Viande de bœuf: montée des enchères en zone Cemac

La Cemac fait face à une conjoncture économique de plus en plus difficile. Du coup, les populations peinent à se nourrir. Il n’est plus facile pour elles de se procurer le kilogramme de viande de bœuf. Au Cameroun, le prix est passé de 2800 FCFA à 3000 FCFA, voire 3500 FCFA par endroits. Malgré les mesures dissuasives du ministre du Commerce, les prix n’ont pas changé. Pour les commerçants, la flambée des prix se justifie par le fait que «ce sont les étrangers, notamment les Tchadiens qui sont en majorité les acteurs prédominants de la filière bovine. Ce sont eux qui sont les acheteurs auprès des éleveurs, les grossistes et les revendeurs», clame Jacques.

C’est le même son de cloche en RCA. Dans ce pays frontalier du Cameroun, la viande de bœuf se fait rare et le prix est en hausse sur les marchés de Bangassou dans le Mbomou. Le prix de la viande est passé de 1500 FCFA à 2500 FCFA. Cette augmentation tire ses origines de «l’insécurité orchestrée par des hommes armés dans une partie de la région de Mbomou. Cette insécurité freine les éleveurs de bœufs des grandes villes. Conséquence directe, les familles à faible revenu ont de la peine à manger à leur faim», laisse entendre l’AFP. Libreville (Gabon) est également confrontée à l’inflation des denrées de première nécessité depuis le début de la pandémie du Covid-19. Le prix de la viande est passé du simple au double, voire au triple. Chez les grossistes alimentaires, cette situation s’explique «par la fermeture momentanée des frontières terrestres du pays, au début de la pandémie du Covid-19. Ceci a eu pour conséquence de limiter le flux des marchandises. À cette liste s’ajoute les pressions fiscales au niveau de la douane», explique Ali Hachem Angoué dans Le média Afrique 360.

Olivier Mbessité

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *