Echos de l’examen dans les confins des régions du Littoral et du Sud.
Tout commence dans le département de la Vallée du Ntem, au lycée Bilingue d’Ambam ce lundi 9 juin 2025. Dans le campus, c’est la sérénité qui règne. Les candidats ont répondu présent. Selon Clément Bonnery Biheng Hyobi, chef de sous-centre, « les examens se déroulent dans de bonnes conditions ». La caravane met le cap sur le sous-centre du lycée Bilingue de Kye-Ossi. Présents dans le sous-centre, des candidats venus des pays voisins, notamment la Guinée Équatoriale et le Gabon. Virginio Damian Mvono Nguema Abegue, candidat au probatoire salue l’accueil chaleureux qu’il reçoit. « Je viens de la Guinée Équatoriale et pour venir composer je traverse la frontière sans problème. Je suis bien accueilli et je compose comme les autres », assure l’Equato-guinéen.
Après ce rond up, Samuel Dechamfort Nsongan, le directeur des examens de l’enseignement secondaire général et chef de délégation est satisfait du dérangement des épreuves. « Nous restons satisfait. Les candidats sont assidus et installés dans les conditions d’examens. Les chargés de mission, les chefs de sous-centre sont en place ». Notons que ce département abrite 1321 candidats répartis dans 4 sous-centres.
Dans l’étape du littoral, c’est le département du Moungo qui reçoit la délégation conduite par Samuel Dechamfort Nsongan. Au sous-centre du lycée de Mbanga (qui compte 629 candidats) revient l’honneur de recevoir les hôtes venus de Yaoundé, ce jeudi 12 juin. La même sérénité se vit au sous-centres du lycée technique de la même ville. La délégation de l’OBC trouve l’équipe des candidats en pleine épreuve de nutrition cuisine, « l’épreuve a duré trois heures et elle a été abordable », décline une candidate. Désiré Dissake, chef d’antenne OBC du Littoral est venu palper du doigt la réalité du terrain : « Nous constatons que l’examen se déroule dans une atmosphère de sérénité, de sérieux et de discipline ». Pour cette session, le top management ratisse large, surtout dans les coins reculés du Cameroun pour éviter les bavures.
André Gromyko Balla
