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Archives des Babissakana - Journal Intégration

Journal Intégration

Étiquette : Babissakana

  • Management des projets: une masse de professionnels pour transformer l’Afrique

    Management des projets: une masse de professionnels pour transformer l’Afrique

    Le sujet était au centre de la 4e édition de la Pan african project management conference tenue du 26 au 28 octobre à Yaoundé.

    Comment développer l’ingénierie des projets d’investissement sur le continent africain? Une vingtaine d’experts venus des quatre coins du globe se sont attelés à répondre à cette problématique dans le cadre de la 4e conférence sur le management des projets. Selon eux, trois mots clés forment les maillons de la réussite de cette profession. Communication, technologie et stratégie. Cela s’accompagne d’une sélection efficiente des projets, une préparation adéquate et, une exécution flexible. «Cette problématique est importante pour un pays comme le nôtre. Tout le monde est témoin des difficultés que nous avons à mener nos projets. Le management des projets est donc important pour notre société, pour transformer notre société à travers le potentiel qu’il y a. Cette conférence est toujours bienvenue pour aider o créer la masse d’experts capables de mener à bien les projets», exprime Norbert Eloundou Engama, modérateur de la Pan African projet management conference.

    307 délégués ont pris part à l’évènement biannuel que préside l’ingénieur financier Babissakana. Hommes d’affaires, étudiants représentants  des organes étatiques et des institutions de l’enseignement supérieur, en sont les profils rencontrés. «Il y a eu une rencontre entre plusieurs générations de manageurs de projets. Il y a l’ancienne génération qui a déjà des projets en cours de réalisation. Il y a le nouveaux qui sont encore en train de prendre connaissance du management des projets et il y a les étudiants qui représentent de jeunes esprits à moduler», souligne Florence Makoungang, formateur et accompagnateur à la certification PMP/PMI.

    La quatrième édition du Pan-African project management conference referme ses portes. L’évènement a pour mission générale de «combler progressivement, mais à un rythme accéléré, le retard technologique de l’Afrique en matière de management de projet», fait savoir le cabinet Prescriptor de Babissakana. C’est dans cette optique que s’est tenu un atelier d’une journée sur l’application de la réglementation relative à la conduite des projets et programmes d’investissement publics au Cameroun. «Cette année, l’élément fort reste l’engagement marqué des pouvoirs publics à travers le ministère de l’Economie qui s’est engagé à essayer de mettre en place un ordre professionnel des experts en management des projets», se réjouit Norbert Eloundou Engama.

    Comment développer l’ingénierie des projets d’investissement sur le continent africain? Une vingtaine d’experts venus des quatre coins du globe se sont attelés à répondre à cette problématique dans le cadre de la 4e conférence sur le management des projets. Selon eux, trois mots clés forment les maillons de la réussite de cette profession. Communication, technologie et stratégie. Cela s’accompagne d’une sélection efficiente des projets, une préparation adéquate et, une exécution flexible. «Cette problématique est importante pour un pays comme le nôtre. Tout le monde est témoin des difficultés que nous avons à mener nos projets. Le management des projets est donc important pour notre société, pour transformer notre société à travers le potentiel qu’il y a. Cette conférence est toujours bienvenue pour aider o créer la masse d’experts capables de mener à bien les projets», exprime Norbert Eloundou Engama, modérateur de la Pan African project management conference.

    307 délégués ont pris part à l’évènement biannuel que préside l’ingénieur financier Babissakana. Hommes d’affaires, étudiants représentants  des organes étatiques et des institutions de l’enseignement supérieur, en sont les profils rencontrés. «Il y a eu une rencontre entre plusieurs générations de manageurs de projets. Il y a l’ancienne génération qui a déjà des projets en cours de réalisation. Il y a le nouveaux qui sont encore en train de prendre connaissance du management des projets et il y a les étudiants qui représentent de jeunes esprits à moduler», souligne Florence Makoungang, formateur et accompagnateur à la certification PMP/CP.

    La quatrième édition du Pan-African project management conference referme ses portes. L’évènement a pour mission générale de «combler progressivement, mais à un rythme accéléré, le retard technologique de l’Afrique en matière de management de projet», fait savoir le cabinet Prescriptor de Babissakana. C’est dans cette optique que s’est tenu un atelier d’une journée sur l’application de la réglementation relative à la conduite des projets et programmes d’investissement publics au Cameroun. «Cette année, l’élément fort reste l’engagement marqué des pouvoirs publics à travers le ministère de l’Economie qui s’est engagé à essayer de mettre en place un ordre professionnel des experts en management des projets», se réjouit Norbert Eloundou Engama.

