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25ème anniversaire de la caisse de retraite de la banque centrale : Joyeux remue images à la Beac

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Instant de lancement des activités du 25e anniversaire de la CRBC

Pour ses noces d’argent, cette institution interne de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac) montre d’elle-même un visage de structure de référence dans la sous-région, en matière de sécurité sociale et de retraite.

Instant de lancement des activités du 25e anniversaire de la CRBC

Ça commence par une citation que le gouverneur de la Beac fait sienne : « Pour un banquier, l’argent, c’est de l’argent plus une date ». Et justement, ce 14 mai 2025, c’est la date retenue pour les festivités marquant le 25e anniversaire de la Caisse de retraite de la Banque centrale (CRBC). Depuis un quart de siècle, cette institution interne à Beac assure le paiement régulier des pensions à ses membres grâce à des investissements efficaces. Même dans un contexte économique instable, elle réussit à maintenir un équilibre entre sécurité et rendement des investissements. Sortie des fonts baptismaux en 1999 avec un capital initial de 9 milliards FCFA, la CRBC pèse aujourd’hui plus de 260 milliards FCFA. Si dans la forme, la célébration se veut particulièrement feutrée ici au siège de la Beac à Yaoundé, dans le fond ça se fête selon des modalités diverses et variées, usant de compilations de documents d’archives, de séances solennelles, ponctuées de discours, d’adresses et d’un banquet assorti de toasts. À l’évidence, il s’agit de faire date, de marquer d’une pierre blanche ce moment de l’histoire de la Banque centrale. Cela étant, conjuguer de la sorte le passé au présent ne constitue pas le seul bénéfice de cet événement. « Au regard de sa multiple visée, nous avons surtout voulu, pour son courage et sa persévérance, mettre le bien-être du retraité de la Beac à l’honneur et, de manière démonstrative, célébrer la fierté de l’existence même de la Caisse en tant qu’institution de référence dans la sous-région, en matière de sécurité sociale et de retraite », explique le gestionnaire actuel de la CRBC, Josué Djoblona Seknewa. « Par ailleurs, complète le président de l’Assemblée générale de la CRBC, Samuel Gako, à l’heure où l’horloge de notre Caisse sonne un quart de siècle, c’est aussi une occasion de réfléchir aux défis à venir. Nous devons nous projeter vers un avenir où la retraite ne sera plus un cauchemar, mais un droit pour tous. Il est essentiel que la caisse reste un modèle, un pilier de solidarité et une source d’inspiration pour la Communauté économique des États de l’Afrique centrale. Après plusieurs cycles de résilience et d’adaptation, la CRBC s’est structurée selon des standards modernes, lui permettant de rester en phase avec les réalités socio-économiques et d’y répondre efficacement. Elle a bénéficié d’une bonne gouvernance tout au long de son parcours».

Le soutien constant de la Banque centrale est considéré comme essentiel pour le bon fonctionnement des activités de la Caisse. Selon le gouverneur de la Beac, Yvon Sana Bangui, la création de cette institution dédiée à la sécurisation de l’avenir du personnel de la Beac représente un pari réussi. « Cela a été possible grâce à une gouvernance rigoureuse et à une gestion prudente assurées par les différentes équipes qui se sont succédé à la tête de la CRBC, sous la supervision éclairée de ses organes de contrôle. Notre caisse a su croître, se structurer et s’adapter pour faire face aux défis économiques et financiers successifs», déclare-t-il. Face aux enjeux démographiques et financiers, la nécessité de réformer cette Caisse devient pressante. Il est crucial de trouver un équilibre entre les intérêts des jeunes actifs et des retraités. A cet effet, Yvon Sana Bangui souligne que l’une des solutions réside dans une bonne communication avec les adhérents concernant leurs prestations et droits. Une gestion efficace des risques liés aux investissements est également une étape cruciale. « L’éducation financière des adhérents concernant les fonds de placement est un autre axe que la caisse développe. Nous devons faire de la caisse un vecteur de savoir », fait savoir le Centrafricain.

Jean-René Meva’a Amougou

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