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Étiquette : CAA
Cameroun: Noah Adolphe Ndongo prend les rênes de la CAA
Le nouveau promu a désormais en charge la gestion de la dette de l’Etat.
Noah Adolphe Ndongo est le nouveau directeur de la Caisse autonome d’amortissement. Il est désigné à cette fonction lundi, 30 janvier 2023, à la faveur d’un décret du président de la République. Il remplace à ce poste Richard Evina Obam nommé directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDEC) depuis le 20 janvier 2023.
Noah Adolphe Ndongo quitte la présidence de la République après y avoir exercé moins de deux ans en qualité de conseiller technique. L’intéressé siégeait par ailleurs depuis 2020 au sein du Conseil d’appui à la réalisation des contrats de partenariats (Carpa) en qualité de représentant de la présidence.
Louise Nsana
Cameroun : 400 milliards FCFA de dette pour les entreprises publiques
Cette dette est principalement portée par la Sonara à hauteur de 280 milliards de FCFA, rapporte la Caisse autonome d’amortissement.
Le stock des emprunts contractés par les entreprises et établissements publics se chiffre à 862,3 milliards de Francs CFA au premier trimestre 2022. Il se compose de 53,4% de dette extérieure et 46,6% de dette intérieure, rapporte la note de conjoncture de la caisse autonome d’amortissement (CAA) d’avril 2022. Il représente de manière précise 7,4% des emprunts du secteur public camerounais élevé à 11 456 milliards de Francs CFA.
S’agissant de la dette intérieure des structures publiques, elle est élevée à 400,9 milliards de Francs CFA. Ce qui représente une baisse de 0,7% en glissement mensuel, de 2,2% par rapport à Décembre 2021 et de 5,2% par rapport à la même période en 2021. Celle-ci est portée à 70% par la Société nationale de raffinerie (Sonara) à hauteur de 280,9 milliards de Francs CFA de dettes bancaires et crédits aux fournisseurs). Au jour de son sinistre, la structure portait un endettement de 717 milliards de Francs CFA. Le 15 octobre 2021, une convention de restructuration et de remboursement de ladite dette a été signée entre l’Etat et les créanciers de la Sonara pour un montant de 261,4 milliards de Francs CFA étalés sur dix ans avec un taux d’intérêt de 5,5%.
Les autres entreprises et établissements gonflant la dette publique intérieure sont : Camair-Co (62,4 milliards de Francs CFA), Camtel (17,5 milliards), le Port autonome de Douala (19,3 milliards) et la Cameroon development corporation (12,1 milliards).
L’encours de la dette extérieure des entreprises et établissements publics recensés à fin mars 2022 est évaluée à 461,4 milliards de Francs CFA. Soit, une hausse de 0,6% en glissement mensuel, 0,6% par rapport à Décembre 2021 et de 2,2% en glissement annuel. Sonara (369,4 milliards) et Camair-Co (61,6 milliards) en en constituent les principales composantes.
Louise Nsana
Épargne publique à l’investissement : le Cameroun cherche 150 milliards
L’État du Cameroun est à la recherche de 260 milliards de FCFA pour financer les projets de développement inscrits dans la loi de finances pour l’exercice 2018.
Pour poursuivre les différents chantiers engagés et financer les nouveaux projets inscrits au budget de cette année, l’État du Cameroun a prévu dans sa Loi de finances un plafond d’endettement global de près de 1 365,5 milliards de FCFA afin de combler le déficit de budgétaire dudit exercice. C’est dans ce cadre que l’État du Cameroun, représenté par le ministre des Finances (Minfi), souhaite mobiliser par appel public à l’épargne, cent cinquante milliards (150 000 000 000) de FCFA sur le marché financier. Conformément au décret présidentiel N° 2018/088 du 2 février 2018 l’habilitant à recevoir des émissions de titres publics, Louis-Paul Motaze a déjà lancé l’opération dénommée «Emprunt obligataire par appel public à l’épargne ECMR 5,60 % — net 2018-2023».
Après avoir lancé l’opération le 25 octobre 2018 à Yaoundé, le Minfi s’est rendu à Douala. Le 27 octobre 2018 dans la capitale économique, le membre du gouvernement est allé à la rencontre des investisseurs. Avec eux, il a discuté des modalités pratiques de l’opération. Louis-Paul Motaze assuré que les titres seront dématérialisés et inscrits en compte auprès du dépositaire central (CAA) pour une durée de 5 ans. Toutefois, a-t-il ajouté, les intérêts aux présentes obligations seront exonérés de tout impôt et taxe conformément au régime fiscal du secteur boursier, et les titres devant être cotés à Douala Stock Exchange. Dans la même veine, le paiement sera initié et assuré par la Beac qui prélèvera du compte séquestre du présent emprunt à chaque date du remboursement, les annuités dues et les mettra à la disposition des obligataires via la banque de règlement.
« C’est un engagement qui va en droite ligne des orientations du DSCE qui est la première phase décennale d’un projet de société, qui vise à faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035 », a décrypté Louis-Paul Motaze face aux investisseurs de Douala. Il les a aussi éclairés sur les quatre premiers emprunts obligataires lancés par l’État du Cameroun. Ces derniers, a-t-il dit, ont connu des succès des deux premières totalement remboursées et les deux autres en voie de l’être. Les fonds collectés serviront au financement de l’ensemble des projets inscrits dans la Loi de finances 2018, modifiée et complétée par l’ordonnance n° 2018/001 du 9 avril 2018. En tête des priorités : l’achèvement des chantiers de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) 2019 prévue au Cameroun.
Alain Biyong
S.E. Wei Wenhua
Parce qu’ils sont au centre de toutes les critiques, les prêts que la Chine accorde au Cameroun ont fait l’objet de clarifications le 12 mars dernier au perron du palais de l’Unité à Yaoundé.
Ce jour-là en effet, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Cameroun qui venait d’être reçu en audience par le président Paul Biya, affirme que les prêts en faveur de Yaoundé n’alourdissent en rien la dette du pays. Pour S.E. Wei Wenhua, «la Chine n’accorde de prêt qu’aux projets qui devraient avoir de bonnes rentabilités économique et sociale. Un rapport d’études de faisabilité bien élaboré est obligatoire avant la demande de prêt et le fonctionnement autonome et durable après la construction est exigé», assure-t-il. «Ces financements sont des ressources sociales précieuses. La partie chinoise et la partie camerounaise sont toutes les deux responsables d’assurer l’efficacité et la sécurité des financements», ajoute le diplomate chinois. Selon la Caisse autonome d’amortissement (CAA), le gestionnaire de la dette publique au Cameroun, à fin octobre 2017, la dette du Cameroun vis-à-vis de la Chine s’élevait à 1 375,9 milliards francs CFA, soit 67,7% de la dette bilatérale et 34,4% de la dette extérieure. Ce qui fait de l’Empire du Milieu, le premier prêteur du pays.