Entre janvier et mars 2025, l’activité des sociétés de bourse (SDB) en activité dans les six pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) a connu une baisse de 98 %.
En effet, selon le bulletin trimestriel de la cote publié par l’institution boursière, au cours de cette période, le nombre de transactions a chuté de 82 à 74 entre les premiers trimestres 2024 et 2025, tandis que le volume de titres échangés a drastiquement diminué, passant de 1,5 million à seulement 9 651 titres entre les deux périodes. « Cette contraction s’est également reflétée sur la valeur des échanges, qui s’est repliée de 14,268 milliards à 251 millions de FCFA », souligne la Bvmac. Ce qui correspond à une baisse d’un peu plus de 14 milliards de FCFA, correspondant à 98% en valeur relative. « Cette contraction s’est également reflétée sur la valeur des échanges qui s’est repliée de 14,268 milliards 251 milliards FCFA », souligne la BVMAC. Malgré ce constat, les valeurs de quelques sociétés et institutions financières (Socapalm, Safacam, La Régionale, SEMC et SCG-Re ont concentré l’essentiel des transactions tandis que le secteur obligataire est resté au rouge.
D’après la BVMAC, sur les 25 sociétés de bourses agréées, seules 12 ont activement participé à l’animation des échanges et le soutien de la liquidité, tandis que les 13 autres sont demeurées inertes. Entre janvier et mars 2025, la BVMAC a continué de montrer une faible activité, comme c’est le cas depuis plusieurs années. Pour dynamiser ce marché, en dépit de quelques progrès, les experts suggèrent plusieurs réformes. Cela inclut la digitalisation des opérations pour faciliter l’accès à la bourse, notamment pour la diaspora. Ils recommandent aussi le fractionnement des titres afin de permettre aux petits investisseurs d’en profiter. Tout de même, soulignons que certaines de ces réformes ont déjà été intégrées dans le nouveau règlement général du marché.
Ongoung Zong Bella
