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Étiquette : Minpmeesa
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Selon des chiffres compilés et interprétés par le ministère des Petites et moyennes entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), c’est le nombre de PME en activité au Cameroun en 2020. Dans le détail, plus de 98% sont des TPE (très petites entreprises) et PE (petites entreprises) et 1,3% des ME (moyennes entreprises).
Dans une interview accordée à la revue Échanges internationaux , Achille Bassilikin III (le ministre) explique que «la prépondérance des TPE et des PE étant due au fait que le tissu économique reste fortement dominé par les entreprises de type individuel, soit 62,8% des unités de production en activité contre 11% des entreprises sociétaires (Sarl, SA et les autres formes juridiques) .
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Signature de convention entre le MINPMEESA et les JEC C’est le nombre de PME (Petites et moyennes entreprises) créées au Cameroun en 2019, a-t-on appris du ministère des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat (MINPMEESA), le 3 décembre dernier. Selon les prévisions de cette institution gouvernementale, ce chiffre pourrait connaître une hausse en 2021, grâce à la réduction du seuil du capital minimum de 100 000 FCFA à 5 000 FCFA pour les SARL n’ayant pas recours au notaire à fin mars 2021. L’implémentation de cette mesure a été placée sous la responsabilité du ministère de la Justice, celui en charge des PME et les Centres de formalités de création des entreprises (CFCE), qui sont des guichets uniques facilitant les procédures de création des entreprises au Cameroun.
Culture entrepreneuriale : MINPMEESA-JEC : le grand lien
Les deux parties cheminent désormais selon les clauses d’un partenariat axé sur les modalités de formation entre les parties prenantes en vue de la conception et la réalisation des activités de promotions.
Signature de convention entre le MINPMEESA et les JEC Le Ministère des Petites et Moyennes, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), et l’Association Journées de l’Entreprenariat Ethique du Cameroun ont signé ce 29 juillet 2020 à Yaoundé une convention de partenariat. Pour parapher le document, Achille Bassilekin III et Erika Lindou respectivement Minpmeesa et promoteur des Journées de l’Entrepreneuriat Ethique du Cameroun (Jec). Le partenariat ainsi scellé entre les deux parties cristallise la relation entre le gouvernement, le secteur privé jeune et les principes chrétiens. Il fixe les modalités de formation entre les parties prenantes en vue de la conception et la réalisation des activités de promotions entrepreneuriales.
La convention intègre plusieurs actions, à l’instar de la recherche des financements, la formation et le renforcement des capacités des acteurs par le biais des caravanes entrepreneuriales étendues sur toutes les 10 régions du Cameroun. Dans son allocution, Erika Lindou a souligné que les JEC sont une plateforme mise sur pied par des jeunes entrepreneurs depuis 2009. Leur objectif est la promotion des valeurs éthiques dans l’entrepreneuriat et la création des richesses comme solution au chômage. Dans ce sens, le choix du ministère des PME n’a pas été anodin étant entendu qu’il est le garant en matière de mise en œuvre de la politique nationale de promotion de l’entrepreneuriat au Cameroun.
Créées en 2009, les Jec se déploient à travers une série d’activités, mettant à la disposition du public des outils modernes et efficaces pour entreprendre. Ces outils intègrent la matérialisation de ses activités. Ces dernières portent essentiellement sur la qualité du succès du magazine bilingue de promotion de l’entrepreneuriat et du développement personnel, ainsi que la mise en place de l’Ecole de création des richesses. Basée à Douala et Yaoundé, ladite école forme de façon pratique des entrepreneurs tout au long de l’année ; avec à la clé des microfinancements à ses étudiants. L’on n’oublie pas le financement des meilleurs plans d’affaires à un taux de 0% (ces financements vont de 100 000 à 2 millions FCFA), l’organisation de séminaires de forum business tout le long de l’année, des activités de coaching et d’encadrement des entrepreneurs sur le terrain.
Olivier Mbessité, Stagiaire
Entreprenariat : les jeunes exposent leurs difficultés
À l’initiative de l’Association de jeunes chefs d’entreprise et entrepreneurs du Cameroun (Ajecam), une conférence débat a été organisé sur la création d’entreprises par cette couche de la société.