    Louise Nsana

  • Responsabilité sociétale des entreprises : Une école estampillée «FEICOM» à Mbalmayo

    Responsabilité sociétale des entreprises : Une école estampillée «FEICOM» à Mbalmayo

    La première pierre était posée le 20 septembre 2022 par le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Pierre Elanga Obam.

    Le Minddevel venu soutenir l’initiative du Feicom

    Le montant du don qu’offre le Fonds spécial d’équipement et d’intervention intercommunale (FEICOM), au chef-lieu du département du Nyong-et-So’o est de 448 millions de FCFA. L’objet de ce financement est la construction d’une école primaire à Mbalmayo. C’est l’extase dans le quartier mythique Mbockulu (la cachette de la tortue) comme le mentionne Dieudonné Zang Mba, le maire de cette localité. Selon les donateurs, la construction de cette école n’est pas le fruit du hasard. C’est « grâce au travail produit par un élève de l’école primaire bilingue de Mbockulu », révèle Camille Akoa, le directeur général du FEICOM.

    Il est le lauréat national du concours de dessin organisé en 2018 baptisé «l’école de mes rêves». Cette construction entre aussi dans le cadre d’un vaste chantier de développement des infrastructures du FEICOM. « Qu’il me soit permis de rappeler que l’organisme a opté pour une approche holistique du développement. C’est pourquoi les infrastructures… qu’il finance dans le secteur de l’éducation de base intègre l’approche genre. Soit un coût total de 40milliards». Cela ravit le Minddevel. Lequel salue le respect des procédures de la décentralisation par la commune de Mbalmayo et le FEICOM.

    Architecture
    Camille Akoa attachée du prix à ce que l’école soit construite en tenant compte des rêves de tous les enfants ayant participé au concours. De ce fait, la maquette conçue par les architectes reflète le rêve de ces écoliers.

    Made in Cameroun
    La construction de cet établissement scolaire est entièrement faite à base de matériaux locaux. D’où la forte implication de la Mission de Promotion des matériaux locaux (MIPROMALO). Sur le chantier, l’on peut voir que l’école est construite à base de blocs de terre crus stabilisés. La terre servante de matériau est prélevée dans la ville de Mbalmayo. Selon les DG, « c’est la première école à cycle complet construit en matériaux locaux… ce qui est une grande première », assure-t-il.

    L’infrastructure futuriste est réalisée sur une superficie de 2831 m². Elle comporte un bâtiment enseignant intégré sur deux niveaux avec 12 salles de classes comprenant chacune des espaces de rangement intégrés, des blocs sanitaires genres, ainsi que deux blocs destinés aux personnes à mobilité réduite. Il y a des espaces de restauration et de loisir. Le bâtiment destiné à l’administration à son sein dans un espace d’accueil, des bureaux et des espaces d’archivage. Sans oublier l’infirmerie, ainsi que la bibliothèque.

    Dateline
    Pour ne pas traîner le pas, l’entreprise en charge de la réalisation de cette école à un délai bien précis. Actuellement, il ne lui reste que 9 mois. Le ministre Elanga Obam et le directeur général Camille Akoa sont fermes sur la durée des travaux, 12 mois pas plus. Le DG va plus loin en mettant en garde les sociétés soumissionnaires. « Qu’il me soit permis de demander aux entreprises adjudicataires de ce projet City Center, en charge du projet et CER ENGINEERING, en charge du suivi qui sont mobilisées depuis juin 2022… afin que le rêve des enfants ne tarde pas à devenir une réalité », a t-il précisé. Ce d’autant que cette construction était prévue dès 2020.

    André Gromyko Balla

  • Babissakana : «Nous nous attaquons aux tares dans la conduite des projets en Afrique»

    Babissakana : «Nous nous attaquons aux tares dans la conduite des projets en Afrique»

    A l’aube de la 4e édition de la conférence panafricaine sur la gestion de projets, l’ingénieur financier camerounais porte un regard rétrospectif sur les acquis des éditions précédentes et fixe les objectifs du rendez-vous d’octobre. Première fête.

     

     

    Du 26 au 28 octobre prochain, se tiendra la 4e édition de la conférence panafricaine sur la gestion des projets. Pourquoi mettre l’accent sur le management des projets ?
    Les projets occupent donc une place centrale dans l’approche stratégique et opérationnelle des organisations publiques et privées en Afrique comme ailleurs. Il est aujourd’hui mondialement reconnu que ce sont : la sélection, la préparation, l’exécution et la mise en service avec succès des projets agricoles, industriels, infrastructurels et de réformes organisationnelles qui permettent aux pays, organisations nationales, régionales et continentales africaines d’augmenter largement leurs performances et d’atteindre leurs objectifs stratégiques de progrès économique, social et environnemental.

