCFA. Aujourd’hui, l’ouverture au partenariat international et la formation des cadres, a donné lieu à une multiplication de cette offre, comme option alternative au déficit passé.

4- En ce qui concerne les politiques en faveur de la femme,des Jeunes et des personnes necessiteuses.

Ça a toujours été le souci constant du Gouvernement. En dehors de leur attribuer des départements Ministériels et des structures étatiques dédiées comme le MinJEUN, le MinPROFF, le MinAS, il y a des centres d’écoute mis en place ainsi que ceux d’accueil des mineurs, des jeunes délinquants, pour reconversion et socialisation, des Personnes âgées ainsi que celui des handicapés. Ce qui n’était pas le cas avant.
Le nombre de femmes impliquées dans les fonctions politiques et Administratives ne se comptent plus. Nous savons que c’était inédit avant. L’homme de l’ouverture à la participation, a permis ce saut qualitatif. Pourquoi saper ces efforts avec des aventuriers non aguéris???

5- Les questions de défense et de sécurité, comme celles relatives au développement du sport, à la dynamisation ainsi qu’au rayonnement de la diplomatie.

A-Défense et Sécurité

Nous savons que la situation sécuritaire de notre pays s’est considérablement améliorée, avec le tandem Armée-Nation, malgré la recrudescence du banditisme et des agressions, que les pouvoirs publics s’atelent à juguler.

On a connu une réorganisation des armes, qui fait la fierté de notre pays, sollicité souvent, dans des missions étrangères de défense ainsi que celles de maintien de la paix et de la sécurité.

La réduction à sa plus simple expression , de l’hydre Boko Haram , dans les Régions Septentrionales et la lutte permanente, pour le retour à la Sécurité et à la normalité, dans certaines localités des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, encore sous l’influence des cessessionistes, ont montré la détermination et le professionnalisme de notre armée, qui s’est adaptée au fil des jours, aux différentes menaces, dans le but de les éradiquer. Les résultats parlent sur le plan des effectifs et de l’acquisition des savoirs-faire et des équipements.

B- Diaspora

Le Renouveau a pris en compte, le caractère sensible et contributif de la diaspora camerounaise.
Ainsi, le droit de vote octroyé à la diaspora, malgré la constante revendication de la révision du Code de la Nationalité de 1968, reste une avancée notoire.

Jadis, les camerounais de la diaspora qui étaient considérés comme des intellectuels , au service des puissances étrangères, ont été reconsidérés par le Renouveau et, invités à revenir construire le pays.

Ainsi, des programmes entiers, spécifiques pour ceux qui reviennent (Pari-JEDi), qui veulent construire via des crédits (Projet Foncier Diaspo au Crédit Foncier) et leur insertion à travers des recrutements spéciaux à la fonction publique, en plus de toute une Direction au MINREX (Direction des Camerounais de l’Etranger), consacrée à La Diaspora, sont des clins d’œil parlants, à ces filles et fils du Cameroun.

L’organisation du Grand Dialogue National auquel nous avons personnellement pris part en octobre 2019 à Yaoundé, a permis de remobiliser ces frères et sœurs.

Il existe aujourd’hui beaucoup d’organisations de la Diaspora, œuvrant dans le sens de la promotion de l’image et du développement du Cameroun à l’intérieur, comme à l’extérieur.

C’est à mettre à l’actif du Renouveau.

Le Haut Conseil des Camerounais de l’Etranger (HCCE) réalise beaucoup de choses, pour fédérer ces derniers et prend part à tout ce qui engage l’avenir de notre belle Nation. C’est à encourager.

On a aujourd’hui au Parlement, un produit de la Diaspora qui coordonne tout un réseau des Parlementaires pour la coopération et la Diaspora (REPCOOD). Les visites d’amitié et les partenariats sont nombreux.

C- Sur le plan Diplomatique

La présence du Cameroun n’est plus à démontrer (2 fois, nous avons présidé l’assemblée Générale des Nations Unies avec la 79e AG qui s’est achevée, par la Présidence du Plénipotentiaire Camerounais, l’Ancien Premier Ministre, Philemon YANG et on a eu en 2019, Vera SONGWE qui a été sous-secrétaire, en Charge de la Commission Economique des Nations Unies) et le nombre de missions Diplomatiques du Cameroun dans le monde, s’est accru à un point où, il serait de mauvais ton, d’oser vouloir comparer ce dynamisme avec une époque lointaine.

On se rappelle que Mme Yap Abdou trône à l’OIPC autant ,nous avons des compatriotes à plusieurs instances des Structures internationales.
La victoire diplomatique, qui nous a permis de garder la territorialité de la presqu’île de Bakassi, nous a d’ailleurs fait effleurer le prix Nobel de la Paix.

Tout ceci, grâce au tact du « Mendiant de la Paix », que nous avons le privilège d’avoir au Cameroun, en la personne du PRÉSIDENT BIYA.

D- Sports et Culture

Les lauriers en matière de sports et la politique qui va avec , ne font pas débat.

Le rayonnement international du Cameroun , s’appuie aussi sur ses talents sportifs, artistiques et intellectuels.

D’ailleurs, ce sport nous a permis de nous doter des infrastructures aux standards internationaux, enviables aux grandes nations. On peut critiquer des choses à revoir dans la conduite des projets de l’organisation des CAN féminine et masculine de 2019 et 2022, mais on n’enlèvera pas au Renouveau, la belle organisation de trois coupes d’Afrique de football dont 2 masculines et une féminine.

Les autres compétitions internationales organisées sur le sol camerounais, dans d’autres disciplines et même la multiplicité des fédérations qui se sont créées, montrent à suffisance, la volonté de développer les sports et la culture.

