Universitaire reconnue pour son engagement sans faille en faveur de la promotion du genre en Afrique, cette figure éminente de l’académie ivoirienne travaille sans relâche sur le terrain de l’avancement de l’égalité des sexes et au développement des compétences des jeunes africains.
Reconnue pour son engagement sans faille en faveur de la promotion du genre en Afrique, Professeure Lezou Koffi est linguiste, spécialiste d’analyse du discours et co-fondatrice du premier réseau africain de cette discipline, le R2AD. Cette figure éminente de l’académie ivoirienne, lauréate de plusieurs prix de la recherche en Afrique, travaille sans relâche sur le terrain de l’avancement de l’égalité des sexes et au développement des compétences des jeunes africains. En effet, elle consacre une part significative de son travail à la formation et au mentorat des plus jeunes et des femmes. L’objectif que cette Ivoirienne, membre de diverses associations et sociétés académiques, se fixe au quotidien est de les doter des outils nécessaires pour répondre aux enjeux complexes de notre époque et de notre continent, l’Afrique. Professeure Lezou Koffi est engagée pour la promotion des femmes africaines et la défense de leurs droits à l’éducation, à la gouvernance, à l’alphabétisation, à la formation professionnelle ainsi qu’à l’entrepreneuriat.
Sur la scène du SIEEGA 2025, à l’université Senghor d’Alexandrie, elle a été l’une des personnalités les plus en vue. Porteuse de réflexions et de questionnements pertinents sur les défis et opportunités en matière d’égalité de genre, Pr Aimée-Danielle Leuzou Koffi, dans le discours de cadrage scientifique, a souligné que l’important pour les chercheurs, dans des études sur l’analyse du genre dans l’extrémisme violent en Afrique, est d’éviter des grilles d’analyse simplistes au risque de reproduire les inégalités de genre dans les programmes de lutte contre ce phénomène. Le défi dans ce contexte est de comprendre les logiques de genre permettant de mieux cerner ce qui est en jeu dans ces idéologies. En effet, selon elle, l’extrémisme violent fonctionne comme un espace de réaffirmation des dominations patriarcales. Paradoxalement, dans ce même contexte des femmes accèdent à des rôles nouveaux tels que ceux de combattantes ou de stratèges tandis que certains hommes sont marginalisés et voient leur masculinité remise en cause s’ils s’opposent
Au cours de ces assises scientifiques de haut vol, ses réflexions tout comme son implication active à l’organisation ont mis en exergue la capacité de cette chercheuse prolifique à rassembler universitaires, experts et acteurs de la société civile pour débattre des défis et opportunités en matière d’égalité de genre.
Tom