    C’est ainsi qu’au niveau continental et conformément aux statistiques de l’Union Africaine corroborées par la Banque Africaine de Développement (BAD) et le Fonds Monétaire International (FMI), 23,9% du PIB (Produit Intérieur Brut) de l ‘Afrique soit 581 milliards de $US (2 430,6 milliards de $US x 23,9% en 2019), sont dépensés annuellement dans les projets d’investissement ou de formation de capital fixe. Dans ce contexte, l’exigence d’acquisition et de maîtrise des technologies efficaces de gestion de projet s’impose à toute organisation africaine comme une condition déterminante pour une performance élevée et soutenable.

    Cependant, à l’analyse de la situation actuelle, il ressort que cette condition est loin d’être remplie par un grand nombre de pays et d’organisations africaines aussi bien nationales, régionales que continentales. L’on constate un déficit en quantité et en qualité d’experts et de professionnels qualifiés en gestion de projets et programmes. Il est donc urgent et indispensable de bâtir une vaste coalition pour s’attaquer à la résolution de ce retard ou écart technologique qui se matérialise par de multiples insuffisances que l’on observe dans la conduite des projets et programmes en Afrique.

    Les participants attendus à cet évènement de trois jours doivent-ils répondre à un profil particulier ou « Monsieur tout le monde » peuvent y trouver une place ?
    Les acteurs attendus sont tous les publics et privés souhaitant la réussite des projets dans leurs organisations. Il est notamment les décideurs publics, les managers des grandes, moyennes et petites entreprises, les entrepreneurs porteurs de projets, les professionnels de management de projet, de programmes et de portefeuilles, les responsables de la planification, des études et des projets, les ingénieurs , les conseillers techniques, les porteurs de projet, les fonds d’investissement, les investisseurs divers, les banquiers, les financiers, les normalisateurs, les universitaires, les managers des bureaux de projets, les chercheurs, les étudiants.

    Quel est le but visé par la Conférence panafricaine de gestion de projet dans ce contexte national imposé par l’implémentation de projets de développement ?
    Pour contribuer et méthodiquement au rattrapage technologique de l’Afrique dans le domaine du management des projets et programmes, la Pan-African Project Management Conference a été présentée mise au point. Elle a pour mission de contribuer à compléter progressivement mais à un rythme accéléré le gap ou le retard technologique de l’Afrique en management de projet en vue de parvenir à la disponibilité d’une masse critique croissante d’experts et de professionnels qualifiés en management de projet et programme en Afrique.

    Parlant précisément de la conduite des projets de développement au Cameroun, quelles sont précisément les tares auxquelles la firme Prescripor s’attaque ?
    Par cette conférence, nous nous attaquons, en partenariat stratégique avec le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire du Cameroun, aux multiples insuffisances ou tares que l’on observe dans la conduite des projets et programmes au Cameroun. Ces tares se reflètent par des taux très élevés d’échecs de projets (projets éléphants blancs).

    Il s’agit notamment : des études et procédures interminables de sélection et d’initiation des projets ; une absence de codification et de valorisation de la fonction de chef de projet ou de directeur de projet et de directeur de programme ; une conception peu satisfaisante du contenu des projets et une organisation inappropriée aux exigences des projets ; une planification peu crédible et non réaliste des projets avec en l’occurrence des échéanciers complaisants et des budgets souvent sous-évalués ; une recherche, une mobilisation et un arrangement de financements de projets basés sur des procédures peu efficaces et se traduisant par des délais extrêmement longs et des résultats aléatoires ;

    Un nombre élevé de projets partiellement exécutés ou abandonnés du fait d’une surveillance et d’une maîtrise inappropriées ne permettant pas de prendre des mesures correctrices en temps opportun ; des processus et procédures inappropriés d’approvisionnements liés aux activités des projets le plus souvent sans couverture pertinente des risques ; des procédures inadaptées de décaissement des financements du fait de la non-prise en compte adéquates des exigences de non-objection des banquiers ; une faible capacité d’absorption des États et des administrations se traduit par un faible taux de consommation des crédits disponibles et des financements extérieurs obtenus ; en conséquence, d’énormes pertes en ressources techniques, financières et humaines estimées à des dizaines de millions de dollars US par an.