«Cameroun 2018-2025 : quelles opportunités pour les jeunes entrepreneurs?». C’est sur cette question qu’ont porté les échanges tenus le 14 mars dernier à la chambre d’agriculture. Les jeunes entrepreneurs ont, pendant plusieurs heures, entretenus le public sur les voies et moyens nécessaires, pour devenir entrepreneur au Cameroun. Parmi lesdits invités, se trouvait le directeur général de l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (DG APME). Celui-ci y était, en qualité de représentant du ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa).
Dans sa posture de présidente Centre/Sud et représentante du président national de l’Ajecam, Adelaïde Nguejo a pris la parole. Après avoir remercié, le représentant du ministre, la jeune entrepreneure a dit que le climat des affaires au Cameroun, «laisse entrevoir un insuffisant développement de l’entrepreneuriat». Pour elle, les jeunes rencontrent beaucoup trop de difficultés dans la création et le fonctionnement de leurs entreprises. Notamment, celles relatives aux «lourdeurs administratives, au manque de financement, à la fiscalité et au manque d’encadrement du jeune entrepreneur».
Cependant, elle a demandé aux jeunes de ne pas baisser les bras; puisque, «les jeunes entrepreneurs ont un poids considérable et un rôle capital à jouer dans le développement du Cameroun». C’est la raison pour laquelle a-t-elle ajoutée, avant d’entreprendre, un entrepreneur doit «développer un produit ou un service, faire son étude du marché, pour débusquer toutes les possibilités d’affaires».
Facilités
Prenant la parole à la suite du membre de l’Ajecam, le directeur général de l’accompagnement des petites et moyennes entreprises (APME) a félicité et encouragé, l’initiative de l’association des jeunes entrepreneurs. Ensuite Louis Marie Bagda a précisé que « la PME occupe une place de choix depuis toujours dans les politiques publiques ». Pour manifester cette présence de l’Etat dans l’entreprenariat jeune, le DG APME a assuré que le vœu du gouvernement est « de voir les entrepreneurs adhérer à la vision du chef de l’Etat que nous implémentons au quotidien à leur égard dans notre segment spécifique qu’est l’entrepreneuriat ». Cerise sur le gâteau, l’homme affirme qu’il est désormais possible de créer une entreprise au Cameroun avec la «modique somme de 42 000 francs CFA ».
Pour cela, il suffit de se rendre dans des «Centres de formalités de création des entreprises» qui ont été créés, pour permettre la création d’entreprise en 72h, au Cameroun. Ce n’est pas tout. Les entreprises nouvellement créées peuvent aussi bénéficier d’un accompagnement et d’un encadrement fiscal ; tout en étant exonérés du payement de la patente, pendant les deux premières années d’existence, au sein des Centres de gestion agrées (CGA). Pour finir, le DG l’APME, a promis le soutien gouvernemental à l’Ajecam, véritable accompagnateur des futurs entrepreneurs.
Née en 2010, l’Ajecam compte 200 membres. Ce groupe de jeunes entrepreneurs, souhaite vulgariser l’entreprenariat et participer au développement durable au Cameroun. D’où son objectif d’«accompagner l’entrepreneur sur le chemin difficile mais très enrichissant qu’est l’entreprenariat».
Joseph Julien Ondoua
Owona (stagiaire)
Promotion de l’entreprenariat chez les jeunes : Le gouvernement et les JEC main dans la main
Ce qu’il faut retenir de la cérémonie protocolaire d’ouverture solennelle de la 10e édition des Journées de l’entreprenariat éthique au Cameroun.
Photo de famille au sortir de la cérémonie d’ouverture Le vendredi 30 novembre, le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa) et son collègue des Postes et Télécommunications sont présents au Palais polyvalent des sports de Yaoundé, à l’occasion de la célébration des 10 ans des Journées de l’entrepreneuriat éthique au Cameroun (JEC).
