En Octobre prochain, les Camerounais seront appelés aux urnes pour une énième élection présidentielle. Avant cette échéance : le 27 Août 2025, une date anniversaire cruciale de notre histoire, va passer inaperçue. Une date recouverte de mensonges savamment entretenus depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Alors que la France reconnaît enfin avoir mené une guerre sanglante contre le Cameroun, visant l’extermination de l’UPC et des nationalistes, la possibilité d’un dédommagement des victimes est désormais évoquée. Cette vérité, que nous dénonçons depuis plusieurs décennies sous le nom de « ContentieEn Octobre prochain, les Camerounais seront appelés aux urnes pour une énième élection présidentielle. Avant cette échéance : le 27 Août 2025, une date anniversaire cruciale de notre histoire, va passer inaperçue. Une date recouverte de mensonges savamment entretenus depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. ux Historique Cameroun–France », confirme que l’indépendance du Cameroun a été arrachée, puis confisquée, dans le sang et par la manipulation, jusqu’à ce jour, par le vainqueur : la France.
Cette guerre n’a jamais réellement cessé. Elle se poursuit à travers l’Aujoulatisme, cette idéologie qui a semé la division entre Camerounais par un tribalisme scientifiquement distillé, érigeant un régime néocolonial de répression. C’est encore cette guerre qui sévit dans les régions anglophones du pays. C’est toujours cette guerre qui nourrit l’exclusion de l’UPC et la persécution des nationalistes. Plus inquiétant encore : face à la reconnaissance française, le silence du gouvernement camerounais interpelle. Tandis que Paris admet ses crimes, Yaoundé persiste dans un mutisme honteux, entretenant la marginalisation des héritiers de la lutte de libération.
- Des questions fondamentales restent sans réponse : pourquoi la France a-t‑elle mené cette guerre au Cameroun ? Quels en étaient les principaux objectifs ? Quelles sont aujourd’hui, pour le Cameroun, les conséquences sociales, psychologiques, économiques, financières, diplomatiques, monétaires et militaires de ce conflit ? Qui doit en assumer les principales responsabilités ? Que dit le gouvernement camerounais face à cette reconnaissance historique ?
- Pourquoi persiste‑t‑il à interdire à l’UPC de participer à la vie politique, y compris aux élections présidentielles ?
- Comment accepter que l’État camerounais reste muet, alors que l’ancienne puissance coloniale reconnaît ses crimes ?
- Il faut le dire : l’objectif principal de cette guerre, commencée avec la proclamation de l’indépendance du Cameroun à Douala, le 27 août 1940, était la création d’un État camerounais apparemment autonome, mais entièrement placé sous le contrôle de la France. C’est cet État, toujours pris en otage, qui est aujourd’hui confisqué par les tripatouillages électoraux de toutes sortes, avec pour corollaire l’exclusion répétée de nombreuses forces politiques des processus électoraux.
ELECTION PRESIDENTIELLE D’OCTOBRE 2025
Quant à l’élection présidentielle d’octobre 2025, aurait‑elle apporté du nouveau si la dynamique « Manidem – Pr. Kamto » avait prospéré et rallié l’ensemble du peuple upéciste ainsi que celui du changement, sans exclusions ? Le constat est clair : aucun candidat n’a, jusqu’à présent, évoqué la « Résolution du Contentieux Historique Cameroun–France », issue de cette guerre, qui empêche tout développement politique ainsi que tout décollage économique et social de notre pays. Tous ces candidats traînent derrière eux les oripeaux de l’Aujoulatisme, lorsqu’ils n’en sont pas directement issus.
Le problème du Cameroun n’est pas d’abord électoral : il est historique. Tant que le contentieux né de la guerre coloniale ne sera pas reconnu, réparé et résolu, toute prétendue élection ne sera qu’un décor destiné à masquer l’autoritarisme et à pérenniser le néocolonialisme. Nous l’affirmons avec force : toute élection dénuée de vérité, de justice et de refondation enchaîne notre nation à l’obscurantisme et au sous-développement sans fin. La refondation de notre pays doit nécessairement passer par ces étapes essentielles, structurées autour de six piliers :
- Un véritable dialogue national inclusif, sans exclusive.
- Une Assemblée constituante, pour refonder la République.
- Une refonte consensuelle du système électoral.
- Un référendum populaire, validant la nouvelle architecture politique.
- Des élections générales libres et crédibles.
- Le début de la Résolution du Contentieux Historique.
Aux patriotes épris de vérité – Au peuple, véritable force du changement : AUCUNE VOIX NE DOIT ALLER AU RDPC (AUJOULATISTE), NI À AUCUN CANDIDAT SATELLITE DE CE PARTI. Le peuple mérite la vérité. Il est temps d’oser la clarté, d’assumer le courage.
l’alliance patriotique (AP)
Pour la vérité, pour la justice, pour refonder le Cameroun par la Résolution du Contentieux Historique.
SIGNATAIRES :
- Guy Simon NGAKAM ( Directoire de l’Alliance Patriotique)
- BILONG BI HEGA ( Secrétaire Général de l’Alliance Patriotique)
- Jules FOGUE ( Directoire de l’Alliance Patriotique)
- OUSSOUMANOU SALI ( Directoire de l’Alliance Patriotique)
- Patient Parfait NDOM ( Alliance Patriotique)
- Youssouf NJIMONKOUOP ( Directoire de l’Alliance Patriotique)
- Daniel YAGNYE TOM ( Président de l’Alliance Patriotique – Représentant Spécial de l’UPC en Afrique Australe et Centrale)