    Quid de la situation dans la sous-région Cemac à laquelle le Cameroun est membre ?
    Les tares ou insuffisances en gestion des projets et programmes constatées au Cameroun et qui se révèlent par des taux très élevés d’échecs de projets (projets éléphants blancs) est la même dans non seulement en sous-région Cemac et CEEAC mais également dans les autres communautés économiques de l’Union Africaine. Ce problème est général en Afrique. C’est pour cette raison que la Conférence est panafricaine.

    Petite rétrospective des éditions précédentes. Quel est à ce stade l’impact des acquis enregistrés sur le champ rocailleux de la gestion des projets publics au Cameroun ?
    Au terme des trois premières éditions, nous constatons une certaine avancée positive au Cameroun en matière aussi bien normative que réglementaire. Il est à noter avec satisfaction que l’Agence des Normes et de la Qualité qui a opté pour arrimer les pratiques camerounaises de gestion de projets aux normes internationales a eu à adopter et publier sept normes ISO comme normes camerounaises.

    Il s’agit en particulier des normes suivantes : la norme ISO 21500 : 2012 Lignes directrices sur le Management de projets ; la norme ISO 21504 : 2015 Management de projets, programmes et portefeuilles – Recommandations sur le management de portefeuilles ; la norme ISO 21505 : 2017 Management de projets, programmes et portefeuilles – Recommandations sur la gouvernance ; la norme ISO 21503 : 2017 Management de projets, programmes et portefeuilles – Recommandations sur le management de programmes ; la norme ISO 21508 : 2018 Management de la valeur acquise en management de projet et de programme ; la ISO 21511 : 2018 Organigramme des tâches en management de projet et de programme et le rapport technique ISO/TR 21506 : 2018 Gestion de projet, programme et portefeuille – Vocabulaire.

    Au plan réglementaire, le management des projets d’investissement publics a connu l’entrée en vigueur de deux instruments visant l’amélioration : le décret n° 2018/4992/PM du 21 juin 2018 fixant les règles régissant le processus de maturation des projets d’investissement public et le décret n° 2021/7341/PM du 13 octobre 2021 fixant les règles régissant la création, l’organisation et le fonctionnement des programmes et projets de développement.

    Proposés par Louise Nsana

  • Information économique : Repenser les logiques de production et de diffusion

    Information économique : Repenser les logiques de production et de diffusion

    C’est l’objectif que se fixe l’association 2MC, organisatrice d’un séminaire de deux jours sur «Le traitement de l’information économique dans un contexte de crises : contraintes et défis pour les journalistes».

    Régulièrement, on peut lire des écrits ou suivre des papiers nous détaillant l’actualité économique. Pour le lecteur, le téléspectateur ou l’auditeur, le tout est de la consommer. Par contre, pour le journaliste ; la problématique de la dissémination de l’information économique (comme toute autre d’ailleurs) est cruciale. Selon des experts, elle l’est davantage dans un contexte empoisonné par les crises. Du 10 au 12 décembre 2020 à Yaoundé, la 2e édition des Journées Citoyennes de la presse a choisi de revisiter le cycle de production et de diffusion de l’information économique dans la presse camerounaise.

    États des lieux
    Par une mise en contexte qui aborde des acteurs (les journalistes notamment), l’Association Médias, Médiations et citoyenneté (2MC) a relevé que ceux-ci peinent à faire leur travail paisiblement sur le terrain. Conséquence immédiate, ils se contentent des informations biaisées des réseaux sociaux, ou des canaux susceptibles de favoriser la manipulation et la dénaturation des statistiques. Et Valentin Siméon Zinga, le président de 2MC, d’observer : «l’information économique pâtit d’une manière particulière des crises qui sont les nôtres.

    Prenez la crise du Boko Haram, et si vous vous interrogez sur la capacité des journalistes à faire du terrain, vous allez trouver des réponses sur l’état des lieux. L’on peut transposer le même schéma sur la crise du Noso». La suite se décline en questionnements : «le journaliste demeure le relais passif des éléments de langage, des stratégies de positionnement et des manipulations ou est ce qu’il dispose d’alternatives pour faire face à ces menaces?».

    Pour barrer la voie aux manquements, Babissakana (l’ingénieur financier, CEO du cabinet Prescriptor) propose aux journalistes de «satisfaire la demande, de bien informer les citoyens. D’où la qualité de l’information, sa fiabilité et sa crédibilité, car la signature du journaliste est en jeu, ainsi que celle de l’entreprise qui l’emploie».

    Olivier Mbessité (Stagiaire)