Malgré tempêtes juridiques, sifflets en coulisses et tacles à retardement dans les salons feutrés, Samuel Eto’o Fils a été réélu à la tête de la Fédération camerounaise de football.

Au Cameroun, on change parfois d’arbitres, rarement de match, et presque jamais de capitaine quand il a une étoile sur le front.
L’ancien buteur, devenu patron, rempile pour un nouveau tour de terrain. Ses partisans applaudissent la poigne, ses adversaires dénoncent la cacophonie. Entre réformes annoncées et polémiques recyclées, la gouvernance version Eto’o reste un sport extrême. Dans les tribunes, le public hésite entre espoir têtu et humour fataliste. On promet un championnat mieux organisé, des finances plus claires et des victoires qui fâchent moins l’ego.
Une certitude demeure : au pays où le football est une religion, le président réélu sait qu’on pardonne parfois les cartons, mais jamais les défaites. La pression reste forte.





