Penci Sport plugin only working with the Soledad theme.

Archives des startups - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : startups

  • Communications électroniques : #237#, unique règle de cinq au Cameroun

    Communications électroniques : #237#, unique règle de cinq au Cameroun

    Inauguré le 31 mars 2020 à Yaoundé par la ministre des Postes et Télécommunications, le code USSD permet l’interopérabilité des différents services proposés par les opérateurs du réseau national du pays.

    La Minpostel pendant son discours.

    Switch national des services financiers mobiles, c’est ainsi que madame Minette Libom Li Likeng a appelé cette infrastructure technologique de dernière génération. Pour la ministre des Postes et Télécommunications (Minpostel), il s’agit d’une plateforme qui garantit un accès équitable à tous les opérateurs du marché des transferts financiers électroniques. Gérée par la Campost (Cameroon Postal Services), l’infrastructure unifiée est la seule interface avec les réseaux des opérateurs concessionnaires et sur laquelle devront se connecter tous les fournisseurs de services de communications électroniques utilisant la ressource USSD.

    Concrètement, le #237# présente plusieurs avantages. Il est institué pour faciliter l’identification et la localisation instantanée des utilisateurs des services financiers mobiles dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent. Selon les experts, ce même code permet la traçabilité et le stockage des données, à l’effet de collecter les taxes et les impôts sur toutes les transactions financières numériques.

    En même temps, il promeut l’inclusion financière pour passer de 40 % à 98 %, correspondant au taux actuel de possession du téléphone mobile par les Camerounais adultes. D’autres lignes mettent en relief son importance en s’arrêtant notamment sur la facilitation de la fourniture des services financiers publics et privés; la mise en place d’un environnement favorable à l’éclosion des startups et le déploiement d’applications à coûts réduits; la facilité de collecte et de redistribution des taxes et impôts sur toutes les transactions financières numériques, entre autres.

    «En somme, le principal impact de cette infrastructure est l’inclusion numérique et financière qu’elle entraîne, du fait de la grande pénétration mobile dans notre pays avec un impact certain pour le développement de l’économie numérique. L’économie numérique étant essentiellement une économie de services, cette plateforme encouragera l’émergence d’un écosystème favorable au développement d’une industrie locale des TIC, soutenue par les jeunes porteurs de projets, de services financiers numériques de plus en plus variés, et au-delà, l’émergence d’une réelle économie digitale», a déclaré madame la ministre lors de son allocution.

    Jean-René Meva’a Amougou

  • Carte bancaire : la Beac prépare le guichet unique

    Désormais, les opérateurs de monnaie électronique (établissements de crédits, microfinances et opérateurs de mobile money) devront permettre aux cartes bancaires (Guichet automatique bancaire) d’effectuer des opérations sur l’ensemble des guichets électroniques opérant en Afrique centrale.

    La Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) vient de les instruire à le faire. Dans le document qui fixe le cap des systèmes de payement dans la sous-région, la Beac exige que dans les points de vente, le même système soit maintenu ; permettant ainsi aux usagers voulant régler leurs achats par carte bancaire d’utiliser le dispositif de n’importe quel opérateur.

    L’institution monétaire a fixé au 1er décembre l’entrée en vigueur du nouveau dispositif. Afin de garantir son effectivité, l’instruction du gouverneur de la Beac astreint les opérateurs à compenser et régler ces opérations en franc CFA. Elle permet aux opérateurs une période d’adaptabilité allant jusqu’en juin 2019.

    Préparatif
    La mise en œuvre de cette disposition est porteuse d’une certaine dématérialisation. Elle renforce d’ailleurs l’inclusion financière dans la CEMAC. Avec les évolutions de la libre circulation dans l’espace sous-régional, elle vient asseoir un confort monétaire aux ressortissants de la CEMAC.

    Pour accompagner les opérateurs, le Groupement intermonétaire de l’Afrique centrale (Gimac) a tenu la semaine dernière un atelier sur le sujet à Douala. Valentin Mbozo’o, directeur général du Gimac, a insisté sur la nécessité à « étendre l’interopérabilité des cartes qui existe jusqu’à ce jour dans la sous-région, au mobile, au transfert d’argent et pourquoi pas aux instruments de paiement électronique». Le but de cette interopérabilité intégrale est de faciliter les opérations. «Nous avons constaté que les couches les plus défavorisées de la population de la CEMAC qui sont les plus nombreuses, ceux qui sont dans les villages, dans l’arrière-pays ont beaucoup plus épousé le mobile comme instrument de paiement.

    Nous voulons donc étendre l’interopérabilité carte qui existe jusqu’à ce jour dans la sous-région au mobile, au transfert. Les Startups sont en train de développer les solutions de paiements formidables et ce sont les moyens qu’il faut développer. La finalité, c’est de disposer des moyens de paiements, de faire des opérations un peu partout dans la zone», a-t-il justifié.

    Alain Biyong

  • Viviane Mvondo: «Financer l’agriculture, c’est participer au développement»

    Viviane Mvondo: «Financer l’agriculture, c’est participer au développement»

    Le directeur des grandes entreprises et institutionnels, investissements et financements structurés à la SCB Cameroun revient sur le mode de financement des projets par la banque qui l’emploie.

     

    Quels sont les critères de financement des PME par la SCB?

    On va aller sur l’essentiel des critères. Le choix du produit, le choix du marché et la qualité ; voilà nos préoccupations premières. Il faudrait que le promoteur puisse répondre à ces questions avant de contacter les banques ; parce qu’il est le premier investisseur avant que la banque n’intervienne.

    Vous financez des projets à hauteur de combien?

    Disons que c’est la qualité du projet qui justifie le montant investi. Je ne voudrai pas communiquer de limite. Nous souhaitons que les promoteurs de projets se présentent à la banque et cette dernière trouvera les mécanismes de financement adaptés pour lever les fonds nécessaires au bouclage du projet. Plusieurs mécanismes de financement existent pour permettre de financer des projets de qualité.

    Il ne faudrait pas se fixer de limite. A ce jour, combien de PME camerounaises bénéficient du soutien de votre banque?

    Nous avons environ six mille entreprises qui sont financées par la SCB dont 80% sont des petites et moyennes entreprises et des très petites entreprises. C’est, en nombre, le segment de marché entreprise principal adressé par la SCB Cameroun. Que gagne la SCB en soutenant la filière agricole? L’agriculture est un levier de développement essentiel. Une banque comme la SCB Cameroun, du groupe Attijariwafa, a effectué des investissements significatifs sur le pays, avec la ferme volonté de participer à son développement.

    Financer le secteur de l’agriculture, c’est participé de manière directe et indirecte au développement et par la même occasion assurer la pérennité de ses revenus en tant que banque. Travaillez-vous avec des start-ups Ce dont les startups ont besoin, c’est des financements qu’on qualifie de développement. Ce sont des financements spécifiques et des organismes spécifiques offrent des financements adaptés. Ce qu’on recommande aux start-ups, c’est de lever des fonds propres plutôt que de la dette.

     

    Didier Ndengue