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Étiquette : SCB Cameroun
Financement : Pourquoi les banques ont prêté 100 milliards FCFA à ENEO
La transaction a été conclue avec Citibank et Société Générale Cameroun, en partenariat avec six autres banques locales dont BGFIBank, Afriland First Bank, CBC, BICEC, Ecobank, SCB Cameroun.
Energy of Cameroon (ENEO), concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, a bénéficié de 100 milliards FCFA empruntés auprès de huit banques implantées au Cameroun. La finalisation de cette convention qui date de plusieurs mois a eu lieu mercredi 03 février 2021, à Yaoundé. Elle a principalement été coordonnée par les filiales camerounaises de Citibank et Société Générale. Un engouement observé qui tient sur quelques facteurs.
Retour de confiance
Selon Eric Mansuy, directeur général d’ENEO, cette opération a été facilitée par le retour «progressif de la confiance» dans le secteur de l’électricité. La prorogation par le président de la République, Paul Biya, de la durée de la concession de 2021 à 2031 en a été le premier signe, suivie par l’assainissement en cours des finances du secteur de l’électricité. Notamment avec le règlement progressif des dettes de l’Etat, et son volontarisme manifeste dans la poursuite des efforts au profit de l’équilibre financier du secteur. Toujours selon Eric Mansuy, ce financement, issu d’une opération exceptionnelle, contribuera à répondre à la demande intérieure croissante de l’électricité. Il participe directement au renforcement de l’outil de production, au développement et à la modernisation de l’infrastructure de distribution, ainsi qu’à améliorer significativement le service aux clients. «Nous apprécions le soutien des institutions de la République du Cameroun, qui ont à cœur de soutenir et faire avancer le secteur de l’électricité, partagent notre engagement et mettent en place des conditions de facilitation», a-t-il expliqué.
Améliorer l’accès à l’électricité
Du côté des banques, tout le monde est unanime pour dire que leur participation à cette opération consacre leur engagement à accompagner «le partenaire historique» ENEO dans l’atteinte de ses objectifs. Notamment améliorer l’accès des entreprises et des ménages à une énergie abondante. «Nous sommes sensibles à ce besoin. L’énergie est une denrée incontournable dans la vie des ménages et des entreprises», a affirmé Alphonse Nafack, administrateur directeur général chez Afriland First Bank.
Poursuites des projets
Selon les responsables d’ENEO, les fonds permettront par ailleurs de réhabiliter le système de refroidissement des groupes de production de la centrale hydroélectrique d’Edéa, de réhabiliter quatre turbo‑alternateurs du barrage de Lagdo, dans la région du Nord, ainsi que de finaliser la première phase de la réhabilitation du barrage de Songloulou. Il en est de même de la poursuite du projet de construction de la centrale de Nguti‑Mamfé, la construction de parcs solaires pour hybridation des centrales isolées (Banyo, Poli, Yoko, Garoua-Boulaï, Touboro), la réalisation de l’étude préliminaire en vue de la mise en œuvre sur quatre sites de petites centrales hydroélectriques, le suivi du projet de réalisation de capacités solaire (25 MW) à Guider et Maroua, le renforcement des capacités de production et d’évacuation d’énergie des centrales thermiques de Kousseri, Yoko et Meyomessala.
De 2017 à ce jour, Cette opération de levée de fonds situe à plus de 203 milliards FCFA l’enveloppe des ressources mobilisées par Eneo Cameroun sur le marché bancaire national.
Landry Kamdem
Festivités: Le Maroc et le Cameroun en communion à Douala
En prélude à la célébration de la fête nationale marocaine, l’Association les amis du Maroc a organisé le 28 juillet à Douala la journée d’amitié Maroco-Camerounaise, avec le slogan «Africains et fiers de l’être».
