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Violence basée sur le genre : 16 jours pour combattre le fléau

La délégation de l’Union européenne accompagne le Cameroun dans la sensibilisation contre le phénomène.

Ouverture des 16 jours de lutte contre les VBG

L’Institut national de la statistique note une baisse des violences fondées sur le genre (VBG) au Cameroun entre 2004 et 2011. Les données restent néanmoins assez préoccupantes, notamment pour la gente féminine, puisque 13% des femmes ont été victimes de violences sexuelles à un moment donné de leur vie, en milieu urbain ou rural. 64% ont connu des violences physiques. 12% de jeunes filles contractent précocement des mariages. Environ 68 % des femmes ne participent pas à la gestion de l’argent qu’elles gagnent en travaillant.
« Ces violences limitent plusieurs choses pour la femme et la jeune fille telles que sa participation dans toutes les sphères de la vie », a lancé Arlette Mvondo, représentante de l’Onu-Femmes.

Elle s’exprime ce 25 novembre à l’occasion de la conférence de presse marquant le début de la campagne contre les violences sur le genre. Partie prenante à l’initiative, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille appelle à briser le silence sur cette tare à travers une mobilisation des « organisations de la société civile et de défense des droits des femmes et […] les pays partenaires, les établissements scolaires, les universités, le secteur privé, les clubs de sport, les associations et les individus», exhorte Marie Thérèse Abena Ondoua.

La Délégation de l’Union européenne au Cameroun veut mettre fin aux violences sur les femmes. Sous la coordination du Centre pour le leadership mondial des femmes (Sheroes), une quinzaine dédiée à la problématique des droits humains y afférents à un cours. 31e édition du genre, les activités y relatives ont donné 16 jours (25 novembre – 10 décembre 2022) d’activisme ponctués de causeries éducatives avec des jeunes dans les établissements scolaires d’une part, et des enfants de la rue d’autre part. Objectifs : briser le silence autour des VBG et sensibiliser les jeunes sur la tare des violences conjugales ou la banalisation des VBG.

Louise Nsana

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