La Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC) tire la sonnette d’alarme face à la circulation de faux billets, malgré les avancées technologiques de la nouvelle gamme 2020.
Dans un communiqué rendu public le 17 septembre 2025, l’institution explique que des contrefaçons ont été détectées, principalement sur des billets reproduits à l’aide de simples papiers bureautiques, sans aucune valeur légale. Les récents faits rapportés par les médias et relayés sur les réseaux sociaux font état de saisies et du démantèlement de réseaux de faussaires.
Si ces incidents restent marginaux par rapport au volume total de billets en circulation, la BEAC souligne néanmoins la nécessité pour les citoyens et les institutions de rester vigilants. « Ces incidents restent exceptionnels, mais il est crucial que chacun reconnaisse les signes de sécurité présents sur nos billets », précise la banque.
Les billets 2020, rappelle-t-elle, intègrent des technologies avancées qui rendent la contrefaçon quasi impossible. Des éléments de sécurité, tels que des filigranes, hologrammes et encres spéciales, permettent d’identifier rapidement un faux. Pour guider le grand public, l’institution met à disposition l’application mobile BEAC NG2020, disponible sur App Store, Google Play et sur le site officiel, qui détaille tous les signes de sécurité à observer avant toute transaction.
La banque insiste également sur l’impact économique de ces pratiques frauduleuses. Outre la perte directe pour les victimes, la contrefaçon fragilise l’ensemble du système monétaire et peut perturber les transactions quotidiennes. « La lutte contre la contrefaçon n’est pas seulement une question de sécurité, c’est un enjeu économique et social », rappelle le communiqué.
Enfin, la BEAC appelle à la coopération de tous : commerçants, institutions financières et citoyens doivent signaler tout billet suspect aux autorités compétentes. La vigilance collective reste le meilleur rempart contre la propagation de ces faux billets, assurant ainsi la protection de l’économie régionale et la confiance dans la monnaie.
JRMA
