Home AMBASSADES Règlement des différends internationaux : le Cameroun adhère à l’OIMed

Règlement des différends internationaux : le Cameroun adhère à l’OIMed

59
0
Le Minex et son homologue chinois à Hong

La signature du pays figure au bas de l’acte de naissance de la première organisation juridique intergouvernementale dédiée à la résolution pacifique des conflits internationaux par la médiation.

Le Minex et son homologue chinois à Hong

A Hong Kong (Chine), le ministre camerounais des Relations extérieures (Minrex) a procédé le 30 mai 2025 à la signature de la Convention portant création de l’Organisation Internationale de Médiation (OIMed). Selon une annonce officielle, le paraphe de Lejeune Mbella Mbella a été apposé aux côtés de ceux de plus d’une trentaine d’autres, réaffirmant ainsi son attachement au règlement pacifique des différends par la voie du dialogue. A la cellule de communication du Minrex, l’on fait savoir que « l’engagement du Cameroun dans cette nouvelle organisation s’inscrit dans une volonté plus large de privilégier le dialogue et la négociation plutôt que la confrontation judiciaire. Libreville cherche notamment à éviter les conséquences financières parfois sévères des décisions de tribunaux internationaux. Ce choix intervient aussi dans un contexte où le pays cherche à consolider ses relations avec ses partenaires économiques en montrant sa stabilité et son ouverture au multilatéralisme ». Pour Yaoundé, il s’agit d’un pari pragmatique : s’adosser à une nouvelle architecture internationale capable de répondre aux besoins de stabilité et de sécurité juridique des États africains dans leurs interactions globalisées.

Bon à savoir

L’OIMed constitue un bien public juridique important au service de l’amélioration de la gouvernance mondiale. Elle vise à assurer, conformément à la volonté des parties, la médiation concernant les litiges entre États, les litiges entre un État et un ressortissant d’un autre État et les litiges commerciaux internationaux, permettant de combler le vide institutionnel dans la médiation internationale ».
Bien plus, apprend-on, « la médiation proposée par cette nouvelle structure se veut complémentaire aux institutions existantes comme la Cour internationale de justice. Elle offre notamment un cadre souple pour désamorcer les litiges entre États, entre États et ressortissants étrangers, ou encore entre entités privées, sans recourir à des procédures judiciaires lourdes ou onéreuses ». Ainsi, la création de l’OIMed s’inscrit dans la poursuite des buts et principes de la Charte des Nations Unies, porte la sagesse civilisationnelle de l’harmonie et illustre la civilisation de l’État de droit marquée par l’inclusion et l’inspiration mutuelle ;

Bobo Ousmanou

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here