Le gouvernement tchadien a annoncé samedi que suite un affrontement meurtrier survenu jeudi dans le village d’Oregomel, dans la province du Mayo-Kebbi Ouest, faisant 18 morts dont des femmes et des enfants et 17 blessés, 20 auteurs présumés impliqués dans ces violences sont arrêtés.

Selon le communiqué signé par le ministre tchadien de la Communication et porte-parole du gouvernement, Gassim Cherif Mahamat, le Premier ministre tchadien, Allah-Maye Halina, a fait des instructions. Une mission gouvernementale composée du ministre l’Administration du Territoire et de la Décentralisation et du ministre de la Sécurité Publique et de l’Immigration a été immédiatement dépêchée sur les lieux pour évaluer la situation sur le terrain, apporter le soutien du gouvernement aux familles endeuillées et rétablir l’ordre et l’autorité de l’Etat. Le gouvernement a condamné avec la plus grande fermeté cette spirale de violence, contraire aux valeurs de paix et de vivre-ensemble qui fondent la société dans le communiqué. Il a réaffirmé sa détermination à identifier, arrêter et traduire en justice tous les auteurs, co-auteurs et complices de ce drame. Selon les médias locaux, les présumés auteurs interpellés sur place, ont été placés sous mandat du procureur pour être transférés à N’Djamena, la capitale tchadienne. Ces derniers temps, le Tchad a été le théâtre de nombreux conflits violents. Depuis le mois de mai, plusieurs conflits violents ont éclaté, faisant plus de 70 morts au total