Le Centre Africain pour les Services de Santé des Femmes est un pilier essentiel dans la promotion de la santé féminine en Afrique.
Sur les rives côtières d’Alexandrie en Egypte, sous la direction éclairée du Dr Mervat Elsayed, se dresse une institution gouvernementale d’une importance capitale : le Centre Africain pour les Services de Santé des Femmes. Ancré au sein du ministère égyptien de la Santé et de la Population, ce centre est bien plus qu’une simple entité administrative ; il est un véritable lieu de miséricorde et d’excellence, dédié à l’amélioration de la santé des femmes à l’échelle du continent africain.
Lors de son allocution remarquée au SIEEGA 2025, la Dr Elsayed a offert un aperçu substantiel des services que propose ce haut lieu de savoir et de bienveillance. Spécialisé dans tous les domaines liés à la santé féminine, le Centre excelle dans la formation, l’éducation permanente et la recherche. Ses services s’étendent non seulement aux femmes et aux professionnels de la santé en Égypte, mais rayonnent également vers les pays voisins et l’ensemble du continent africain, témoignant de son engagement panafricain.
L’histoire de ce Centre est aussi riche que son engagement est profond. Situé dans un magnifique bâtiment ancien surplombant la mer Méditerranée, à proximité de l’Université et de la Nouvelle Bibliothèque d’Alexandrie, le centre occupe un site historique. Fondé en 1931 comme centre de quarantaine pour le Moyen-Orient, il était alors l’un des trois seuls bureaux de ce type dans le monde, les autres étant à New York et à Paris. De 1948 jusqu’à son déménagement au Caire en 2002, il a abrité le bureau régional de l’OMS-EMRO pour la Méditerranée orientale. En 2006, le gouvernement égyptien a décidé de redonner vie à ce lieu emblématique en le transformant en ce qui est aujourd’hui le nouveau Centre Africain pour les Services de Santé des Femmes.
Le Centre est structuré en plusieurs départements clés : Formation, Développement, Recherche, Conférences et Médecine. Cette organisation permet une approche multidisciplinaire et complète de la santé des femmes. Le Centre Africain pour les Services de Santé des Femmes est un pilier essentiel dans la promotion de la santé féminine en Afrique. Par son histoire, sa mission et son engagement, il incarne l’espoir d’un avenir où la santé des femmes africaines est une priorité absolue, façonnant un héritage de bienveillance et d’expertise sur le continent.
L’impact du Centre sur le continent est indéniable. Ses tenanciers ont participé à de nombreuses activités de collaboration africaine, formant plus de 631 stagiaires africains issus de plus de 25 pays dans divers domaines. Ces formations renforcent les capacités locales et contribuent à l’autonomisation des professionnels de la santé à travers l’Afrique. Parallèlement, le Centre mène des recherches fondamentales, cliniques, opérationnelles et épidémiologiques sur la santé des femmes, souvent en collaboration avec des universités égyptiennes et internationales. Ces recherches sont essentielles pour développer des solutions innovantes et adaptées aux défis de santé spécifiques aux femmes africaines.
Tom
Résultats
vers une égalité des genres holistique : les leçons du SIEEGA 2025
Ces résolutions, empreintes de pragmatisme et de vision, dessinent une feuille de route claire pour les années à venir.
Le Symposium International sur l’Equité et l’Égalité des Genres en Afrique (SIEEGA) 2025 s’est achevé sur des résolutions fortes et un message d’espoir, marquant une étape cruciale dans la promotion du genre sur le continent. Animé par un enthousiasme palpable, comme en témoigne le taux de participation exceptionnel de 78,78 % des communications attendues (26 présentations sur 33), le symposium a démontré l’urgence et la pertinence de cette thématique essentielle.
Une approche inclusive
Les échanges riches et les débats passionnés ont donné naissance à des recommandations clés, visant à bâtir une Afrique où l’égalité des genres est une réalité tangible :
Impliquer activement les hommes : Il a été unanimement reconnu que la promotion du genre ne peut se faire sans la pleine participation des hommes. Le plaidoyer pour une représentation et une implication effective de ces derniers est désormais une priorité pour des avancées durables.
Diversifier la communication : Pour toucher un public plus large et s’adapter aux réalités africaines, il est impératif de travailler à diversifier les formats de diffusion et les modes de communication, garantissant ainsi que les messages sur l’égalité des genres résonnent dans toutes les couches de la société.
S’engager sur les réseaux sociaux : La visibilité des travaux et des initiatives est cruciale. Le symposium a fortement recommandé de s’engager activement sur les réseaux sociaux pour amplifier la portée des actions et sensibiliser le plus grand nombre.
Forger des alliances internationales : La lutte pour l’égalité des genres est un combat global. Il a été souligné l’importance de forger des alliances solides au niveau international pour mutualiser les efforts, partager les bonnes pratiques et renforcer l’impact des actions.
Créer des inter-réseaux : Au-delà de l’adhésion à des réseaux existants, la création d’inter-réseaux a été identifiée comme une stratégie innovante pour consolider les forces, favoriser les synergies et démultiplier les initiatives en faveur du genre.
Donner la parole aux victimes et prendre en compte les intérêts des hommes : Une approche holistique a été prônée, insistant sur la nécessité de donner la parole aux victimes, tout en prenant en compte les intérêts et les préoccupations des hommes, pour une promotion du genre juste et équilibrée.
Ces résolutions, empreintes de pragmatisme et de vision, dessinent une feuille de route claire pour les années à venir. Elles témoignent de la volonté collective des participants du SIEEGA 2025 de transformer les discours en actions concrètes et de faire de l’Afrique un modèle en matière d’égalité des genres. L’engouement suscité par ce symposium est une preuve éclatante que le chemin est tracé et que l’avenir est prometteur.
Tom
