Home PANORAMA Jean Aniké Goudkona : point levé pour la jeunesse africaine

Jean Aniké Goudkona : point levé pour la jeunesse africaine

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Traits distinctifs d’un Camerounais porté à la présidence du Parlement mondial des jeunes.

Une notoriété soudaine ? Peut-être pas. Reste qu’en ce qui concerne ce jeune Camerounais, la notoriété s’écrit depuis le 13ème arrondissement de Paris où se repère le siège mondial du Parlement Mondial des Jeunes (PMJ). L’institution diplomatique mondiale est signataire de la Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité. Elle est engagée à défendre la paix, les droits humains, la diplomatie participative et l’autonomisation économique de la jeunesse mondiale. Là, on s’arrête sur les objectifs politiques avoués : combattre la domination culturelle et sociale exercée par le libéralisme marchand, engager une réappropriation (par la jeunesse africaine) de l’espace public mondial.

Leader
En évitant de se fonder sur quelque « base » sociologique ou catégorielle particulière, Jean Aniké Goudkona est parvenu, il y a peu, à impliquer de manière active un grand nombre de personnes. Cette mobilisation est d’autant plus remarquable qu’elle est imputable à une véritable « organisation » hiérarchisée et dotée de moyens intellectuels significatifs. Pour le Camerounais, l’existence même de cette entité à la fois appelante et interpellante a, aujourd’hui, le visage d’une organisation structurée, dotée d’un centre de commandement, avec une cellule dirigeante adossée à une recherche maximale d’horizontalité parmi le groupe de militants attitrés ou attirés.

Appels
Écoutons le jeune homme. « Nous devons nous engager pour que la jeunesse prenne une place centrale dans la construction du monde de demain. Le Parlement Mondial des Jeunes représente un espace vital pour promouvoir nos droits fondamentaux, pour revendiquer une éducation de qualité, un accès à l’emploi, et des politiques publiques adaptées aux besoins de la jeunesse. Il est l’instrument du changement, de l’émancipation et de l’autonomisation des jeunes à travers le monde. (Pas seulement parce qu’il propose un état des lieux parfaitement clair de la planète – ce qu’ils ne trouvent pas encore à l’école ni dans les médias -, mais surtout parce que la nécessaire révolution des modes de pensée les concerne au premier chef. Mais aussi merveilleuse occasion de libérer sa créativité et son imagination, et de réfléchir en toute connaissance de cause à son métier de demain.

Cet appel est également une invitation à la mobilisation, à l’action et à l’unité autour des principes du Panafricanisme. Le panafricanisme est la clé pour une jeunesse africaine solidaire, déterminée et capable de bâtir un avenir prospère et équitable, non seulement pour l’Afrique, mais pour tous les peuples du monde. C’est par l’unité et l’engagement collectif que nous pourrons transformer les défis en opportunités et promouvoir un avenir meilleur.

Je vous invite à prendre part activement à cette révolution pacifique pour un combat panafricaniste afin de pousser chaqu’État du monde à respecter ses engagements vis-à-vis du pacte international des droits fondamentaux humains pour la jeunesse relative aux réquisitions du travail décent, aux doctorants africains… juste en rejoignant le Parlement Mondial des Jeunes pour porter la voix des jeunes Africains, Afro-descendants et migrants sur la scène mondiale. Soyons ensemble les architectes du changement, les défenseurs des droits humains et les leaders du progrès global ».

Dans le fond, il y a là plusieurs appels. Le premier a trait à la solidarité et à la coopération internationale, dans un monde de plus en plus globalisé et interdépendant. Le second est relatif au dialogue et à l’action seuls capables d’encourager les projets transfrontaliers de paix, d’écologie, d’entrepreneuriat, d’innovation, et de décloisonner les jeunesses des différentes régions du monde.
Dans ce répertoire d’appels, il y a également la promotion de la paix, de l’humanisme et de la citoyenneté mondiale, en lien avec les Objectifs de développement durable. « Interpeller les gouvernements et les organisations internationales sur la mission de chacun en protégeant et défendant les droits fondamentaux des jeunes et du genre féminin, être un partenaire stratégique dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques ».

Sur cette base, Jean Aniké Goudkona a ses attentes en tant que Camerounais. En tant que Camerounais, l’initiative du Parlement Mondial des Jeunes représente bien plus qu’une institution : c’est un espoir, un levier, et une plateforme qui peut véritablement transformer le destin de la jeunesse camerounaise — et au-delà, celui de toute la jeunesse africaine. « Faire du PMJ un levier de valorisation de la jeunesse ; permettre aux jeunes leaders issus du Cameroun de siéger, de débattre et défendre leurs intérêts dans des forums internationaux, par le moyen de l’exemplarité et de l’intelligence collective ».

Jean-René Meva’a Amougou

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