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Aménagement de la voirie à Yaoundé: le pansement évolue

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Plongé sur le regard des habitants au vu de l’évolution des travaux.

La mise en place des rigoles en béton armé dans les artères de la capitale Camerounaise, créée un sentiment de fierté chez les yaoundéens. Ils croient enfin à la durabilité de ces infrastructures routières. De Mvog-Mbi à Coron, d’importants travaux de réfection sont en cours. le bitume n’est pas la grande attraction, les usagers qu’ils soient chauffeur ou passager en passant par les piétons saluent la pose des rigoles en U préfabriquées.

Le même travail même constat et même satisfaction du côté du carrefour Tropicana. Longtemps resté sans maintenance, ce carrefour très stratégique du fait de son trafic qui dessert les régions de l’Est, du Septentrion ainsi que les pays comme la RCA, le Tchad, et le Congo, cet endroit a retrouvé fière allure et le trafic qui était ralenti et créait des embouteillages n’est plus qu’un lointain souvenir, « on a enfin compris qu’il faut des drains afin que l’eau de dégrade pas la chaussée.

Cette fois ci le carrefour le carrefour mettra long avant subir les travaux de maintenance », pense Omam, un passager se trouvant dans un taxi qui le transporteur pour le rond point aéroport. En cette période de forte pluie, l’on ne voit plus le grand lac qui se formait à chaque fois que cette dernière tombe. Dans la même direction à un km de là, nous sommes au carrefour de l’amitié.

Cette cure de jouvence qu’on observe au carrefour de l’amitié a un autre avantage. Il repousse peu à peu la poubelle qui a déjà élue domicile juste en face de la carrière artisanale du coin. Avec la pose des caniveaux en béton les ordures qui envahissent souvent la route vers A

Ce sentiment de fierté se lit chez les étudiants, des grands utilisateurs des réseaux sociaux. Bon nombre pensent qu’ils ne seront plus la risée des réseaux sociaux. Dans les multiples clashs avec certains internautes des pays africains, l’état piteux des routes de la capitale étaient leurs tendons d’Achille, « autrefois une source de honte, nos routes commencent à ressembler à quelque chose.

Les Ivoiriens ne diront plus que nos routes sont des nids d’éléphants », déclare une étudiante qui se rend au campus de l’Université catholique d’Afrique Centrale de Coron. Elle apprécie l’évolution des travaux au rond-point Coron, « avec les rigoles, les eaux usées et nauséeuses qui avaient envahi le carrefour auront désormais une voie », renchérit le chauffeur qui la transporte pour le campus.

André Gromyko Balla

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