Une vue de la salle lors de la soirée de gala «Quiconque déclare l’Afrique ou la sous-estime par un désintérêt manifeste pour s’assurer des positions favorables, ne doit en vouloir à personne d’autre qu’à lui-même. L’Afrique représente l’avenir qui commence aujourd’hui ». Ces mots sont du Souverain chérifien. Mohamed VI les a prononcés le 20 août 2017, à l’occasion du 64e anniversaire de la révolution du Roi et du peuple marocain. Alphonse Ayissi Abena les prend comme prétexte pour justifier la pertinence de la célébration de la journée de l’Amitié Maroco-Camerounaise à Douala, par l’Association des amis du Maroc.
Cette journée se célèbre avec le slogan «Africains et fiers de l’être». Les manchettes de cette journée, qui traduit l’une des déclinaisons des relations d’amitié entre le Cameroun et le Maroc, se déroulent sur le plan culturel, afin de mettre en valeur les liens historiques et séculaires entre ces deux pays frères, tout en soulignant le rôle prépondérant que le Maroc tient sur la scène africaine.
L’objectif, selon le président Ayissi Abena est «de présenter l’Afrique sous ses couleurs réelles de diversités, de richesses et du dynamisme». La démarche du Maroc envers le Cameroun s’inscrit dans un cadre plus profond et identitaire, qui prolonge les intérêts économiques ou autres. Au menu de cette journée d’amitié Maroc-Cameroun, organisée en prélude à la fête nationale du Royaume du Maroc le 30 juillet 2018, il y a la marche sportive en matinée dans les artères de la ville de Douala. Celle-ci connait la participation de nombreux Camerounais et d’une forte colonie marocaine.
Le point culminant est la soirée de gala, vitrine de la culture et du savoir-faire culinaire du Royaume chérifien. Parmi les grands moments de cette soirée, il y a le défilé de mode 100% Jellaba et un show live avec des chanteuses et danseuses marocaines. Elles ont repris en chœur les chansons de certaines célébrités bien connues dont Lsambachiri de Outlandish et laouri Moukid d’origine marocaine, communément connue par le surnom de la Fouine. La partie camerounaise a présenté des danses traditionnelles du Groupe bantou et l’orchestre les dragons Band.
La coopération Maroc-Cameroun se porte bien. Et pour la consolider, il faut «une synergie de pensées, une convergence dans le savoir-faire et la science pour la rendre plus rentable» propose Marlyse Douala Bell, député à l’Assemblée nationale et marraine de l’événement. L’exemple le plus en vue est le groupe Attijariwafabank (SCB Cameroun), acteur de l’économie camerounaise. «C’est un honneur d’être associé à cette organisation comme sponsor majeur» a reconnu Emilie Biboum, Représentante du directeur général de SCB Cameroun.
Il faut enfin dire que l’Association du Maroc est inscrite au répertoire des ONG et organisations de la société civile du ministère camerounais des relations extérieures. Elle a pour but la facilitation des liens entre les adhérents, le renforcement et la consolidation de la solidarité… Elle promeut l’histoire, l’esprit et la culture des deux pays. Elle favorise en même temps les échanges culturels avec les associations similaires marocaines et contribue à une promotion active au développement et au rayonnement des activités caritatives.
Alain Biyong, stagiaire
Débat:Des pistes pour développer l’agro-industrie
Elles ont été données le 3 avril 2018 lors d’une conférence organisée sur le site de la FIAC à Douala.
Une vue du panel. La production agricole reste très faible au Cameroun. Selon des chiffres de 2017 communiqués par Pierluigi Passera, directeur général de la Sic Cacaos, 3, 7 millions de tonnes de bananes et 4, 7 millions de tonnes de manioc ont été produits au Cameroun. Le pays contribue à hauteur de 6% seulement à la production du cacao sur le continent. La quantité de production du poivre de Penja, très prisé sur le marché international, doit également être revue à la hausse.
