Unité nationale: Ruben Um Nyobe, visionnaire

Remise en contexte des quelques phrases du «Mpodol» appelant à la cristallisation d’une énergie spirituelle fondée sur l’unité nationale.

1-«J’ajouterai simplement qu’il ne servirait à rien de constater et de dénoncer [les injustices et l’arbitraire du système coloniale] si l’action n’est pas organisée pour y mettre un terme». (Extrait du Rapport présenté au premier congrès de l’UPC, Dschang, 10 avril 1950).

2-«La réunification est la condition indispensable pour l’accession du Cameroun à son indépendance.
La réunification est la seule voie par laquelle le Cameroun doit passer pour accéder à son indépendance. Si on ne l’accepte pas ainsi, c’est qu’on est partisan de l’indépendance d’une partie du Cameroun au sein du Nigeria ou du Commonwealth britannique et de «l’indépendance» d’une partie du Cameroun «au sein de l’Union française». De ce fait, le peuple camerounais ne pourra plus jamais réaliser son unité qu’en ayant recours à l’expérience de ce qui se passe en Corée depuis juin 1950 (…) Le 13 octobre 1952, à l’appel de l’Union des Syndicats confédérés du Cameroun, organisation syndicale la plus représentative du territoire, les travailleurs se sont réunis en un grand meeting et ce meeting groupait des travailleurs d’appartenances syndicales diverses et des travailleurs inorganisés. Entre autres revendications soulevées au cours du meeting, la question de la réunification du Cameroun était l’une des plus essentielles, car, les travailleurs camerounais considéraient à juste titre que la division arbitraire de notre pays constitue une sérieuse entrave au progrès économique et social des masses laborieuses de notre pays. Dans de nombreuses sinon dans la plupart des pétitions reçues par la Mission de visite, la question de la réunification du Cameroun est soulevée avec insistance. (Extraits du discours à l’Onu, New York, le 17 décembre 1952).

3-«Qu’on ne croie pas […] que nous nous laisserons intimider par les fusillades, les pillages et les tortures pour renoncer à notre noble mission qui est de continuer le bon combat pour la réunification et l’indépendance immédiates de notre beau et riche Kamerun» (Extrait de «Démission ou complicités françaises dans l’aggravation de la situation au Kamerun oriental», maquis, 2 décembre 1957).

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