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Et Covid-19 prit place dans la boîte à outils des «meneurs du jeu médiatique»

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covid-19 cinq ans après

Ce 29 juillet 2025, sur le site internet de Forests News, Glòria Pallarès signe un article intitulé « Covid-19 cinq ans après : Leçons sur la perception de la viande de brousse en Afrique centrale ».

covid-19 cinq ans après

Dans sa démarche, la journaliste et écrivaine espagnole (spécialisée dans le développement international et l’environnement) s’appuie sur les résultats d’une étude portant sur la consommation de viande de brousse au Cameroun, en République Démocratique du Congo (RDC) et au Gabon, publiés entre 2019 et 2020. Fondées sur plus de 260 articles de presse consultés par des chercheurs du Centre de recherche forestière internationale et du Centre International de Recherche en Agroforesterie (CIFOR-ICRAF), de l’Université d’Oxford et d’autres partenaires. « Nos résultats suggèrent que la Covid-19 a accru l’attention médiatique sur la consommation de viande sauvage et a modifié les perceptions du public et les comportements de consommation liés à la consommation de viande sauvage en Afrique centrale.

L’interdiction du commerce de viande sauvage a été largement évoquée dans les médias comme une réponse politique potentielle à la Covid-19, mais il n’y avait pas de consensus parmi les répondants sur le fait que ce serait la politique la plus appropriée : plus de la moitié des répondants n’étaient pas favorables à une interdiction de la consommation de viande sauvage. Si les décideurs politiques souhaitent réduire la consommation de viande sauvage dans les pays d’Afrique centrale, des stratégies de communication fiables et un accès à des sources alimentaires alternatives seront nécessaires », révèlent le collège des chercheurs du CIFOR-ICRAF.


Et Glòria Pallarès d’observer que le risque perçu de maladie n’est qu’un facteur parmi d’autres dans la consommation de viande de brousse. Elle révèle aussi un décalage manifeste entre les récits médiatiques et la réalité sociale dans le bassin du Congo. « Les autorités comme les médias ont la responsabilité de fournir des informations opportunes, basées sur des preuves », souligne Li, insistant sur l’importance de communiquer clairement les incertitudes scientifiques. « Par exemple, il convient de préciser lorsqu’il s’agit d’une hypothèse ou d’un résultat préliminaire, et non d’un fait avéré », écrit la journaliste et écrivaine espagnole. Autrement dit, en Afrique centrale comme ailleurs, la gravité de la pandémie de Covid-19 a été largement exagérée par la peur, elle-même orchestrée pour tétaniser la population.


Cela rappelle « Un monde de menteurs », l’ouvrage rédigé par Patrick Jaulent et Jacky Cassou et paru en mars 2021. Le contenu est un travail d’exposition des mensonges que nous nous disons à nous-mêmes et aux autres sur une base quotidienne, où la manipulation et l’hypocrisie de certains médias gouvernent. C’est difficile de croire que nous en sommes arrivés là. Un monde de menteurs où la vérité est si difficile à trouver. Il semble que partout où nous nous tournons, il y a de nouveaux mensonges et secrets qui attendent d’être découverts.

Ce qui se passe en ce moment n’est rien de moins qu’une apocalypse. Nous avons l’impression de vivre dans une zone crépusculaire où tout est possible. Et le plus effrayant, c’est que la plupart des gens ne réalisent même pas ce qui se passe. Ils sont trop occupés à essayer de survivre pour poser des questions. Il est de plus en plus difficile de savoir qui ou quoi croire, surtout lorsqu’on a l’impression que, tous les deux jours, une nouvelle histoire surgit dans la presse à propos d’une violation massive de données ou d’une conspiration internationale.

Jean-René Meva’a Amougou

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