Aujourd’hui, plusieurs sites et festivals ou danses populaires, ainsi que des mets, sont devenus des labels reconnus comme richesses et patrimoines de l’humanité, inscrits au sein du répertoire de l’UNESCO, grâce à la politique du Renouveau.

6- La Politique de Décentralisation

Elle a permis le Développement des cités et des localités
Des instruments de financement comme le FEICOM se sont modernisés pour mieux accompagner les CTDs.


Il y a désormais tout un ministère, consacré à la Décentralisation et au Développement Local, qui n’est plus inféodé au MINAT, en plus de celui de l’Habitat et du Développement Urbain, qui conduisent ensemble, la politique de développement de nos cités.

L’Association des Villes et Communes Unies du Cameroun (CVUC) ainsi que l’Association des Conseils Régionaux (ACR) sont des cadres qui permettent aux CTDs de mutualiser, pour un meilleur développement harmonisé de nos cités. Les partenariats comme celui avec L’association des élus Francophones de France (EFFRACAM) ou ceux avec des Régions étrangères, sont assez parlants, pour justifier des embellies engrangées par le Renouveau, dans ce secteur.

La Promulgation du Code Général des CTDs , qui consacre l’autonomie de gestion de celles-ci et la création d’un Statut Spécial, pour les deux Régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest, avec des innovations qui consacrent une dotation Générale de la Décentralisation, ainsi que 15 % du budget de l’Etat, pour les CTDs, sont des preuves irréfutables de la volonté du Renouveau de mieux faire.

7- Du Bilinguisme, du renforcement de l’intégration Nationale et de l’inclusion sociale des camerounais

A- Le Renouveau a mis en place, des Centres-pilotes, pour l’apprentissage des langues officielles et il a libéralisé la création d’autres structures de formation dans les langues étrangères.

B- Après le Grand Dialogue National, on a connu la mise en place de la Commission Nationale du Bilinguisme et du Multiculturalisme ainsi que celle de Désarmement, de Démobilisation et de Reconstruction (DDR), pour ramener nos frères égarés ayant perpétré ces crises ou les ayant subi, dans le but de faciliter le retour à la normalité dans les Régions touchées par diverses crises et pour reconstruire les édifices détruits.
Tout ceci s’inscrit, dans le souci constant de rechercher l’unité des des Camerounais et de poursuivre ENSEMBLE, les efforts de développement de notre beau pays.

C- Le programme de Mobilité Urbaine et celui des Capitales Régionales, viennent moderniser des villes de notre pays. Les dix Régions sont désormais reliées par des routes Nationales bitumées grâce aux efforts du Gouvernement du Renouveau Natiolal et aux appuis des partenaires, dans le cadre du C2D et le projet Capitales Régionales avec l’AFD. Ce qui n’était pas le cas avant 1982.

D- Pour les questions de voiries urbaines, celles d’assainissement et de gestion des ordures ménagères, nous savons tous que ce sont des problèmes qui sont revenus, à cause d’une mauvaise planification et d’une gestion inefficace de celles-ci.
Il fut un temps, où nos grandes villes ne connaissaient plus ce problème. Et ça avait été salué par tous.
Heureusement que la main a été reprise à temps sur ladite problématique.
Elle est lointaine l’époque où les maires étaient nommés.

Voici la Décentralisation, faisons-en , bon usage pour le bien de nos populations.

Ça demande la participation de tous et de chacun de nous. Ce n’est pas tant le fédéralisme, plus coûteux et complexe, qui sera la panacée à nos problèmes de développement ou d’unité. Renforçons la solution que nous avons adopté dans la Constitution en vigueur, à travers le renforcement et l’accélération de notre processus de Décentralisation.

Est-ce que toutes les crises créées ou héritées en interne et celles involontairement subies par le Renouveau, pouvaient être surmontées par ces autres opposants là , avec la même résilience, le même patriotisme, la même pugnacité, le même réalisme et la même habileté que le Renouveau ?

Sincère, je ne crois pas.

Autrement, il aurait fallu créer ou susciter le Renouveau.

X- SUR L’HERITAGE DE LA PREMIERE REPUBLIQUE

J’ai entendu et lu quelque part, que les compagnies « nationales » sont tombées en faillite sous le Renouveau…
Au fait, c’est quoi l’audit de la situation que l’on en a fait au moment où notre Champion accédait à la Magistrature Suprême ???
Quelqu’un peut en parler sans passion, sans faux-fuyants et le confirmer? Je crois que non.

Combien d’entreprises étaient NATIONALES? VIABLES?

J’ai entendu Parler des « éléphants blancs  » pour évoquer l’usine de manioc de sangmélima.
Que dire le l’usine de patte à papier d’Édea (Ex-Cellucam)?
Je crois que c’était avant le Renouveau.

Il faut savoir reconnaître que des ratés, existent dans le cours d’une gestion. Cependant ne pas s’y focaliser et travailler à améliorer les montages, le suivi et l’exécution des autres projets, reste la bonne attitude.

Les crises économiques ou les différents chocs subis par notre pays, sont en réalité issus d’où ? Le Cameroun était-il isolé du monde??? 》
C’est fort à propos, que j’ai voulu nous soumettre à ce Cogito, pour nous rappeler qui nous sommes et, pourquoi il ne faut pas se tromper dans l’isoloir le 12 Octobre prochain…

VOTONS UTILE, VOTONS L’ASSURANCE D’UN AVENIR SEREIN ET BRILLANT, EN CHOISISSANT LE BULLETIN À L’EFFIGIE DU CANDIDAT DU RDPC, LE PRESIDENT PAUL BIYA.

C’est un Jeune de la quarantaine, la voix de la Raison, qui parle ainsi.

François SAMBA MBONO, Administrateur Civil Principal, Expert-Consultant en Politiques Publiques, Invité Diaspora, au GDN de 2019.

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