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Viviane Mvondo: «Financer l’agriculture, c’est participer au développement»

Le directeur des grandes entreprises et institutionnels, investissements et financements structurés à la SCB Cameroun revient sur le mode de financement des projets par la banque qui l’emploie.

 

Quels sont les critères de financement des PME par la SCB?

On va aller sur l’essentiel des critères. Le choix du produit, le choix du marché et la qualité ; voilà nos préoccupations premières. Il faudrait que le promoteur puisse répondre à ces questions avant de contacter les banques ; parce qu’il est le premier investisseur avant que la banque n’intervienne.

Vous financez des projets à hauteur de combien?

Disons que c’est la qualité du projet qui justifie le montant investi. Je ne voudrai pas communiquer de limite. Nous souhaitons que les promoteurs de projets se présentent à la banque et cette dernière trouvera les mécanismes de financement adaptés pour lever les fonds nécessaires au bouclage du projet. Plusieurs mécanismes de financement existent pour permettre de financer des projets de qualité.

Il ne faudrait pas se fixer de limite. A ce jour, combien de PME camerounaises bénéficient du soutien de votre banque?

Nous avons environ six mille entreprises qui sont financées par la SCB dont 80% sont des petites et moyennes entreprises et des très petites entreprises. C’est, en nombre, le segment de marché entreprise principal adressé par la SCB Cameroun. Que gagne la SCB en soutenant la filière agricole? L’agriculture est un levier de développement essentiel. Une banque comme la SCB Cameroun, du groupe Attijariwafa, a effectué des investissements significatifs sur le pays, avec la ferme volonté de participer à son développement.

Financer le secteur de l’agriculture, c’est participé de manière directe et indirecte au développement et par la même occasion assurer la pérennité de ses revenus en tant que banque. Travaillez-vous avec des start-ups Ce dont les startups ont besoin, c’est des financements qu’on qualifie de développement. Ce sont des financements spécifiques et des organismes spécifiques offrent des financements adaptés. Ce qu’on recommande aux start-ups, c’est de lever des fonds propres plutôt que de la dette.

 

Didier Ndengue

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