Washington a élargi la suspension d’entrée sur son territoire, touchant désormais dix-neuf États, dont plusieurs d’Afrique centrale.

Le Tchad, la République du Congo, la Guinée équatoriale et, indirectement, le Burundi figurent parmi les pays dont les ressortissants se voient refuser l’accès aux États-Unis, tandis que les demandes de cartes vertes et de naturalisation sont gelées. Cette mesure, issue d’un mémorandum des services de l’immigration, prolonge les restrictions instaurées depuis juin. Elle s’ajoute aux déclarations controversées de la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem, qui a appelé à une interdiction totale d’entrée pour les ressortissants des pays concernés. Une décision qui suscite inquiétudes et interrogations en Afrique centrale, où plusieurs gouvernements dénoncent un durcissement jugé arbitraire.