Cette circonstance est le prétexte pour Erika Lindou, promoteur de l’évènement, de dire aux jeunes Camerounais que la Fonction publique ne peut pas tous les embaucher. Dans cette enceinte bondée, l’on a vu des entrepreneurs de divers horizons. Cette information est confirmée par le Minpmeesa, le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa, lors de son discours inaugural. En écoutant ledit discours, l’on apprend que l’État, aujourd’hui, ne peut être qu’un facilitateur. «Aujourd’hui l’offre d’emploi des secteurs stratégiques dans notre pays est de 2 sur 10. Que vont faire les 8 qui restent ? Ils doivent aller vers le secteur privé» indique le ministre. D’ores et déjà, de nombreux jeunes se sont engagés dans le secteur privé et récoltent les fruits. C’est le cas d’Arthur Zang «créateur du CARDIOPAD».
Les jeunes non diplômés ne sont pas épargnés dans le discours du Minpmeesa. «Ils peuvent s’inscrire à l’école de création des richesses qui a déjà montré ses preuves. C’est le cas des jeunes lauréats. Pour vous qui êtes déjà ici, vous devez être des modèles pour ceux qui sont encore dans la réflexion». Dans le discours susmentionné, il prend à témoin les pays développés, en particulier les États-Unis qui «se sont développés à travers des groupes privés, des lobbys». Le ministre veut voir tous les jeunes s’activer, innover «surtout dans le domaine numérique où tout reste à faire». Le gouvernement les accompagnera.
Le synopsis doit être revu au niveau du système éducatif, avec la valorisation de l’enseignement technique et professionnel, la création des établissements techniques et des lycées agricoles, afin que le pays puisse effectivement décoller économiquement. Les ministres présents expriment le souhait de voir les JEC se pérenniser. Ils félicitent par ailleurs les organisateurs dudit évènement pour cette initiative qui vise à promouvoir et à encourager les jeunes dans la prise de conscience et à la création des emplois. C’est à ce prix que le chômage sera réduit dans notre pays.
Une vingtaine d’étudiants de l’École de création des richesses ont reçu leurs parchemins des mains des autorités. Parmi eux, on retrouve un pharmacien qui a décidé de se former dans le but d’être un grand entrepreneur. «Nous formulons le vœu auprès des partenaires institutionnels, techniques et financiers que vous êtes, de continuer à apporter les soutiens multiformes à l’initiative des JEC», a déclaré Aline Gaëlle Ngnien, porte-parole de cette promotion.
L’ouverture symbolique des festivités s’est faite par la coupure du ruban aux encablures de 16 h. S’est suivie une visite des stands par les membres du gouvernement et des organisateurs. À chaque arrêt, le promoteur a reçu des félicitations, de quoi le galvaniser.
André Balla (stagiaire)
JEC 2018 : Le génie camerounais en vitrine
Visite guidée dans le village de la foire-exposition.
OLYMPUS DIGITAL CAMERA Lampe électrique (light), l’huile de NEEM (aux vertus miraculeuses), lait et céréale (TANTY), centres médicaux, transfert d’argent, gastronomie, agence de transfert d’argent YUP, les tableaux en bois, etc. Pas moins de 40 stands, et on a l’impression que le Cameroun peut tout fabriquer sur place. La foire est un grand succès. Sous un soleil ardent, le ministre des Petites et moyennes Entreprises et sa collègue des Postes et télécommunications visitent tous les stands de la foire.
À chaque arrêt, ils félicitent et encouragent les entrepreneurs à aller de l’avant. Une foire qui a commencé la veille. «Nous sommes heureux de vous voir auprès de nous messieurs les ministres. Nous avons des lampes light (électriques), et la production peut être optimale», explique Jean Marie Tazeunang, manager d’ARIANE TECSUN ENG. Les fabrications locales des produits commencent à être vulgarisées par le gouvernement, mais il faut de l’accompagnement. Ce qui permet au Pr Etoundi Ngoa de dire que «les lampes électriques qui coutaient 10000F vont voir leur prix baisser, parce qu’il y’a déjà la production locale. Cela va permettre d’orienter les économies ailleurs».
