Parcours et profils des autres postulants à la magistrature suprême au Gabon.
Zenaba Gninga Chaning

Parmi les 8 candidats au scrutin présidentiel du 12 avril prochain, Zenaba Gninga Chaning est la seule femme et la benjamine. A 36 ans, cette entrepreneure qui évolue dans les secteurs de l’immobilier, de l’événementiel ou encore de la beauté, promeut une politique axée sur l’équité, l’égalité et la responsabilité. « Je viens à vous en tant que patriote, convaincue que notre pays, le Gabon, mérite mieux que des promesses éphémères et des réalisations parcellaires. Je candidate pour l’élection présidentielle du Gabon car je pense qu’il est temps d’écrire une nouvelle page, celle d’un Gabon où tout est possible. », assure-t-elle dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux lors de sa déclaration de candidature.
Zenaba Gninga Chaning n’hésite pas à pointer du doigt les maux qui minent le Gabon : corruption, système de santé et éducatif à la dérive, injustices sociales, chômage… Elle propose aux populations gabonaises un nouveau pacte fondé sur l’écoute, la solidarité et l’action concrète.
Joseph Lapensée Essingone
« Le candidat de la rupture et du rassemblement », tel est le slogan qu’il a choisi. A 53 ans, cet inspecteur central des impôts, passé par l’Ecole nationale des impôts de Clermont-Ferrand (2003) et l’Ecole nationale d’administration de Strasbourg (2011), a l’ambition de rompre avec le passé, tout en rassemblant les populations gabonaises.
Le 17 mars dernier, sur sa page Facebook, le candidat Joseph Lapensée Essingone s’est dit préoccupé par l’inadéquation entre la formation et l’emploi au Gabon. Il a également fustigé l’inefficacité des politiques de recrutement dans la fonction publique. Il affiche volontiers son ambition de rompre avec les pratiques du passé : corruption, mauvaise gouvernance… Il promet donc une gestion transparente et plus équitable des ressources du pays.
Stéphane Germain Iloko

Ancien cadre du PDG, le Parti démocratique gabonais du président déchu Ali Bongo Ondimba, Stéphane Germain Iloko est médecin de formation. Membre-fondateur de la plateforme « Ensemble pour le Gabon », présidée par l’ancien premier ministre Alain-Claude Bilié By Nzé, et qu’il dit avoir quitté pour divergence d’opinion, Stéphane Germain Iloko est aujourd’hui à la tête d’un mouvement dénommé « Large rassemblement arc-en-ciel ». Depuis que sa candidature à la magistrature suprême a été validée par le ministère de l’Intérieur, le chef de file du « Large rassemblement arc-en-ciel » a entamé une tournée dans le pays.
Autoproclamé candidat « authentique et sincère », Stéphane Germain Iloko revendique une démarche volontariste. Il affirme vouloir apporter des solutions concrètes et pertinentes aux maux auxquels sont confrontées les populations gabonaises.
Axel Stophène Ibinga Ibinga

En campagne dans les Trois quartiers du 1er arrondissement de Libreville ce mercredi 2 avril 2025, Axel Stophène Ibinga Ibinga a de nouveau frappé fort. Fidèle à sa ligne singulière, le candidat à l’élection présidentielle du 12 avril prochain s’est attaqué à ce qu’il considère comme le mal profond du Gabon : la politique elle-même. « Depuis 35 ans, avec l’avènement du multipartisme, la politique est devenue un poison pour ce pays », a-t-il affirmé, devant une foule attentive. « J’en suis l’antidote. » ; A 44 ans, il était déjà candidat lors de la présidentielle du 26 août 2023. « Je me suis levé pour vous, ma charge sera de donner du travail aux Gabonais », a-t-il déclaré à ses partisans dès le début de sa tournée nationale entamée début mars.
Joseph Lapensée Essingone

« Le candidat de la rupture et du rassemblement », tel est le slogan qu’il a choisi. A 53 ans, cet inspecteur central des impôts, passé par l’Ecole nationale des impôts de Clermont-Ferrand (2003) et l’Ecole nationale d’administration de Strasbourg (2011), a l’ambition de rompre avec le passé, tout en rassemblant les populations gabonaises.
Le 17 mars dernier, sur sa page Facebook, le candidat Joseph Lapensée Essingone s’est dit préoccupé par l’inadéquation entre la formation et l’emploi au Gabon. Il a également fustigé l’inefficacité des politiques de recrutement dans la fonction publique. Il affiche volontiers son ambition de rompre avec les pratiques du passé : corruption, mauvaise gouvernance… Il promet donc une gestion transparente et plus équitable des ressources du pays.
Alain Simplice Boungouères

A 57 ans, originaire du département de l’Ogoulou dans le sud du Gabon, il est le président fondateur du Parti patriotique gabonais (LPPG) / Mouvement des citoyens gabonais. Fidèle à son parcours et à ses principes, l’intéressé estime avoir l’étoffe nécessaire pour apporter un véritable changement au Gabon. Ingénieur civil, économiste des transports et expert minier, il cumule plus de 29 ans d’expérience au sein de l’administration. Ancien membre influent du Parti démocratique gabonais d’Ali Bongo Ondimba, il quitte l’ex-parti au pouvoir à l’approche des élections de 2023. Dans la foulée, il fonde son propre mouvement, le Parti patriotique gabonais(PPG).
Thierry Yvon Michel Ngoma

« 2025, c’est 2025 et je pense que cette fois-ci c’est la bonne, parce que le besoin s’est fait ressentir à travers des manquements, à travers des incohérences, à travers les plaintes et les cris des gabonais qui m’a obligé de repartir sur la scène politique pour à nouveau briguer leurs suffrages » Ancien candidat à la présidentielle d’août 2023 sous la bannière du mouvement « Gabon souveraineté », il propose un projet de société centré sur l’indépendance véritable du pays. Il ambitionne de sortir le Gabon du Franc CFA et de rapatrier les réserves financières pour soutenir la construction du pays. Sur le plan social, il s’engage à améliorer les conditions de vie des Gabonais.
Avec un programme politique axé sur la gratuité et l’accessibilité des services essentiels, Thierry Yvon Michel Ngoma se présente comme le candidat du changement social. En cas de victoire à la prochaine présidentielle, il promet la gratuité complète des soins hospitaliers, mais aussi de l’eau et de l’électricité. Thierry Yvon Michel Ngoma avait immédiatement apporté son soutien au CTRI, le Comité de transition et de restauration des institutions.
Sources : TV5 Afrique, GMT, Gabon Review, Conjoncrures, Afrique Intelligence, Africa 24