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Archives des investissements - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : investissements

  • L’AFD a octroyé 89 milliards FCFA pour le développement du Cameroun en 2021

    L’AFD a octroyé 89 milliards FCFA pour le développement du Cameroun en 2021

    De cette enveloppe, 67,565 milliards de FCFA ont déjà été versés au Trésor. Il reste à décaisser 347,680 milliards F.

    Le portefeuille des investissements de l’Agence française pour le développement (AFD) au Cameroun durant l’exercice 2021 s’est élevé à 137,2 milliards d’Euros (89,999 milliards de FCFA). Cette enveloppe a été mis à profit de 52 projets liés aux infrastructures et développement urbain (49%) ainsi qu’aux appuis budgétaires et fonds d’études (51%). C’est ce qu’indique le bilan d’activité Afrique centrale 2021 de l’AFD.

    Dans le détail, 51% des financements fournis en 2021 par l’AFD proviennent des prêts souverains, 48,5% issus du Contrat de désendettement et développement (C2D) et 0,5% du Fonds d’expertise technique et d’échanges d’expériences (Fexte).

    Les autres secteurs visés par ce mécanisme de coopération français sont: la gouvernance économique et financière, décentralisation et appui aux collectivités (renforcement des capacités des collectivités territoriales décentralisées); le développement urbain (transports/mobilité, eau & assainissement); l’énergie; le développement rural, agriculture et sécurité alimentaire; les forêts, climat, biodiversité (gouvernance, filière économique, valorisation patrimoniale, lutte contre la déforestation, aménagement du couvert forestier); les secteurs sociaux (santé, éducation, protection sociale); l’appui à l’entrepreneuriat et la formation professionnelle.

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  • Incitations à l’investissement: secteur privé et Api main dans la main

    Incitations à l’investissement: secteur privé et Api main dans la main

    L’Agence de Promotion des Investissements a signé 10 nouvelles conventions avec le groupe d’opérateurs économiques le 1er juin dernier, toute chose qui conforte le Cameroun dans sa position de terre d’attractivité.

    Des hommes et surtout des documents. Entre le crépitement des flashs, l’événement du jour est la signature de conventions entre l’Agence de Promotion des Investissements (API) et des opérateurs économiques privés. Au cours d’une cérémonie combinant convivialité et rigueur, Marthe Angeline Minja appose son parafe au bas de 10 feuilles. Au bout de cet exercice, le directeur général de l’API est imitée tour à tour par Bright View Bethesda S.A (promoteur du projet de construction d’un hôtel cinq étoiles «Radisson Blu» à Yaoundé) ; Harmony Food dont le projet est la construction d’une usine de production de sucre à Douala. Cet investissement d’un montant de un milliards tandis que «les mielleries Sarl» voudraient étendre ses unités de production, en passant de six à une vingtaine de miel naturel et accompagner près de 10000 apiculteurs. Marthe Angeline Minja «n’oubliera pas d’inviter les investisseurs signataires des conventions de ce jour à matérialiser leurs projets afin de donner un contenu concret à ces documents signés».

    Parmi les signataires le Camerounais Alain Nouga fait bel et bien partie. Il est un ancien boursier de l’Etat du Cameroun devenu homme d’affaire qui fait florès aux Etats-Unis d’Amérique. Parmi les neuf autres investisseurs devant bénéficier de facilités fiscalo-douanières d’une durée moyenne de cinq ans pour l’importation des matières premières et autres équipements nécessaires au lancement de leurs activités. Il y a l’entreprise AD Pharma Industry S.A déjà présente dans la distribution des produits pharmaceutiques qui envisage de se lancer désormais dans la production de médicaments, les produits cosmétiques et diététiques. Le montant de l’investissement est estimé à plus de 7milliards FCFA. Tout comme le Centre médical la cathédrale Sarl, dont le projet est la modernisation de son plateau technique.

    Dans la même veine, on a l’entreprise Sedecam S.A qui construire un centre autonomisé d’emplissage et de stockage de gaz domestique à Edéa. Dans le domaine de l’agro-industrie l’entreprise pack industry veut procéder à l’extension de son unité de fabrication des sacs en propylène tissés à Douala. ParLite Food Sarl quant à elle va procéder à l’extension de son usine de fabrication de biscuits. À l’issue de la signature de ces conventions avec les opérateurs économiques du secteur privé le directeur général de l’API a appelé les investisseurs de ne pas «se contenter de publier les chiffres des dossiers. Ça serait ignoré tout simplement le but ultime de la loi de 2017 qui a pour vocation de voir la matérialisation de ces conventions et ces projections en investissements et en emplois effectifs pour booster notre économie, assurer le bien-être de notre population».

