Zone des trois frontières: place au Projet de développement intégré et au port sec
La Zone des trois frontières entre le Cameroun, le Gabon et la Guinée Équatoriale était au cœur de deux réunions de travail présidées le 30 mai et le 1er juin dernier par le président de la Commission de la Cemac
Le Pr Daniel Ona Ondo s’est montré soucieux du démarrage des études du projet de développement intégré de ladite zone et du projet du port sec d’Ébibéyin en Guinée Équatoriale. Compte tenu notamment de ce que ces études visent «à mettre à la disposition de la Commission de la Cemac, un dossier permettant de procéder à la recherche des financements nécessaires à la réalisation des travaux et à la sélection de (des) entreprise (s) devant réaliser ces travaux», a-t-on appris. Les échanges avec le Cabinet Ideaconsult international et la société Arise integrated industries Plateforms (Arise IIP) ont dès lors permis de faire un état des lieux.
Il en ressort que les travaux envisagés au sujet du Projet de développement intégré de la Zone des trois frontières portent sur «la construction et/ou l’aménagement des infrastructures et d’industries. Au total, près de 10 domaines tels que les voies de communication, la santé, l’éducation et l’agriculture, etc. seront impactés par ledit projet». À en croire Ideaconsult international, «l’étude va consister à collecter les données sur le terrain et au plan administratif, ce qui permettra une analyse approfondie des niches de développement». Le cabinet indique aussi qu’elle est «prévue pour une durée de 6 mois et débouchera sur un rapport de démarrage des travaux».
S’agissant du projet du port sec, l’étude d’un coût de 787 148 400 FCFA est financée par le Fodec et l’ABG. Elle est censée durer 11 mois. Et elle va surtout consister en «l’élaboration du projet de construction, une plateforme multifonctionnelle de dédouanement à l’import et à l’export dédiée à la délocalisation d’opérations portuaires à Ebibeyin». Selon Arise IIP en charge de l’étude, «cette plateforme multifonctionnelle de dédouanement dédiée à la délocalisation d’opérations portuaires, devrait comprendre, entre autres: des bâtiments; un poste de pesage; un système autonome d’alimentation en eau; un système autonome d’alimentation en électricité; un système autonome de traitement des eaux usées et de recyclage des ordures; des voiries et réseaux divers (VRD); et des clôtures».
Théodore Ayissi Ayissi