Afin de donner plus de cohérence et d’efficacité à l’action collective, Jean-Luc Mastaki a convié les diplomates des Etats de la sous-région à un échange centré sur les activités du Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (BSR-CEA).
« Votre présence ici témoigne de l’intérêt que vous portez au travail de notre Commission ». Par cette formule, Jean-Luc Mastaki ouvre la rencontre du 26 septembre 2025 à Yaoundé. Le directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la CEA remercie les diplomates venus malgré « un agenda chargé en cette période de forte activité institutionnelle et politique ».
Dans une ambiance conviviale, le responsable onusien insiste sur la nécessité d’installer un cadre d’échanges réguliers entre la CEA et les représentations diplomatiques. Selon lui, seule une concertation soutenue permettra d’accompagner les transformations structurelles attendues par la CEMAC. « Nous avons besoin de mieux canaliser les communications et de valoriser vos analyses sur les réalités économiques locales », dit-il.
Objectif
« Renforcer la cohérence et l’efficacité de l’action collective ». Pour Mastaki, l’expertise fine des ambassades constitue un atout à transformer en levier de développement. Ces consultations doivent dépasser les rencontres ponctuelles pour devenir un mécanisme de coopération régulier. Au-delà des relations bilatérales, la CEA met aussi en avant son rôle d’appui à l’intégration régionale. « Notre organisation compte des projets actifs dans chacun des États et collabore avec les ministères techniques ainsi qu’avec d’autres acteurs majeurs du développement », rappelle-t-il. Cette dynamique place la Commission « au cœur des ambitions d’harmonisation portées par la CEMAC et la CEEAC ».
La séance est aussi l’occasion de saluer l’implication des institutions communautaires. Mastaki exprime sa reconnaissance aux représentants de la CEMAC pour « les initiatives déjà engagées et l’engagement renouvelé en faveur du progrès régional ».
Dans un contexte marqué par la quête d’intégration et la diversification des économies, le patron du BSR-CEA livre un plaidoyer clair : faire de Yaoundé un carrefour diplomatique et un espace de dialogue continu. « Nous souhaitons donner un caractère régulier à cette dynamique, afin qu’elle devienne un levier d’action commune », conclut-il. Ses convives, satisfaits, se réjouissent des actions multiformes du Bureau dans leurs pays respectifs.
Jean-René Meva’a Amougou