La faute aux pouvoirs publics, selon le DG de Sic Cacao. Ce dernier invite d’ailleurs les autorités à revoir leur politique fiscale qui ne favorise pas le développement de l’agro-industrie. «L’Etat doit être partenaire de l’agro-business», suggère ce dernier, qui déplore aussi l’absence d’infrastructures routières pour relier les zones de production aux marchés.
Dans sa nouvelle orientation de diversification de son économie, le Cameroun mise sur l’industrialisation avec le secteur privé comme principal acteur. «L’Etat doit d’abord commencer à acheter le made in Cameroon… trouver de bons leviers pour favoriser la transformation locale», propose le patron de la Sic Cacaos.
Exploitations familiales
Tout en approuvant le constat alarmant de son prédécesseur, Rebecca Mfondja de la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC) suggère aux acteurs du secteur agricole, d’exploiter d’autres filières, comme le secteur de la mangue pour faire du jus et augmenter la production du sucre. La représentante du leader brassicole fait savoir que les 30 millions de tonnes de sucre de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam) ne couvrent pas tous les besoins de son entreprise, obligeant celle-ci à en importer.
Pour Bouba Moumini, rien ne sert de penser industrialisation, alors que les ménages locaux ne sont pas encore comblés. Les autorités camerounaises doivent selon lui, d’abord songer à développer le secteur agricole pour l’exploitation familiale. A en croire le coordonateur du programme d’Amélioration de la compétitivité des exploitations familiales agropastorales (Acefa), «il faut développer surplace pour les ménages».
L’idéal pour lui, serait d’aller «étape par étape». Si l’Etat s’organise, les banques restent mobilisées pour financer l’agro-industrie. La SCB Cameroun fait partie de ces banques très engagées dans ce domaine. Viviane Mvondo confirme qu’elle octroie et finance des projets porteurs à hauteur de plusieurs milliards de francs CFA. «On est sur le cacao, sur le sucre, sur l’huile de palme, etc. La SCB a à cœur de développer des champions nationaux», indique le directeur des grandes entreprises et institutionnels, investissements et financements structurés à la SCB Cameroun.
Didier Ndengue
Foire des médias
L’offensive commerciale d’Intégration
Le stand de l’hebdomadaire spécialisé sur l’actualisé sous régionale a drainé des visiteurs durant la foire commerciale de Douala.
16 jours pour se faire connaître davantage des populations de la capitale économique camerounaise. C’est le défi que le staff du journal Intégration a relevé durant la période de la Foire internationale des affaires et du commerce de Douala (FIAC), qui s’est refermée le dimanche 08 avril 2018 au complexe Camtel de Bepanda à Douala.
Devant le stand de l’hebdomadaire sous régional sis à l’espace médias, un roll hop flambant neuf attire la curiosité des visiteurs. Il renseigne sur les contenus du journal de Thierry Ndong Owona. A l’intérieur du stand, il y a quatre chaises et une table vitrée sur laquelle on retrouve des reliures des archives des numéros de 2010 à 2017. Le logo du journal est également visible dans le stand.
Le décor de l’hebdomadaire sous régional attire l’attention de Tekele Max. Le technicien découvre le journal pour la toute première fois. «Vous faites dans quoi, je veux dire, quelle est votre ligne éditoriale?», s’adresse-t-il à Didier Ndengue. Le chef du bureau Douala va lui donner plus de détails sur «La tribune des communautés». Sa présence sur la toile est également expliquée aux nombreux visiteurs.
Depuis le début de l’année 2018, en effet, le top management du journal a adopté une stratégie digitale. Les convives se réjouissent de constater qu’Intégration est un média sérieux. Pendant que certains promettent de s’abonner, d’autres disent vouloir partager des informations de première main avec ses reporters. Sous la supervision du directeur de publication, les reporters ont sillonné tous les coins et recoins de la foire à la recherche de l’information. Comme plusieurs médias partenaires de la première édition de la FIAC, Intégration a consacré des pages spéciales à cet événement dans ses parutions.
Bobo Ousmanou