Assurer l’intégration harmonieuse avec les autres systèmes et infrastructures du marché financier, tels que le système de règlement-livraison et les systèmes de reporting, concevoir un système de comptabilité adapté aux spécificités du marché financier régional, élaborer les règles comptables applicables à l’ensemble des acteurs du marché financier de l’Afrique centrale et définir les normes prudentielles applicables à ces derniers, c’est le cahier de charges soumis aux candidats par la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf).

Selon l’avis signé par la présidente de cette institution, Jacqueline Adiaba-Nkembe, les postulants ont jusqu’au 30 avril 2025 pour soumettre leurs offres. Une fois, le travail achevé, la Cosumaf va organiser des sessions de sensibilisation à l’attention des acteurs du marché notamment la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique Centrale (Bvmac), les sociétés de bourse (SDB), celles de gestion d’OPC et bien d’autres, sur l’utilisation du nouveau système comptable et des nouvelles règles prudentielles. Au regard du temps que devra prendre les différentes étapes, l’implémentation de cette nouvelle architecture comptable et financière ne pourra se faire avant au moins deux ans selon les experts.
Bien avant, le prestataire devra mener une étude préliminaire afin d’évaluer les pratiques actuelles de comptabilité et règles prudentielles sur le marché financier régional et identifier les lacunes et défis. Il est également question d’analyser les besoins des acteurs en la matière ainsi que les exigences spécifiques du régulateur. La définition des objectifs, des enjeux, des critères de succès du projet de mise en place du système comptable et de normes prudentielles, ainsi que la détermination du champ d’application des règles comptables et des normes prudentielles, en font également parties.
Bobo .Ousmanou