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Pour donner corps à ce méga projet en zone Cemac, la filiale d’Afriland First Group a efficacement joué les entremetteurs.

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Bangui le 15 avril dernier : le Président Touadera entouré des partenaires du projet.

Pour donner corps à ce méga projet en zone Cemac, la filiale d’Afriland First Group a efficacement joué les entremetteurs.

Bangui le 15 avril dernier : le Président Touadera entouré des partenaires du projet.

Deux conventions stratégiques signées le 15 avril 2025 avec le groupe indien Mahasakthi (une entreprise membre de Sakthi Group qui est un conglomérat multinational indien présent en Inde, en Chine, en Europe, aux USA et au Moyen-Orient. Le groupe opère dans l’industrie du sucre, de l’automobile, du transport, de l’énergie, du textile, de l’éducation, de l’aviation civile entre autres. Le groupe est le leader dans l’industrie du textile en Asie du sud) pour la culture et la transformation de la canne à sucre et du manioc, pour un montant total de plus de 800 milliards FCFA (soit 1,2 milliard de dollars US). Dans la rubrique facilitateur, un seul nom : Afriland First Holding (AFH), basé au Togo. Dans ce processus AFH a agi en amont : étude et analyse des besoins de l’Etat centrafricain; études de faisabilité, recherche des investisseurs.
Dans les milieux d’affaires d’Afrique centrale, l’opération est qualifiée d’inédite eu égard à sa dimension. En effet, étalé sur 15 années, ledit projet vise à structurer un pôle agrobusiness en République Centrafricaine, où l’agriculture fait vivre environ 70% de la population active, selon la Banque mondiale.

Conçu sur le socle du Plan national de développement (PND-RCA) 2024-2028 de la RCA, ce projet maximisera le potentiel agricole de ce pays qui dispose de 5 millions d’hectares de terres cultivables. Selon la présentation du projet, la culture du manioc couvrira 10 000 hectares, tandis que celle de la canne à sucre s’étendra sur 20 000 hectares. Dans chaque filière, la moitié des terres sera directement exploitée par le groupe Mahasakthi, l’autre moitié étant destinée aux planteurs locaux volontaires, sur la base d’un minimum de 5 hectares par exploitant. Ce schéma inclusif devrait générer au moins 100 000 emplois directs, répartis entre les plantations industrielles et communautaires, les unités de transformation agroalimentaire, ainsi que les deux centrales électriques d’une production cumulée de 70 MW.

« Nous avons joué le rôle de facilitateur, mais un facilitateur actif, en amont et en aval », a expliqué Dr Guy Laurent Fondjo, Président d’Afriland Holding. Selon lui, la holding qu’il dirige a initié les premières discussions avec les autorités centrafricaines pour identifier les priorités nationales, réaliser des études de faisabilité, puis mobiliser des partenaires internationaux. C’est à ce titre qu’elle a identifié le groupe indien Mahasakthi comme l’acteur idéal, après des missions de terrain et une évaluation approfondie de son expertise. « C’est un projet complet qui intègre l’intérêt de toutes les parties prenantes. Et c’est ça, le développement. De cette manière, la richesse créée est équitablement répartie au niveau de toutes les couches de la population ».

Basée à Lomé au Togo, AFH est une filiale d’Afriland First Group. Elle opère en matière de prise de participations dans des entreprises et projets d’investissement en Afrique de l’Ouest. De plus, elle propose des services de conseil et d’assistance dans divers domaines, notamment l’administration, le commerce, la comptabilité, la gestion des ressources humaines et la technique.

Jean-René Meva’a Amougou

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