Une nouvelle ligne est sur le point de s’ajouter au descriptif de Kyé-Ossi.
La localité située dans la région du Sud au Cameroun est déjà réputée pour être la ville des trois frontières entre le Cameroun, la Guinée Équatoriale et le Gabon. Elle sera bientôt aussi reconnue pour son Poste de contrôle unique frontalier (PCUF). L’ouvrage fait partie d’un ensemble de 12 postes à mettre en place sur les principaux corridors de la sous-région. Un avis à manifestation d’intérêt en vue du recrutement d’un cabinet d’études est lancé depuis le 30 novembre dernier. Des experts de la Cemac et de ces trois pays étaient sur le site du 14 au 15 novembre dernier. Ils répondaient à l’invitation du président de la Commission de la Cemac. Le Pr Daniel Ona Ondo était représenté par le Dr Vincent Tanya, chef de cabinet du commissaire en charge du département des Infrastructures et du Développement durable (DIDD).
Le déploiement des experts a débouché sur la rédaction d’un «document de base consensuel. Il permettra d’engager très prochainement la procédure de recrutement d’un Bureau d’études pour la maîtrise d’œuvre complète des travaux d’étude de construction d’un poste frontière aux normes et standards internationaux». La Commission de la Cemac se félicite aussi de ce que «la mission aura surtout permis de franchir une étape importante vers l’acquisition des financements pour la réalisation de cet ambitieux projet intégrateur».
La visite de travail a connu deux temps forts. Il y a eu d’un côté «la descente sur le terrain pour inspecter les sites identifiés devant abriter les locaux du poste de contrôle, et de l’autre, la validation des termes de références du projet d’étude y relatif», précise la Commission de la Cemac.
À en croire l’institution sous- régionale, «le projet de construction d’un PCUF à Kyé-Ossi s’inscrit dans le cadre du Programme économique régional (PER) de la Communauté et des projets prioritaires retenus dans son Plan opérationnel 2017-2021». Il répond de ce point de vue à l’objectif «de renforcer et de fluidifier les échanges communautaires en vue d’une augmentation de 50% des échanges commerciaux, une réduction de 50% des délais et coûts de transit et une réduction de 20% des coûts logistiques». On se fait notamment fort de rappeler à la Commission que «la zone de Kyé-Ossi concentre un grand centre commercial de produits vivriers qui alimente la Guinée Équatoriale et le Gabon».
Théodore Ayissi Ayissi