Du 14 au 15 avril 2025, au palais polyvalent des sports, la cérémonie sert également de prétexte à la célébration des 27 ans d’existence de ce sport pratiqué dans plusieurs pays africains.
A Yaoundé, il y a de quoi meubler sportivement les matinées des 14 et 15 avril 2025. Dans l’enceinte du palais polyvalent des sports sis à Warda, l’ambiance sera ajustée au 27 ans du Ndamba-Along. « Des équipes du Cameroun et de quelques autres pays qui pratiquent cette première discipline sportive collective mixte africaine vont s’exhiber, avec en marge un stage de formation au Ndamba-Along et un stage de protection de la nature et aux métiers utiles. Comme point d’orgue de ce lundi 14 avril 2025 à 10 heures 30, le match de lancement de la campagne. Il oppose l’équipe de Ou-Tilla de Yaoundé à Mbe-Mbe kiri de Bafoussam. Ce match d’ouverture est présidé par le président du sport travailliste africain et président des Associations des Comités nationaux Pierre de Coubertin d’Afrique, Atour Evelé Malik. La journée du 15 avril 2025 est consacrée aux demi-finales et à la finale », explique le coordonnateur des activités, Otto Fils Owona Mbida.
D’après ce dernier, l’occasion sert de point de départ d’une campagne permettant à différents pays « de mieux découvrir, de s’édifier et de se former à la pratique du Ndamba-Along et utiliser la discipline comme meilleur support de base de protection de la nature et de former les sportifs de la discipline aux métiers utiles d’installation des énergies renouvelables ».
Jeu inspiré du handball et du basketball, le Ndamba-along (« ballon du trou » en langue ewondo) est une discipline collective et mixte qui oppose deux équipes formées chacune de cinq joueurs et joueuses sur l’aire de jeu. Cinq autres sont sur le banc de touche. Le principe est de chercher à marquer le plus grand nombre de points possible en mettant le ballon dans la cible adverse. Une partie dure 50 minutes réparties en deux mi-temps.
Le Ndamba-along est déjà pratiqué dans six pays en dehors du Cameroun. Notamment au Tchad, au Congo, au Nigeria, au Benin, au Togo et en Côte d’Ivoire. Le gouvernement camerounais lui a accordé l’agrément en 2011.
