Changer les choses au niveau local, les jeunes du coin, soucieux des enjeux environnementaux ont marqué d’une pierre blanche la Journée mondiale de l’environnement.

Une caravane de sensibilisation sur la pollution plastique ; un atelier de formation sur la collecte et la valorisation des déchets ; une opération de reboisement sur des sites dégradés de la ville ; curage des caniveaux et de la rivière Lékié et une séquence de remise de bacs écologiques fabriqués à partir de pneus usagés. Le package préparé par l’association dénommée « Jeunesse camerounaise pour l’action climatique (JCAC) est à la dimension de enjeux environnementaux à l’échelle d’Okola et environs. En partenariat avec l’association Young Africans for Climate Action (YACA) et les délégations départementales de la Lékié des ministères de l’Environnement, du Développement Durable, des Forêts et de la Faune, la JCAC et son président Alain Blaise Ngono accordent une place importante à la posture de l’éco-citoyenneté partout dans la Lekié. « La prise de conscience est lente, alors que le changement climatique, lui, s’accélère », tel est le fil conducteur tenu par Alain Blaise Ngono.
A en croire le président de la JCAC, « les jeunes savent, fût-ce confusément, que la planète qui leur est léguée demande que l’on prenne soin d’elle, et que cela exige de modifier de fond en comble nos modes de vie ». « Nous avons décidé depuis l’année dernière, entre autres, de saisir le prétexte de la Journée mondiale de l’Environnement, pour éveiller les consciences au niveau des collectivités territoriales décentralisées autour de ces enjeux ainsi que des opportunités qui y sommeillent. Aujourd’hui, nous sommes à Okola pour parler des déchets plastiques, nettoyer notre ville, planter des arbres et dégager collégialement une feuille de route pour mieux gérer les déchets et promouvoir l’économie circulaire », poursuit Alain Blaise Ngono.
De quoi justifier à la fois le discours du maire d’Okola, Dr Vincent de Paul Noa et celui du sous-préfet d’Okola, Aboubakar Moussa. Pour les deux personnalités, Okala se doit d’être pionnier dans la gestion des déchets plastiques au Cameroun. « Cela témoignerait de l’engagement dynamique des riverains pour un environnement sain », selon Dr Vincent de Paul Noa.
Rémy Biniou