La République démocratique du Congo (RDC), le Rwanda et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) ont réaffirmé jeudi leur engagement en faveur du retour volontaire, sûr et digne des réfugiés.
Cet engagement conjoint a été pris lors d’une réunion ministérielle de haut niveau qui s’est tenue de mardi à jeudi à Addis-Abeba, capitale de l’Éthiopie. Les parties ont souligné que le retour des réfugiés est crucial pour la paix et le relèvement post-conflit dans la région des Grands Lacs, en particulier en RDC. Elles ont approuvé une feuille de route 2025-2026 pour le retour et la réintégration des réfugiés et ont convenu d’accélérer le retour de 600 réfugiés rwandais actuellement à Goma, un centre urbain régional dans l’est de la RDC, actuellement sous le régime rebelle du Mouvement du 23 mars (M23), selon le communiqué conjoint publié par le gouvernement de la RDC. « Le HCR salue les décisions prises par les gouvernements de la RDC et du Rwanda lors de ces réunions tripartites sur le rapatriement volontaire cette semaine. Nous sommes prêts à collaborer avec toutes les parties pour créer les conditions permettant aux réfugiés de choisir de rentrer chez eux en toute sécurité et dignité », a déclaré le HCR à propos de X.
D’autres priorités incluent la vérification d’identité, le soutien à la réintégration, la coordination transfrontalière et l’engagement des donateurs, selon le communiqué. Il a souligné que la réunion faisait suite aux récents efforts de paix, notamment l’accord de paix du 27 juin entre la RDC et le Rwanda, ainsi que la déclaration de principes signée en fin de semaine dernière à Doha entre Kinshasa et le groupe M23. Au 30 avril, la RDC accueillait plus de 517 800 réfugiés et 1 400 demandeurs d’asile, principalement dans les provinces de l’est. À l’intérieur du pays, plus de 7 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays, dont plus de 5 millions dans la seule région orientale de la RDC. Depuis le début de l’année, plus de 139 000 personnes ont fui vers les pays voisins, selon l’ONU.
KINSHASA, 24 juillet (Xinhua)