    Pour rappel, il y a lieu de préciser que depuis 2014, 279 conventions ont été signées entre l’État du Cameroun et le secteur privé sous la conduite de l’Agence de Promotion de l’Investissement. Le cout total de ces investissements est de 5000 milliards FCFA en huit ans avec près de 102000 emplois crées.

  • Retrait de la Can 2019 au Cameroun : Les remugles des investissements à perte

    Retrait de la Can 2019 au Cameroun : Les remugles des investissements à perte

    Bon nombre de particuliers et leurs partenaires évaluent le coup et le coût de la non-organisation de la compétition au pays des Lions indomptables. 

    Une conférence de presse pour annoncer à l’opinion publique nationale et internationale la fermeture d’un restaurant sis au quartier Olembé (Yaoundé I). Des enseignes lumineuses parées aux couleurs de la Can 2019 se sont éteintes, en face du stade Omnisports Ahmadou Ahidjo où elles trônaient il y a quelques jours. L’ivresse commerciale qui s’était emparée de la capitale «quand le Cameroun tenait encore sa Can» retombe peu à peu. Au lendemain du retrait de l’organisation de la compétition au pays des Lions indomptables, déceptions, frustrations et regrets jalonnent le parcours émotionnel des investisseurs.

    Revers
    Si aucune étude n’évalue clairement l’impact de ce «coup de massue» sur les affaires dans lesquelles ces derniers se sont engagés, il n’en demeure pas moins que l’élan euphorique des uns et des autres n’est plus le même. «Après avoir énormément investi pour accueillir la Can, nous avions beaucoup misé sur l’effectivité de l’organisation de ce tournoi ici afin de booster nos affaires. Voilà, nous sommes repartis clairement à la baisse», peine à dire Olga, une Camerounaise de la diaspora. Son affaire : les paquets de cartes Can 2019. Sur la foi de ses propres évaluations, la trentenaire confie que dans les supermarchés de Yaoundé, entre juin et octobre 2018, son « produit » était le jouet le plus vendu avec 400.000 paquets écoulés, tous formats confondus. «L’effet Can était particulièrement perceptible sur les ventes. À ce jour, plus l’ombre d’un client alors que nos projections s’établissaient à +50 % à un ou deux mois du coup d’envoi», avance mollement la jeune femme d’affaires.

    Chez les vendeurs de maillots, on s’était déjà félicité de l’effet boule de neige de la Can féminine de 2016 au Cameroun. Fréderic Wamba, le président du Syndicat des vendeurs des articles de sport du marché central de Yaoundé (Syvasmy) avait, en compagnie des représentants d’un label international, mesuré une croissance de 80 % dans ce domaine lors de la Can masculine. «En une semaine, tout est tombé dans la sauce», feint-il d’ironiser. À la vérité, l’annonce du retrait de l’organisation de la compétition au Cameroun constitue un revers pour la stratégie commerciale des grandes firmes, avec lesquelles les locaux avaient noué de juteux partenariats. «Nos associés et nous-mêmes voyions en la Can une opportunité économique très forte au niveau national, compte tenu de la durée de la compétition et la très grande taille du marché», regrette Frédéric Wamba.

    Derrière les mots, l’on peut deviner que le retour sur investissement est désormais plus nuancé. Quelques magnats qui avaient flairé le filon se sont refroidis. Pour Marie-Noëlle Voundi, «le coup et le coût sont énormes». La Camerounaise, qui avait mis du fric dans une application de réservation de taxis dans des villes désignées pour abriter des matches, est désabusée. Pour cela, elle dit s’être appuyée sur une élite composée de banquiers d’affaires, de gérants de fonds d’investissement, de capital-risqueurs et de start-uppers à succès. Par conviction, sans aucun doute, elle savait que la Can se jouerait dans son pays. «55 millions de francs CFA… en pure perte», lâche-t-elle difficilement.

    Jean-René Meva’a Amougou