Dans son discours prononcé à l’occasion de la célébration du 249ème anniversaire de l’indépendance de son pays, l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique a joué des codes pour évoquer certains sujets liés à l’actualité sociopolitique au Cameroun.
A l’ambassade des Etats-Unis à Yaoundé, ce 03 juillet 2025, on célèbre avec un jour d’avance l’«Independence Day». Dans son allocution de circonstance, l’ambassadeur, le maître de céans, souligne qu’«il ne s’agit pas simplement d’une fête d’anniversaire ». Plutôt, il s’agit, selon lui, « d’une célébration de la liberté, de l’amitié, des valeurs partagées et des objectifs communs ». En procédant de la sorte, le diplomate américain s’emploie alors à décrire sans rien expliquer, et encore moins prédire. En choisissant des « mots du dehors » en lieu et place de ceux du « dedans » du contexte sociopolitique au Cameroun, Christopher John Lamora se réclame d’une posture émotionnelle. « Quand des frères marchent ensemble, le chemin devient plus court », a-t-il lancé face à ses nombreux convives.
Subtilement, il évoque le sujet relatif à l’élection présidentielle au Cameroun. En citant son pays en exemple, l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun s’emploie alors à forger des sens. Et pour embellir la trame de son discours, il déclare : « Comme plusieurs ici le savent, les États-Unis organisent souvent des élections très disputées, et l’année dernière n’a pas fait exception à la règle. Même si les opinions peuvent sembler divergentes, le test de toute démocratie est la façon dont nous nous retrouvons par la suite ».
Comme pour donner de la consistance et de la pertinence émotionnelle à tout cela, Christopher John Lamora ajoute : « Et même si la démocratie n’est jamais parfaite – peut-être à cause de cela – c’est un voyage que nous entreprenons avec courage. Nous sommes aux côtés du peuple camerounais pendant qu’il continue – pendant que vous continuez – de promouvoir les normes et institutions démocratiques qui préservent la paix, renforcent la participation citoyenne et favorisent le progrès ».
Ongoung Zong Bella