Dans les couloirs des stands, quelques usagers ont dû se mettre de côté pour attendre le passage des membres du gouvernement. «Je suis venu de loin pour chercher un produit pour ma peau. J’attends que tous les stands soient ouverts. Heureusement pour moi que j’ai le prospectus de l’huile de NEEM» explique, tout enthousiasmée, une potentielle cliente rencontrée dans les allées de la foire. Les officiels partis, la foire retrouve immédiatement son ambiance de marché. La même atmosphère est ressentie à l’intérieur où se tiennent les ateliers de formation. Il fallait alors s’armer de patience pour être servi. Selon Thierry Nyamen, cette foire-exposition est une vitrine pour les entreprises nationales. C’est le lieu idoine où les membres du gouvernement, la population et les potentiels investisseurs peuvent se rencontrer. De plus, les produits sont typiquement camerounais.
Le jeune promoteur va profiter de cette tribune pour inviter la jeunesse à la prise de conscience parce que «le plus important c’est de croire en soi, c’est de voir l’avenir avec beaucoup d’optimisme. Un jeune qui n’a plus d’espoir est un jeune fini. Dès qu’on a de l’espoir, on assemble les idées. Un jeune doit chercher à être une solution même s’il ne fait pas partie du problème. Pleurer, gémir, crier c’est lâche», nous dit le directeur général de TANTY. C’est le même discours que tient Brunelle, jeune femme d’une vingtaine d’années, qui a réussi à ensacher le kilichi, cette viande prisée par beaucoup de Camerounais. «En tant que jeune, je produis le Kilichi 4.0, qui a une durée de conservation de 6 mois» nous a-t-elle expliqué. Au moment où nous partions du Palais des sports aux environs de 17 h 30, de nombreux visiteurs continuaient à franchir la porte d’entrée de la foire. Nul doute que la dernière journée sera encore plus mouvementée.
André Balla (stagiaire)
Jean Marie Tazeunang, manager d’Ariane Techsun
L’argent c’est le nerf de la guerre
Tout d’abord, j’apprécie le site, surtout l’architecture qui reflète exactement l’esprit de l’évènement. Aujourd’hui, la société Ariane Techsun, qui est partenaire des JEC, a exactement 10 ans, tout comme eux. Nous avons commencé ensemble, nous avons parcouru le même chemin. Je voudrais demander aux jeunes d’être patients, de savoir ce qu’ils veulent dans la vie. L’argent c’est le nerf de la guerre. Celui qui veut l’avoir doit produire de l’intelligence. Nous demandons à tous les jeunes de venir apprendre à créer. Nous offrons l’intelligence pour créer leurs entreprises. Ils ne doivent pas chercher le travail après les études. Nous les anciens sommes prêts à leur tenir la main pour financer leurs entreprises.
Wilfrid Kodiné, responsable du stand du MINPOSTEL
Faciliter l’insertion dans le domaine du numérique
Le ministère des Postes et Télécommunications est partenaire de cet évènement. Nous devons accompagner les entreprises dans le domaine du numérique, car la majorité des entreprises s’expriment mieux dans les plateformes numériques, à travers le réseau internet. Le MINPOSTEL pour sa part essaye de s’imprégner des activités qui sont menées. Il s’agit de voir dans quelle mesure faciliter leur insertion dans le domaine du numérique. Cela se fera avec l’accompagnement par ses structures sous tutelle notamment l’ANTIC, l’ART, la CAMPOST, qui déploient déjà des services dans le numérique, question de relever leur niveau de maturation.
Alain Cotel Kouam, directeur général de la Wood Art Entreprise
Il faut oser
Je dirais tout simplement aux jeunes, comme le disent les autorités, d’oser, sinon on pourra regretter de n’avoir pas essayé. Si l’essai se solde par un échec, on sera au moins contant d’avoir essayé ! Il faut également savoir prendre le temps, sachant que si on veut aller plus vite que la nature, on sera amené à utiliser les moyens contournés et forcement on regrettera plus tard. Donc je dis aux jeunes d’oser. C’est ce que nous essayons de faire.
Images fortes des JEC 2018 au Palais des sports de Yaoundé
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