Université de Douala : Afric Avenir sensibilise les jeunes étudiants

La conférence tenue le jeudi 09 mars 2023 au sein du Campus universitaire a rassemblé les auteures, les femmes leadeurs d’opinion et les femmes politiques pour un échange avec les jeunes sur le rôle de la femme dans un monde en pleine mutation.

 

Les femmes africaines doivent sortir des complexes et trouver leur voix dans un monde en mutation. C’est le postulat d’une rencontre initiée ce jeudi 09 mars par la fondation Afric Avenir, dans le cadre de la semaine consacrée à la femme à l’Université de Douala. Il s’agit d’une invite à saisir la place de la femme dans les grandes mutations en cours dans le monde, et dont le continent africain devrait être l’un des moteurs. L’Afrique, le continent où s’est élaborée l’humanité il y a 200.000 ans, est aujourd’hui enrôlée dans la mondialisation. Elle y est parfois perdante de son authenticité comme l’illustre le complexe de la peau blanche chez les femmes. «La dépigmentation de la peau pour avoir une autre couleur, c’est un phénomène il y a 10.000 ans seulement. C’est-à dire que pendant plus 300.000 ans, il y avait que le noir sur la terre. Et c’est la femme noir qui a donné l’enfant que nous sommes aujourd’hui», définit Prince kum’a Ndoumbe III, président fondation Afric Avenir.

Le renforcement des systèmes d’éducation et de formation sont les solutions qui permettent de mettre fin à ce qu’on appelle la colonisation culturelle du continent. Ce sont des transformations qui doivent renforcer la présence des femmes dans les espaces de prise de décision et assurer leur compétitivité. «La femme, tant elle ressent les capacités, elle doit s’impliquer en politique. Il y a une œuvre qui pose ce problème de l’invisibilité des femmes dans l’espace politique», constate, Yvette Balana, conférencière. Pour elle, «autant le mariage n’empêche pas les études, autant les études n’empêchent pas le mariage. On peut très bien faire les deux. Elles sont de plus en plus nombreuses ces femmes qui réussissent à concilier les deux et faire des merveilles», martèle Viviane Peyou Moluh, écrivaine.
Les femmes africaines doivent se mettre au travail et se donner de la valeur. Car les ¼ de la population de la planète sur le continent en 2050 seront remplies d’elles.

 

Diane Kenfack

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