Home INTÉGRATION RÉGIONALE Technologies d’avant-garde : le Gaboncoiffe le classement en zone Cemac

Technologies d’avant-garde : le Gaboncoiffe le classement en zone Cemac

41
0

Le classement 2025 des pays africains en matière de technologies d’avant-garde vient de paraître. Le Frontier Technologies Readiness Index Ranking de cette année place le Gabon au sommet de la zone Cemac, à la 15ᵉ place continentale.

Il est suivi du Congo (17ᵉ) et du Cameroun (19ᵉ), confirmant leur progression dans l’innovation numérique, les infrastructures technologiques et l’adoption de l’intelligence artificielle.
En revanche, la Guinée équatoriale (44ᵉ) et surtout le Tchad (47ᵉ) ferment la marche, illustrant un retard préoccupant en matière d’investissements technologiques et d’inclusion numérique, précise l’agence Ecofin. Le classement n’intègre même pas la Centrafrique, preuve de l’absence de données ou de développement suffisant.


Cette hiérarchie met en lumière les profondes inégalités régionales et le manque de volonté politique dans certains États. Tandis que certains misent sur l’innovation comme levier de croissance, d’autres continuent d’accuser un retard structurel qui freine leur émergence dans l’économie numérique africaine.


Ces indicateurs sont élaborés grâce à des données provenant entre autres de l’Union internationale des télécommunications, de la Banque mondiale, de l’Organisation internationale du travail et du Programme des Nations unies pour le développement.
Dans chaque indicateur, les pays étudiés sont notés sur une échelle allant de 0 à 1 point. Les notes sont ensuite agrégées à parts égales pour dégager un score global sur une échelle de notation qui va aussi de 0 à 1 point. Plus le score global d’un pays se rapproche de 1 point, plus le pays est considéré comme bien préparé à utiliser, adopter ou à s’adapter aux technologies d’avant-garde.


Pour rectifier le tir, la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement) appelle les gouvernements des pays africains et de l’ensemble des pays en développement à accroître d’urgence leurs investissements dans les infrastructures liées aux TIC ainsi que dans la recherche et le renforcement des compétences techniques. Elle estime également que les règles internationales en matière de commerce et de propriété intellectuelle devraient offrir plus de souplesse aux pays en développement pour qu’ils puissent profiter rapidement d’un transfert de technologies et mettre en place des politiques industrielles et d’innovation.
Rémy Biniou

Rémy Biniou

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here