ACTUALITÉINTÉGRATION NATIONALE

Le temps de savoir s’arrêter

Je suis, comme tout citoyen normal, écœuré par la dernière actualité dans la crise sécuritaire en cours qui affecte les populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Et comme tous les esprits bienveillants, je condamne avec la plus grande fermeté l’acte criminel, un de trop, et ignoble perpétré par des individus déjà inhibés par une sorte d’ankylose psychosomatique aiguë.

Le même émoi que nous fait subir depuis des années la nébuleuse Boko Haram dans le septentrion et des bandes armées venant de la RCA sur notre flanc Est.

Mais au-delà de ces postures, somme toute émotionnelles, c’est avec la même froideur que je ne peux m’empêcher de me réjouir de la tournure que prennent les événements depuis quelques mois, en relation avec cette crise.

En effet, le nouveau modus operandi, qui consiste à poser des actes sporadiques visant une réaction de l’opinion, peut tout aussi être un motif de se réjouir du travail abattu par nos forces de défense et de sécurité sur le terrain. Et de l’impact notoire et visible de la tenue du grand Dialogue National. Notamment une volonté perceptible pour un retour progressif à la normale, grâce à une collaboration certes timide, de la population. Et à postériori, à la suite des efforts conjugués des forces vives de la nation, visant le même objectif : la sortie définitive et durable de la crise.

Traqués et forcés à quitter la forêt par l’armée camerounaise, sources de vivres et de ravitaillement coupées ou amoindries, les criminels toute obédience confondue ont décidé de derniers soubresauts. Question certainement de faire perdurer, à travers ces actes de barbaries, de maintenir les populations en laisse et rassurer sur une hypothétique intervention des Nations unies.

Au-delà de l’émoi donc, il est peut-être temps, dans une synergie patriotique et nationaliste, de s’armer de plus de vigilance, d’engagement et de collaboration. Tant pour les pouvoirs publics que pour les populations, désormais unique cible des terroristes. Cela aura marché dans le septentrion, cela doit être encouragé dans les régions anglophones. Cependant que les acteurs politiques qui, peu ou prou, espéraient en vain tirer quelques dividendes, devraient se ressaisir et même s’assagir. Et de comprendre que le temps des compromissions est révolu. À jamais, et qu’il est encore temps de céder la place au compromis.
Car nous devons à ces pauvres victimes, vraiment innocentes, le devoir de mémoire. 

Après que le sang de la barbarie eût été remplacé par les larmes du désespoir de l’affaire Bakassi à la crise sécuritaire du NoSo, en passant par Boko Haram dans le septentrion, Seleka et anti Balaka à l’Est, le pays debout dit : INTOLÉRABLE !

 

Lionel Tegueu, jeune séminariste

Dieu ne nous sauvera pas sans nous

 

C’est ça un État de droit et de justice, un État de paix? Nous sommes tous coupables de ce drame et nous rendrons compte. Caïn où est ton frère? Est la question que Dieu nous pose au Cameroun face à de telles atrocités. Qu’avons-nous fait pour dénoncer l’injustice dans ce pays, pour mettre fin à cette guerre?

Nous voyons la corruption, nous nous taisons. Nous voyons l’injustice au quotidien, nous fermons la bouche. Nous voyons les détournements de fonds, nous restons muets.

La misère ne dit rien non plus à personne. Les personnes meurent faute de prise en charge dans les hôpitaux. La guerre fait des ravages, on dit c’est chez le voisin du NOSO.

Nous sommes tous responsables de la mort de ces enfants de Kumba. Car, si nous nous étions levés comme un seul homme pour défendre la cause du faible dans ce pays, il y a très longtemps que ce pays serait sorti de la caverne. Mais, l’obscurantisme et la dictature continuent à dicter leurs lois. Jusqu’à quand Seigneur les Camerounais vont-ils accepter de vivre dans cette misère?
Mes sincères condoléances aux familles éprouvées par ce sacrilège et que les âmes défuntes reposent en paix.

Que chacun se dit acteur du changement dans ce pays afin que la vraie réconciliation nationale s’établisse entre régions et différents groupes ethniques de notre chère patrie.

 

Alliance Ambazoniens-MRC/BAS

Un front commun de déstabilisation

Les Ambazoniens et la BAS/MRC ont pris depuis longtemps une grande avance dans la Communication anti-régime. Des dizaines de vidéos sont envoyés dans les missions diplomatiques à travers le monde et dans toutes les organisations internationales pour justifier la cause séparatiste et attribuer tous les crimes commis dans le NOSO au gouvernement.
La vérité ne finit plus par triompher. Internet ne connaît pas la vérité de ceux qui restent silencieux. La vérité qui triomphe à notre ère c’est malheureusement souvent celle du plus rapide à poster.

La guerre contre le terrorisme est aussi une guerre psychologique. L’Ambazonie a son fondement dans une idéologie séparatiste soutenue par l’église catholique dans le NOSO. Convaincu que la prise de pouvoir au Cameroun passe par la déstabilisation et la rue, le MRC/BAS a fait une alliance objective avec les Ambazoniens et pour faire un front commun de déstabilisation. Qui a intérêt à ce que les écoles ferment à nouveau dans le NOSO ? Qui veut faire croire et clame dans les chancelleries occidentales qu’il n’y a eu aucune réponse aux revendications des anglophones ? La vérité n’a pas le même sens pour nous tous. C’est un instrument au service d’un combat.

Antoine Wongo Ahanda

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