La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a condamné vendredi une série d’attaques meurtrières perpétrées par les Forces démocratiques alliées (ADF) dans l’est de la RDC, faisant au moins 89 victimes civiles.
Selon un communiqué de presse de la MONUSCO, les ADF ont lancé plusieurs attaques entre le 13 et le 19 novembre dans différentes localités du territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu. Parmi les victimes figurent au moins 20 femmes et un nombre indéterminé d’enfants, selon la MONUSCO, l’une des plus importantes opérations de maintien de la paix des Nations Unies, qui a entamé le retrait progressif des forces de l’ADF de l’est de la RDC en 2024. La MONUSCO a indiqué poursuivre ses opérations conjointes avec les Forces armées de la RDC afin de protéger les civils et de traquer les combattants des ADF actifs au Nord-Kivu. Les ADF, groupe armé d’origine ougandaise lié à l’État islamique, ont intensifié leurs attaques contre des villages des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ces derniers mois, ciblant principalement les civils. Selon la mission de l’ONU, les attaques ont fait au moins 52 morts au Nord-Kivu entre le 9 et le 16 août. Fin juillet, une quarantaine de civils ont été tués lors d’une attaque contre une église catholique en Ituri. Des opérations militaires conjointes congolaises et ougandaises contre les ADF sont en cours depuis novembre 2021, mais les attaques persistent.
KINSHASA, 21 novembre (Xinhua)
