Entamés il y a peu, les travaux de réhabilitation signent une nouvelle ère sur cet axe qui relie le chef-lieu du département de la Mefou-et-Afamba à la capitale politique du Cameroun.

Entre Yaoundé et Mfou, on a vu se former un système de circulation automobile entrant le moins possible en relation avec la modernité. Nids de poule, insalubrité, accidents, embouteillages, lourds nuages de poussière… Témoins désespérés et exaspérés, usagers et riverains ont fini par intégrer des contraintes de temps et de fatigue fortes et surtout croissantes. « Rouler sur cette route est une tâche difficile. A cause du niveau très avancé de dégradation de la chaussée, les marges de manœuvre sont étroites pour tout le monde. Il faut surveiller constamment et interpréter les petites variations de la circulation et de la météo, prévenir et traiter les moindres incidents, établir un contact permanent avec les usagers pour qu’ils pratiquent une conduite apaisée, éviter ou limiter les réactions brusques et les à-coups de circulation, et, lorsqu’un accident survient ou qu’une congestion se forme, mettre aussitôt en œuvre tous les moyens possibles de régulation », explique une avocate au barreau du Cameroun.